Dans la douleur, le Fenerbahçe de Williams et Badiane se console avec la 3e place

Le Fenerbahce Istanbul termine son parcours en EuroLeague sur une note légèrement plus positive en s’imposant 59 à 49 face à Valence lors du match pour la troisième place du Final Six. Une maigre consolation après une saison européenne quasi-parfaite.
THE BRONZE MEDAL GOES TO FENER! 🥉#EuroLeagueWomen
— EuroLeague Women (@EuroLeagueWomen) April 13, 2025
Emma Meesseman pour sauver la prestation du Fener
La défaite en demi-finale, unique revers de la saison en EuroLeague pour le club turc (face à l’USK Prague de Valériane Ayayi), avait laissé un goût amer. Fenerbahçe est au moins reparti de Saragosse avec une victoire, même si la manière, à l’image de sa semaine espagnole, laisse à désirer.
Alors que le match restait indécis à l’entrée du dernier quart-temps (42-43), les joueuses stambouliotes ont haussé le ton défensivement, maintenant Valence muet pendant plus de cinq minutes, pour créer un écart rédhibitoire dès le début de ces dix dernières minutes dans un match à très faible scoring (49-59). Tout juste sacrée MVP de l’EuroLeague pour la troisième année consécutive, Emma Meesseman a une nouvelle fois brillé. La Belge signe un double-double avec 16 points et 10 rebonds, pour une évaluation de 24. Les Françaises, Gabby Williams et Marième Badiane, ont été beaucoup moins en vues. La Franco-Américaine a été en galère d’adresse (4 points à 1/9 aux tirs, mais 6 rebonds et 7 psses décisives), tandis que l’intérieure, comme au tour précédent, n’a joué que trois minutes.
Se remettre en selle avant les finales du championnat turc
« C’était un match difficile. Nous voulions empêcher le jeu rapide de Valence », notait Valérie Garnier, la technicienne stambouliote. Avant que l’ancienne sélectionneuse des Bleues ajoute : « Je suis fier de mes joueuses car c’était nécessaire de jouer un match dur, pour préparer les prochaines échéances. » En effet, les finales de la Ligue Turque, face à son grand rival, débute dès ce mercredi 16 avril, pour vite oublier la déception d’un triplé envolé. Et éviter une saison fanny de titres pour l’institution qu’est le Fenerbahçe Istanbul.


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