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« C’était nous sans l’être » :  Léo Westermann après la plus lourde défaite de Monaco depuis son retour en LNB

Battue dans les grandes largueurs (91-54), l'AS Monaco est totalement passée au travers du match 2 des finales de Betclic ÉLITE, ce vendredi 17 juin 2022. L'expulsion de Sasa Obradovic peut-elle permettre une prise de conscience monégasque ? Réponse ce lundi, à partir de 20 h 30.
Crédit photo : AS Monaco

Et si le match 3 des finales de Betclic ÉLITE avait commencé avant l’heure ? Peut-être qu’en prenant deux fautes techniques coup sur coup en fin de rencontre, Sasa Obradovic a voulu piquer ses joueurs. Son expulsion, sûrement un coup de coaching, pourrait servir de détonateur. En 2019, le Serbe avait également fini le match 2 dans les vestiaires de l’Astroballe (défaite 73-67), avant que son équipe s’impose avec la manière à Gaston-Médecin (97-62).

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« Obradovic veut insuffler quelque chose à ses joueurs »

« Ses deux techniques lui ressemblent bien car il veut tenter d’insuffler quelque chose à ses joueurs, de montrer qu’il n’est pas content et qu’il va tout donner pour la suite », glisse Paul Lacombe qui l’a côtoyé en 2019-2020 sur le Rocher.

Giflés à leur tour après un premier tour de piste (trop ?) facile, les Monégasques ont cruellement manqué d’idées et d’énergie. Que se serait-il passé si l’ASM avait été davantage accrochée au match 1 ? Et si Chris Jones, touché à la cheville, n’avait pas pu tenir sa place ? Peut-être que Mike James – hors sujet avec 1/9 aux tirs – , Dwayne Bacon et Alpha Diallo aurait attaqué la rencontre un peu plus sérieusement. Plus qu’en saison régulière, le moindre petit détail peut changer l’approche d’une rencontre. Et d’une série…

« Paradoxalement, c’était nous sans l’être », résume Léo Westermann, le capitaine de la Roca Team. « On a eu énormément de hauts et de bas toute la saison. Quand on joue bien, on est incroyable et quand on est en difficulté, on peut tomber très, très bas. »

Plus lourde défaite depuis le retour de Monaco en LNB en 2014-2015

C’était le cas ce vendredi soir où la meilleure attaque de l’EuroLeague (83,4 points de moyenne) a compté un retard de 44 points en fin de rencontre (91-47, 37’), avant de s’incliner 91-54 (le compte rendu ici). Dans l’histoire des finales du championnat de France, jamais une équipe ne s’était inclinée dans de telles proportions (-37). Jamais depuis son retour en LNB en 2014-2015, la Roca Team avait subi une aussi lourde défaite (toutes compétitions confondues). Jamais depuis juin 2019 et ce fameux match 5 à l’ASVEL en juin 2019 (défaite 66-55), l’AS Monaco était restée en dessous des 55 points.

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« Ce sont des finales, qu’on perde de 1 point ou de 40, c’est la même chose », répond Léo Westermann, qui ne veut pas tergiverser. « J’essaie d’en tirer le positif : on a deux matchs à la maison, on est venu ici pour reprendre l’avantage du terrain et c’est ce qu’on a fait. »

Soit mais les Monégasques ont montré des attitudes bien inquiétantes. Est-ce uniquement une petite fissure dans le Rocher ? Va-t-il exploser dès le match 3 ? Lundi, l’entame de match livrera une partie de la vérité. Quoi qu’il en soit, l’AS Monaco reste imprévisible : capable de tutoyer les sommets européens comme de sombrer…

À Villeurbanne,

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