« C’est une humiliation pour le peuple portelois » – Eric Girard après la défaite dans l’Opalico

Il y a des défaites qui font plus mal que d’autres, y compris dans un Opalico aux allures de finale pour le maintien… Ce dimanche 6 avril, l’ESSM Le Portel a probablement précipité sa chute vers les barrages de Betclic ELITE, après sa défaite 104-80 chez le BCM Gravelines-Dunkerque.
Le pessimisme d’Eric Girard pour le maintien : « Je crois que ça va être compliqué »
Après une première période plutôt équilibrée, Le Portel a complètement sombré à Dewerdt, incapable de répondre au coup de chaud d’Andy Van Vliet (24 points à 8/10 à 3-points) et ses partenaires. Ainsi, son entraîneur Eric Girard est arrivé passablement énervé en conférence de presse, comme on peut aisément le deviner à la lecture de ses propos rapportés par La Voix du Nord.
« C’est une humiliation pour le peuple portelois, pour tous nos partenaires, pour tous nos supporters et pour le staff qui travaille dur. J’ai rarement vu ça. Certes, il y a une différence de talents, de budgets, etc., mais si on n’est pas capables de gagner contre l’équipe juste au-dessus de nous et d’y mettre de l’envie, même si on a moins de talent… »
Deux victoires de retard avec six matchs à jouer
Malgré un bon Ivan Février (22 points à 8/14 aux tirs), le reste de l’effectif portelois n’a pas réussi à élever son niveau de jeu pour faire illusion face à Gravelines-Dunkerque. Un adversaire pourtant dans le creux de la vague en 2025 (une seule victoire avant l’Opalico), et contre qui il fallait absolument éviter de perdre pour conserver toutes ses chances de se maintenir au terme de la saison régulière de Betclic ELITE.
Désormais, à six journées de la fin, le club stelliste compte deux succès de retard sur son voisin, premier non-relégable, et quasiment trois si l’on inclut le panier-average défavorable. « Je crois que ça va être très compliqué, les six derniers matchs qui restent », soufflait Eric Girard, qui a mis fin à la conférence de presse quelques secondes plus tard. Les esprits semblent déjà tourner les barrages, mais le pessimisme ambiant autour du Portel ne pointe guère vers l’optimisme.
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