Céline Forte refuse la proposition de Lionel Peluhet, la rétrogradation se précise pour le Limoges CSP !
La politique de la terre brûlée au CSP ?
Ce mardi 28 mai à 10 heures, le Limoges CSP se présentera au siège de la LNB devant la DNCCG pour une audition qui déterminera l’avenir du club limougeaud. Et à moins de 24 heures de la fatidique échéance, on ne sait toujours pas qui représentera le Cercle Saint-Pierre ?
Le président Jamot démissionne
Le président Didier Jamot ? C’est non, le dirigeant a démissionné. La propriétaire Céline Forte ? Peut-être. Le repreneur Lionel Peluhet ? C’est plutôt non, aussi… Ou plutôt faudrait-il écrire « ex-futur repreneur » puisque Le Populaire du Centre annonce que Céline Forte a officiellement refusé la proposition du n°2 d’Intermarché, seul investisseur potentiel, le seul, également, à avoir l’oreille du gendarme financier de la ligue. Lionel Peluhet avait promis d’injecter 1,2 million d’euros dans le capital du Limoges CSP. « Son projet me semble crédible », avouait Patrick Hianasy, le président de la DNCCG, au cours d’une visioconférence le 16 mai. « Il a le soutien des collectivités territoriales, ce qui est très important, et une idée claire sur la gouvernance du club, qui seraient les membres du conseil de surveillance. »
Seul hic, l’accord signé entre Céline Forte et Lionel Peluhet n’arrivait toujours pas dans les bureaux de la ligue. La lettre d’intention contresignée devait arriver le 10 mai, puis le 13, puis le 16… « Ma patience a des limites », prévenait Patrick Hianasy ce jour-là. Tout était pourtant ficelé, l’accord oral entériné… Mais les tergiversations du clan Forte, autour notamment du contrôle de la majorité, conduisent tout droit le Cercle Saint-Pierre vers la catastrophe. À moins d’un plan de secours miraculeux, le refus de Céline Forte a des allures suicidaires : 20 ans après un dépôt de bilan, Limoges ne semble dorénavant pas être en mesure d’échapper à la rétrogradation. Avec une situation financière alarmante, des suspicions de malversation et des dirigeants qui ont perdu toute confiance des instances, la Nationale 3, ou pire, parait désormais inévitable. Sauf cataclysme, ce dont on commence à prendre l’habitude dans ce dossier…
Commentaires