Bourges sauve sa saison avec la Coupe de France !
Coupe de France - Le Tango Bourges Basket ne terminera pas sa saison 2024/25 fanny ! Cinq jours après le séisme de son élimination en LFB, le club berruyer a décroché son 12e Trophée Joë-Jaunay, mettant ainsi fin à l'hégémonie de Basket Landes dans la compétition (76-63).
Les Berruyères ont lutté jusqu’au bout pour finir leur saison sur une belle note.
Crédit photo : Lilian Bordron
La saison de Bourges est déjà finie, beaucoup plus tôt que prévue, mais cet exercice se fconcluera au moins sur une bonne note : celui d’un sacre en Coupe de France aux dépens de Basket Landes (76-63). Qui d’autres que les Tango, l’équipe la plus titrée de la compétition (12 fois désormais), pour mettre fin à la mainmise de Basket Landes ces dernières années (2022 et 2023).
Le rebond de Bourges : dans la peinture… et les têtes
C’est une semaine aux antipodes qui s’achève pour Bourges. Après avoir été éliminées dès les quarts de finale des playoffs LFB par Tarbes lundi, les Berruyères sont les reines de Bercy ce samedi, pour la 12e fois de l’histoire du club. Et visiblement, la déception des joutes printanières a laissé place à la détermination des événements d’un jour.
Dans une partie où l’adresse n’était pas invitée (2/14 à 3-points pour les Landaises, 3/16 pour les Tango), Bourges a assis sa domination à l’intérieur, d’entrée de jeu. À l’image de la MVP de la finale Kayla Alexander (22 points à 8/17 aux tirs, avec 15 rebonds dont 8 offensifs en 30 minutes de jeu), qui a mené la bataille du rebond, brillamment remportée par les Berruyères (55 à 36, 21 prises offensives contre 10). « Comme toute la saison, on a essayé d’être très intenses sur cet aspect du jeu », soulignait l’entraîneur des Tango, Olivier Lafargue.
Mais malgré cette fébrilité dans la peinture, les double-tenantes du titre ont tenu, porté par sa meneuse américaine Alexis Peterson (23 points à 9/13 aux tirs). « On n’a pas très bien joué offensivement, analysait la technicienne de Basket Landes Julie Barennes. On a manqué de jeu collectif, de fluidité, d’adresse, on n’a pas réussi à emballer le match. Il y a plusieurs points qui ont fait qu’on a perdu ». Et que l’élastique tenu par sa meneuse a fini par rompre… en début de 4e quart-temps.
Un 44e titre pour Bourges ainsi qu’un ticket pour l’EuroLegaue
Le moment bascule pour Olivier Lafargue, où il a pu mettre en avant le 2e détail qui, selon lui, a amené à un nouveau sacre berruyer : « C’est l’endurance mentale de mes joueuses. Le différentiel se fait quand Alix Duchet continue à prendre ses responsabilités. Au lieu de douter, elle continue d’être incisive et de prendre ses responsabilités. » En effet, alors que la meneuse tricolore en était à 0/7 à l’entame du 4e quart-temps, c’est bien cette dernière (11 points et +18 de +/-) qui a contribué à un run décisif au début de l’ultime période (de 50-51 à 52-62). Et a entraîné dans son sillage toute son équipe, pour un surplus d’agressivité encore (76-63), afin de ne pas laisser échapper ce titre, d’en offrir aussi un dernier à leur capitaine Sarah Michel (2 points et 3 passes décisives en 16 minutes de jeu).
Bourges termine ainsi son exercice 2023-24 sur un nouveau titre, le 44e de l’histoire du club. Et même si la saison du club berruyer peut avoir le goût d’inachevé au regard des ambitions toujours élevées dans le Cher, Olivier Lafargue, s’en satisfera amplement : « Je suis très heureux qu’on ait continué à se battre pour décrocher ce titre. C’est dur de gagner dans un championnat français de plus en plus complexe. Il faut être content », insistait ce dernier. D’autant qu’il n’y a pas que le titre comme récompense ce samedi : Bourges s’est également offert son ticket pour l’EuroLeague Féminine.
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