Barry Brown Jr. offre le break aux Metropolitans 92 face à l’ASVEL

Le champion de France en titre est une nouvelle fois sorti trop tard des starts ce mardi soir à Bercy face aux Metropolitans 92. Les Mets ont su casser le rythme dont raffolent les villeurbannais, du moins, lorsque Nando De Colo est absent. La troupe de Vincent Collet s’est imposée de trois petits points (86-83), grâce à un dernier pétard de Barry Brown Jr. à 3 secondes de la sirène et se retrouve désormais à une victoire d’une potentielle finale. Cependant, l’écart final ne reflète pas la supériorité des Franciliens qui ont passé toute la rencontre en tête en passant trois quart-temps à plus de 10 points d’avance. Comparé au match 1, l’ASVEL s’est rebellée en fin de rencontre et a fait trembler Boulogne-Levallois mais l’équipe emmenée par Victor Wembanyama a encore une fois montré qu’elle pouvait résister à toute épreuve.

Après une première défaite dimanche à Marcel-Cerdan, les Lyonnais sont sous pression et ont pris de plein fouet le souffle des 15 000 personnes de Bercy durant deux dernières minutes irrespirables. « C’était magnifique, un régal, je pense que les gens ont passé un bon moment et qu’ils n’ont pas regretté d’être venu », a savouré Vincent Collet. De son côté, T.J. Parker et son équipe ont vécu une nouvelle désillusion et sont plus que jamais dos au mur, à l’heure de rejoindre l’Astroballe pour un match 3 qui s’annonce d’ores et déjà bouillant.

Bilal Coulibaly en chef de file

Comme lors du match 1, Youssoupha Fall a été dépassé par la vitesse de TaShawn Thomas dès le premier quart mais a retenu la leçon du match 1 en commettant moins de fautes. Cependant le club villeurbannais a montré encore des limites offensives, qui ont été équivalente par rapport au match 1 (44% dimanche et 42% ce mardi soir). « Ils n’ont pas fini deuxièmes par hasard », a rappelé T.J. Parker. « On a eu des passages où on était trop légers défensivement, il faut qu’on soit plus agressif. »

Pourtant, si la partie avait pourtant bien commencé pour les Mets, le ciel ciel bleu s’est noirci. DeVante Jones n’a pas joué au-delà du premier acte, touché à la crête iliaque gauche sur un contact tandis que Victor Wembanyama (13 points et 10 rebonds) n’a pas eu sa réussite habituelle. Un autre jeune des Metropolitans 92 a alors pris les choses en main. Bilal Coulibaly (15 points et 5 rebonds) a su maintenir la barre et se montrer alors que la draft approche. Si encore une fois la jeune garde a brillé, les Metropolitans ont aussi pu compter sur la sagesse de ses vieux briscards, Lahaou Konaté (13 points à 4/4 à 3-points et 5 rebonds) et TaShawn Thomas (12 points, 5 rebonds et 6 passes décisives) pour mener de 16 points d’avance vers la fin du 3^e acte (64-48, 28’) avant de se faire quelques frayeurs dans le money time avant le salut venu de Barry Brown Jr. A 3’’7 secondes de la fin. « La dernière minute est incroyable », avouait Lahaou Konaté. « Auparavant, on aurait paniqué, là on était poussés. »

Sans Nando De Colo, touché au mollet gauche de dont la présence pour le match 3, ce vendredi, n’est pas encore fixée à ce jour, une réaction a tout de même eu lieu. Yves Pons (13 points) a fait trembler le panier plusieurs fois à coup de dunk surpuissants mais le réveil était trop tardif. Le match retour dans le Rhône devrait faire du bien aux têtes côté villeurbannais et peut donner des sueurs froides aux Mets, qui évolueront en terrain hostiles pour le prochain affrontement mais avec plus de sérénité.

À Bercy,