Avec un T.J. Shorts colossal (42 d’évaluation en 26 minutes), Paris fait exploser l’ASVEL
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L’incroyable T.J. Shorts a battu son record en Betclic ÉLITE
Trois minutes grand maximum. C’est le temps passé par les Parisiens dans les vestiaires à la mi-temps, après une première période passée à se faire balader par l’ASVEL (49-64). Que se sont-ils dit ? « La même chose qu’à Bologne », répond Nadir Hifi, à DAZN, un poil agacé par le dilettantisme de son équipe. « C’est ce qui me dérange sur ce match, on a toujours des temps de relâchement. On ne peut pas jouer à ce niveau-là en première mi-temps. »
Un 38-16 dans le troisième quart-temps
Sauf qu’en Italie, le Paris Basketball a dû attendre la 31e minute avant de se brancher les doigts dans la prise. Là, la démarche est venue instantanément, apportée par l’Illkirchois, auteur de 10 points en moins de 4 minutes pour propulser les siens devant (78-75). À se demander où était passée la domination de l’ASVEL (de 64-49 à 80-87), pourtant impressionnante avant la pause, à créditer de quasiment autant de points en une mi-temps que lors de ses deux matchs de la semaine en EuroLeague (66 à Belgrade puis 67 à Munich).
« J’ai du mal à expliquer comment on peut commencer comme cela et finir de cette manière », souffle Joffrey Lauvergne, longtemps très précieux (18 points à 7/9, 6 rebonds et 2 passes décisives). « J’aimerais bien donner une réponse mais je n’en ai pas. Face à des équipes comme cela, il faut être capable de tenir 40 minutes. On perd beaucoup de matchs sans la manière en ce moment. On se bat mais je ne suis pas sûr que ce soit de façon très intelligente… »
Shorts à un souffle de son record en carrière
Balayée en deuxième mi-temps (32-62), l’ASVEL a perdu gros à l’Adidas Arena, qui fêtait les un an de son inauguration : le contact avec les deux leaders Paris et Cholet, désormais lestée de deux longueurs de retard sur l’équipe de Tiago Splitter, et le panier-average en moins (défaite 96-111, après sa victoire 98-92 de l’aller). Comme d’autres avant eux, les Villeurbannais ont également subi la loi d’un petit bonhomme de 175 centimètres.
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Vitesse, pénétration, justesse, vision du jeu et même shoots à 3-points (2/2), T.J. Shorts avait sorti toute sa panoplie. 30 points à 12/17, 5 rebonds, 12 passes décisives et 1 interception en seulement 26 minutes, cela donne un record égalé cette saison à l’évaluation (42, comme le Portelois Jack Nunge) et sa meilleure performance historique en Betclic ÉLITE, lui le MVP, tout proche de sa référence absolue en carrière (44 avec Chemnitz en décembre 2022).
Donc oui, quand on a un joueur de cette trempe, associé à un talent comme Nadir Hifi (25 points à 8/14), on peut parfois se permettre de prendre 16 points de retard. Et ce même face à l’une des quatre meilleures équipes du championnat… Sauf que Paris est conscient que cela ne passera pas toujours. « On a de gros objectifs, on veut devenir meilleurs en tant qu’équipe et on essaye donc d’être exigeants avec nous-mêmes », clame Hifi. Rendez-vous mardi soir en quart de finale de la Coupe de France contre Dijon pour voir si la leçon a bien été retenue ?
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