Deux objectifs majeurs envolés pour l’ASVEL en 72 heures : « On n’est pas à la hauteur »
La frustration de Paris Lee : l’ASVEL ne remportera ni la Coupe de France, ni la Leaders Cup
Edwin Jackson : « C’est une incroyable déception. Mais très honnêtement, aujourd’hui, on ne mérite pas de gagner. On se fait sortir au 1er tour, c’est encore une désillusion cette année. À froid, on verra les raisons mais on n’est pas à la hauteur. On n’a ni attaqué, ni défendu ensemble. Quand c’est le cas, on passe pas contre de bonnes équipes. Qu’est-ce qu’il faut changer ? Je ne sais pas. À chaud, je n’ai pas de réponse. Je suis trop frustré. Je n’ai pas envie de dire des conneries. »
Mbaye Ndiaye : « C’était vraiment compliqué dans la raquette, ils ont dominé à l’intérieur, au niveau des rebonds. C’est difficile de courir derrière le score. Et quand tu prends des paniers faciles à l’intérieur, ça te brise un peu le moral. On a essayé de pousser mais ça ne l’a pas fait. On n’a pas mis beaucoup d’intensité dès le début, on n’a pas impacté comme on le fait d’ordinaire. On a manqué d’intensité et c’est ça qui fait la différence. On avait à cœur de faire le back-to-back mais c’est le basket… On a tout donné, ça ne s’est pas fait, il faut se focaliser sur le championnat. C’est une saison un peu compliquée avec beaucoup de mouvements, de changements de coach. Nous, les joueurs, on essaye de faire le maximum sur le terrain mais ce qui se passe derrière, on ne contrôle pas. »
Pierric Poupet : « Il y a une histoire d’envie. L’impact physique, on voulait le mettre nous et c’est Nanterre qui l’a fait. Bravo à eux, c’est une belle victoire d’équipe. Il va falloir du temps piur analyser celle-ci. Je n’ai certainement pas trouvé les bons mots pour insuffler les bonnes choses. On a des choses à fixer dans notre équipe, des choses à régler : ce n’est pas facile de jouer avec beaucoup de joueurs, avec des joueurs de talent, des joueurs qui ont des CV, qui ont des pedigrees. L’histoire d’aujourd’hui, c’est que Nanterre a joué beaucoup plus en équipe, a eu plus faim que nous. Je ne pense pas mes que joueurs n’aient pas envie mais il y a certainement à un moment où on s’est égaré dans une fragilité mentale, dans une forme de frustration. Je suis sûr que mes joueurs avaient envie, à leur manière. Qu’est-ce que ça veut dire, régler des choses ? Rien de plus. Il y a des choses qui relèvent de la vie de groupe. Tout ce que je peux dire, c’est qu’on a des choses à régler, comme toutes les équipes. On a des joueurs qui reviennent de blessure alors qu’on avait appris à jouer sans : on réintègre tout le monde, il faut réapprendre à jouer ensemble.
Deux objectifs perdus en 72 jours ? Oui… Après, on garde pour objectif de toujours progresser. Mais sur des compétitions comme ça, qui plus est quand on est le tenant du titre, il faut savoir répondre présent. On ne l’a pas fait. J’en prends la responsabilité car j’ai la charge de cette équipe. Il va falloir continuer à travailler car il n’y a plus que ça à faire. Il nous reste une fin de saison d’EuroLeague à bien terminer, pas mal de matchs de championnats pour figurer au mieux. On va prendre ça comme une piqûre de rappel avec un très mauvais timing, de manière à avancer dans une meilleure direction. »
Propos recueillis à Saint-Chamond,
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