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Après 2h25 de match, Paris frôle le hold-up à Munich

EuroLeague - Deux jours après avoir terrassé le champion d'Europe, Paris a manqué de peu la semaine parfaite ! Mais sur un ultime échec de T.J. Shorts, le club de la capitale s'est incliné sur le fil chez le Bayern Munich (107-109) au bout d'un match interminable.
Après 2h25 de match, Paris frôle le hold-up à Munich

À Munich, le Paris Basketball a concédé sa troisième défaite en quatre matchs d’EuroLeague

Crédit photo : Julie Dumélié

C’était écrit… À 107-108 avec l’ultime possession en main, T.J. Shorts allait mettre ce dernier lay-up, qui allait offrir au Paris Basketball la première victoire de son histoire à l’extérieur en EuroLeague ! Après tout, comment pouvait-il en être autrement, tant le nouveau roi du basket parisien faisait ce qu’il voulait (22 points et 9 passes décisives) pour son retour en terre allemande, là où il a tant brillé avant de mettre la Betclic ÉLITE et l’EuroCup à feu et à sang avec Paris ?! Et de fait, les joueurs de Tiago Splitter allaient parapher un incroyable come-back, eux qui étaient encore dans les cordes à 53 secondes du buzzer final (101-106).

59 points pour le duo Napier – Edwards

Mais pour une fois, T.J. Shorts a mal porté son nom. Le succès au bout des doigts, le lutin californien est resté trop court, bien contesté par un alter-ego au palmarès des MVP de Betclic ÉLITE, Devin Booker (21 points à 9/11 et 7 rebonds). Et Paris a manqué un hold-up historique, au bout de l’interminable nuit bavaroise, rendue insupportable par d’intempestifs ralentis vidéos qui ont étiré le match à 2h25 de temps effectif ! « Je suis triste pour T.J. tant c’est un leader et un joueur exceptionnel », lâchait Tiago Splitter au buzzer final.

On dira, aussi, que c’est ça, l’apprentissage du haut niveau… Alors que le Paris Basketball n’a que deux semaines de vécu en EuroLeague, l’équipe de la capitale a pu entrevoir les petits détails qui la séparent encore du gratin européen à Munich. Pour leur premier back-to-back, 48 heures après un exploit contre le Panathinaïkps Athènes, les Franciliens n’ont pas démérité à Munich mais il faut être capable de faire beaucoup dans tous les aspects qui permettent de gagner des matchs de haut niveau. À commencer par la défense, incapable enrayer les formidables gâchettes Shabazz Napier (27 points à 7/11) et Carsen Edwards (32 points à 10/15) : 12/18 à 3-points en cumulé pour ces deux-là.

« Il va falloir progresser en défense »

« Notre défense a été très mauvaise », acquiesce le technicien brésilien. « On a laissé leurs scoreurs prendre leurs aises, ils ont shooté bien trop facilement. Il va falloir progresser dans ce domaine. »  Il aurait également fallu gommer ces quelques infimes erreurs comme Nadir Hifi qui se précipite trop en contre-attaque et balance une passe hâtive vers Sebastian Herrera, vite punie par un tir primé de Shabazz Napier (89-94, 36e minute), ou T.J. Shorts qui saute bien trop facilement sur une feinte du même Napier, ouvrant la voie à un tir crucial (101-106). On jettera également un voile pudique sur la différence aux lancers-francs : 16/24 pour Paris, contre 21/22 pour le Bayern. Mais cette rencontre, conclue avec 216 points marqués sans prolongation (109-107 pour les hommes de Gordon Herbert), aura peut-être aussi esquissé quelques prémices du basket de demain, fait d’intensité et de tempo élevé. Et à ce petit jeu-là, Paris est au niveau. Sauf que la saison pourrait vite prendre une mauvaise tournure si les vice-champions de France n’apprennent pas à gagner les matchs à leur portée.

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