[Rediffusion] Aleksej Nikolic, le Chalonnais qui a assuré le titre de champion d’Europe de la Slovénie
Mise à jour : En mars 2021, à l’aube de son quatrième match de Betclic ÉLITE avec le BCM Gravelines-Dunkerque, nous avions rencontré Aleksej Nikolic, qui nous avait conté l’intégralité de son parcours, de la Slovénie jusqu’au Nord de la France. Alors qu’il vient de s’engager à Chalon-sur-Saône pour la saison 2023/24, nous vous proposons la relecture de cet article.
(Article d’origine, 31 mars 2021) Sinan Erdem Dome, Istanbul, 17 septembre 2017, finale de l’EuroBasket entre la Slovénie et la Serbie. Il ne reste plus que quatre minutes à jouer et les deux nations sont dos à dos : 80-80. Pourtant, la dynamique ne plaide pas en faveur des Slovènes : ils ont dilapidé une avance de douze points (59-47), le prodige Luka Doncic est sorti à cause d’une blessure à la cheville dans le troisième acte et Goran Dragic, qui évoluait à un niveau irréel jusque-là (35 points), ne met plus un pied devant l’autre, victime de crampes. Alors, en lieu et place du MVP, c’est un petit jeune de 22 ans, répondant au nom d’Aleksej Nikolic, qui est appelé à prendre la relève pour emmener sa nation vers son premier titre continental (93-85). « C’était surréaliste », sourit-il trois ans et demi plus tard, survêtement du BCM Gravelines-Dunkerque sur le dos dans la salle de restaurant d’un hôtel de Bourg-en-Bresse. « Je me souviens de la fin d’un temps-mort, je vois que quatre gars retournent sur le terrain, mais pas Goran, et coach Kokoskov me regarde : « Mais vas-y, tu joues, Goran ne peut plus. » Je ne savais pas qu’il était out pour de bon. »
Les lancers-francs d’une vie…
Forcément un immense accélérateur de stress ? « Pas tant que ça, tout s’est passé trop vite, je n’ai pas trop réfléchi », balaye-t-il. En revanche, les 7 000 Slovènes présents dans l’enceinte stambouliote et les millions scotchés devant leur téléviseur au pays (la cérémonie de médailles a marqué le pic d’audiences historique jamais enregistré en Slovénie tous programmes confondus) ont eu tout le temps de se faire un sang d’encre. « Nous étions forcément très inquiets », admet Tilen Jamnik, journaliste pour MMC RTV Slovenija. « Personne ne pensait que les trois extérieurs dans le money-time seraient Nikolic, Prepelic et Blazic. » Mais peu importe qui était sur le terrain, cette sélection slovène avait une force particulière, un poncif régulièrement répété qui prend ici toute sa signification. « Tous les joueurs se faisaient tellement confiance », explique Nikolic. « Que ce soit Dragic ou le douzième homme, nous savions que celui sur le parquet allait prendre la bonne décision pour l’équipe. C’est ce qui nous a rendus unique cet été-là. »
Et sans le fabuleux duo Dragic – Doncic, avec un immense enjeu au bout des doigts et une légende à écrire, le money-time de cet attelage de substitution fut la définition d’une vraie alchimie collective. « Tout le monde a contribué, c’est un mélange d’actions de plusieurs joueurs qui a cimenté notre victoire : Klemen Prepelic a marqué sur un énorme jump-shot et a provoqué trois lancers-francs, Anthony Randolph y est allé de son and-one, Gasper Vidmar a contré Bogdanovic, Jaka Blazic a bien défendu et a rentré ses lancers-francs », énumère Ali Nikolic. Et lui-même dans tout ça ? Déjà sacrément précieux en début de quatrième quart-temps au moment de voler le ballon dans les mains de Marko Guduric et de provoquer une faute antisportive pour faire passer le score de 71-67 à 75-67, il a su gagner ses duels défensifs avec Vasilije Micic et Bogdan Bogdanovic puis a sécurisé la médaille d’or par un 2/2 sur la ligne de réparations à 35 secondes du buzzer final (88-82). « Je n’avais pas le bras qui tremblait sur ces deux lancers-francs, j’avais confiance en mon shoot. C’était un défi de disputer cette fin de match mais c’était surtout un moment génial. Cela faisait tellement longtemps que notre pays voulait décrocher une médaille et nous avons directement gagné l’or, c’était exceptionnel. Tout le monde s’est senti comme un héros. » Et lui avait de bonnes raisons d’en être un, lui le meneur de secours qui a su conduire la Slovénie jusqu’au toit de l’Europe (4 points, 3 rebonds, 2 passes décisives et 1 interception pour 10 d’évaluation en 12 minutes). De quoi faire oublier les crampes de Goran Dragic. « Il s’est tellement bien débrouillé sous la pression », apprécie Tilen Jamnik. « Chapeau à Kokoskov d’avoir cru en tous ses joueurs et d’avoir eu le courage d’impliquer tout le monde car je pense que 99% des coachs auraient essayé de forcer l’affaire avec Dragic. »
Si haut, si vite…
Aleksej Nikolic champion d’Europe à 22 ans en se retrouvant aux manettes du money-time de la finale, c’est le symbole de quelqu’un qui a toujours su tout faire plus vite que les autres. Peut-être à cause d’une vocation née dès le plus jeune âge… « J’étais presque destiné à devenir basketteur », raconte-t-il. « Mes parents m’ont tout de suite mis un ballon entre les mains. J’ai toujours su que je voulais en faire mon métier, rien d’autre ne m’intéressait. » L’identité du paternel y est pour beaucoup : David Nikolic, ex-professionnel et assistant d’Ales Pipan à la tête de la Slovénie entre 2004 et 2006. « Chez nous, il y avait toujours du basket à la télé. Je regardais tous les matchs de l’Olimpija Ljubljana et de l’équipe nationale avec mon père. C’est une vraie passion familiale. » De fait, si les parents tiennent aussi un restaurant à Postojna, leurs deux fils feront carrière grâce à la balle orange puisque Mitja Nikolic (30 ans) évolue actuellement en deuxième division italienne à Treviglio, après avoir connu les honneurs de la sélection slovène lors de l’EuroBasket 2015.
Ainsi, le récit du parcours d’Aleksej Nikolic (1,91 m, 26 ans), c’est l’histoire d’une précocité déconcertante pour franchir n’importe quelle étape. À 16 ans, il s’exile déjà, direction la Bosnie-Herzégovine, motivé par la perspective de disputer l’EuroLeague juniors avec le Spars Sarajevo, « un super club pour un jeune joueur. » Il y remportera son premier trophée professionnel à 18 ans : la deuxième division bosnienne. À 19 ans, en 2014, il débute sous le maillot slovène, l’occasion de partager fugacement le terrain (4 minutes) avec Derrick Rose, Kyrie Irving, Klay Thompson, DeMar DeRozan et Andre Drummond en quart de finale de la Coupe du Monde contre les États-Unis (76-119). « Jouer contre la Dream Team (sic), c’était incroyable, des souvenirs qui resteront pour toujours. » À 20 ans, il découvre l’élite européenne avec Bamberg et fêtera sa première titularisation le 24 mars 2016 face au CSKA Moscou. Contre le futur champion d’Europe , il joue 14 minutes (pour 5 points et 2 passes décisives) et participe à l’exploit du club allemand (91-83).
L’apprentissage en accéléré vs. l’envie de sortir de l’ombre
Le reflet de trois campagnes continentales où il assume avec sobriété le rôle d’un second meneur, apparaissant à 51 reprises sur les parquets d’EuroLeague (2,4 points et 1,4 passe décisive en 10 minutes de moyenne entre 2015 et 2018). Bamberg, ou une formidable pépinière avec un coach qui marque profondément le jeune Slovène : « J’ai signé là-bas pour Andrea Trinchieri », indique-t-il. « Je le suivais avec la Grèce ou l’UNICS Kazan et c’est un entraîneur dont j’aimais beaucoup le style et les systèmes de jeu. C’est durant mes trois années à Bamberg avec lui que j’ai vraiment appris le basket de haut-niveau. J’ai aussi beaucoup progressé individuellement, juste en m’entraînant avec des gars comme Nicolo Melli, Nikos Zisis, Darius Miller, Brad Wanamaker, Janis Strelnieks, Fabien Causeur, Leon Radosevic, Daniel Theis… »
Enfin, à 23 ans, déjà double champion d’Allemagne (2016 et 2017) et vainqueur de la Coupe d’Allemagne en 2017, Ali Nikolic réalise son rêve d’enfance en rejoignant les rangs du Partizan Belgrade. « J’ai grandi en tant que supporter du Partizan. J’ai toujours aimé les supporters et l’esprit du club, avec tous ces jeunes joueurs responsabilisés. Quand je regardais leurs matchs à la télé, je me disais que c’était ça que je voulais. » Et la réalité fut à la hauteur de ses attentes. « Jouer au Pionir, se battre sur le terrain devant les supporters du Partizan, c’est incroyable. Hormis les finales, les meilleurs matchs auxquels vous pouvez espérer participer sont les derbys Partizan – Red Star. Il n’y a même pas de débat là-dessus. »
Toutefois, à enfiler des trophées et des matchs mémorables aussi jeune, Aleksej Nikolic s’en oublierait presque. « Que ce soit à Bamberg, au Partizan ou avec la Slovénie, il a toujours été la deuxième ou troisième option au poste 1 », pointe Tilen Jamnik. « Il n’a jamais rien forcé, a constamment évolué sous contrôle mais il n’a jamais apporté un vrai surplus offensif. » Dans cette optique, partir en prêt à Trévise en 2019/20 l’a énormément aidé. Pour la première fois de sa carrière, le vainqueur de la Coupe de Serbie 2019 s’est retrouvé propulsé leader d’une équipe. Tout juste promu en Lega, le club vénète évite les frayeurs de la zone rouge grâce notamment à la belle activité de son meneur slovène (10,8 points à 41%, 3,7 rebonds et 4,8 passes décisives pour 13,1 d’évaluation en 29 minutes). « J’ai eu le rôle que je voulais et j’ai engrangé beaucoup de confiance en attaque à Trévise », résume-t-il. Assez pour revenir au Partizan et s’imposer comme le maître à jouer de son club de cœur, pensait-on alors. Mais une opération de la hanche l’été dernier et des désaccords autour de sa rééducation ont eu raison de sa volonté de défendre le maillot noir et blanc.
Le formidable coup du BCM :
« Son QI basket est énorme »
Une magnifique opportunité pour le BCM Gravelines-Dunkerque, lassé des atermoiements de Corey Davis Jr. (en pleine désertion aux États-Unis), qui n’a pas tergiversé dès que Nikolic a été libéré de son engagement à Belgrade. « J’avais déjà soumis son nom à Olivier Bourgain l’été dernier », narre Serge Crevecoeur, l’entraîneur maritime. « En février, j’ai étudié plein de profils mais il y avait toujours un prétexte pour ne pas aller au bout. Mais dès qu’on m’a dit qu’Ali était sur le marché, on a directement mis le paquet pour l’avoir. Il était emballé par le projet et le rôle ». 48 heures à peine de négociations ont suffi, selon le joueur, qui ajoute que les motivations des deux parties étaient « exactement les mêmes », à savoir l’enchaînement des matchs. Après exactement un an sans jouer, l’ancien prospect du Zlatorog Lasko a été séduit par la perspective de disputer 24 rencontres en quatre mois tandis que le BCM avait bien besoin d’une rotation supplémentaire pour faire face à un tel calendrier.
Un mois seulement après son arrivée à Sportica, ce mariage est déjà une réussite. « Vous voyez qu’on a eu raison », glisse malicieusement Serge Crevecoeur. En terme de statistiques, déjà : en quatre matchs de Jeep ÉLITE, Nikolic tourne à 17,3 points à 58% aux tirs, 3,5 rebonds et 3,5 passes décisives pour 18,5 d’évaluation en 30 minutes de moyenne. Au niveau du bilan, ensuite : avec sa recrue slovène, Gravelines-Dunkerque a déjà validé trois succès, dont un dernier marquant à Bourg-en-Bresse. Enfin (et surtout), c’est l’impression visuelle qui frappe : Nikolic stabilise l’équipe nordiste, apporte de la sérénité, de la maîtrise et constitue une vraie plus-value pour le BCM, tant dans la création pour les autres que dans la menace au shoot (15/24 à trois points, soit 62,5%). « C’est un jeune joueur, mais qui est déjà très expérimenté », acquiesce le technicien belge. « C’est un leader dans les moments importants, qui a beaucoup d’expérience dans la gestion du money-time, quelqu’un capable d’aller chercher les petites fautes ou de tenir le ballon quand il le faut. Son QI basket est énorme. Ce qu’on ne dit pas assez, c’est que c’est aussi un magnifique défenseur. Il est toujours là où il faut, il anticipe, il ne fait pas d’erreur. Il n’est pas mauvais du tout non plus sur la balle mais c’est sa défense hors-ballon, où il est sur toutes les aides, qui m’impressionne le plus. »
Des éloges qui convoquent indirectement le souvenir d’une soirée à Helsinki, en septembre 2017 (évidemment), où Aleksej Nikolic avait fait vivre un calvaire à Thomas Heurtel lors du premier tour du championnat d’Europe. Une véritable intelligence de jeu qui lui a permis de s’ajuster très rapidement à un nouveau style de basket. « La Jeep ÉLITE est le championnat le plus athlétique d’Europe, je vous le garantis à 100% », assure-t-il. « Je vois vraiment la différence avec ce que j’ai connu auparavant. Ça court et ça saute dans tous les sens. Je vais m’habituer mais je n’ai pas de problème avec ça de toute façon, c’est intéressant de voir d’autres types de basket. »
Désireux de ramener le BCM Gravelines-Dunkerque sur la scène des playoffs, quand bien même ceux-ci pourraient prendre la forme d’un Final 8 expéditif auquel il ne serait alors pas sûr de prendre part en raison de son « rêve » de participer aux Jeux Olympiques de Tokyo cet été, le Slovène sera l’une des attractions de la deuxième partie de saison, aussi grâce à sa doublette extrêmement complémentaire avec Briante Weber. Deux personnages bien différents – même si « deux supers gamins, très gentils et respectueux » selon Serge Crevecoeur –, deux styles de jeu aux antipodes mais surtout deux bons joueurs qui n’ont pas tardé à développer de belles affinités. « C’est l’eau et le feu », se félicite l’ancien entraîneur de l’Élan Béarnais. « Ce sont deux joueurs capables de scorer, de créer pour l’autre, de pénaliser le déplacement défensif de l’adversaire… C’est fort. Weber amène de la folie tandis que Nikolic met le frein à main. Défensivement, Weber met la pression sur le ballon, cherche l’interception à tout prix tandis que Nikolic est brillant dans son positionnement. Ils se complètent très bien et on a un bel équilibre avec eux. » Soit l’une des meilleures associations du championnat de France sur les lignes arrières, avec deux joueurs qui peuvent évoluer indifféremment sur les postes 1 et 2, bien épaulé aussi par un Lucas Bourhis à propos de qui Serge Crevecoeur se montre tout aussi dithyrambique.
L’EuroLeague dans le viseur
Auteur de son meilleur match en carrière professionnelle la semaine dernière à Bourg-en-Bresse (21 points à 6/11, 5 rebonds, 6 passes décisives et 2 interceptions pour 27 d’évaluation en 32 minutes) – si l’on excepte ses années bosniennes ou ses détours en deuxième division allemande, avec le club satellite de Baunach, où l’adversité n’était pas la même –, Ali Nikolic semble être capable de continuer à étoffer, sous les couleurs gravelinoises, le costume de leader qu’il a commencé à se créer la saison dernière à Trévise. « Je crois qu’il a fait le bon choix en venant à Gravelines », souligne Tilen Jamnik. « Cela va lui permettre de lui franchir un nouveau cap, surtout en terme de confiance offensive. » C’est du moins le plan de Serge Crevecoeur, ravi de lui confier un « maximum de confiance, de sérénité et de responsabilités », à la tête de son escouade. « Il me le rend bien », savoure-t-il.
Le problème, quand on a connu tellement d’accomplissements aussi vite, c’est qu’on sait qu’il sera difficile de faire mieux. Pour Nikolic, comment espérer dépasser le fait d’avoir contribué à décrocher le premier titre de champion d’Europe de son pays ? « C’est certain qu’affronter la Serbie en finale de l’EuroBasket ou Limoges en Coupe de France sont des matchs incomparables mais ce n’est pas comme si j’allais me contenter d’un seul titre. Je joue au basket car j’aime trop ce sport, tout simplement. Ça me motive pour m’améliorer, pour gagner, pour rejouer des rencontres autant de pression. Le feu en moi brûle toujours et j’ose espérer que les plus grandes heures de ma carrière sont encore devant moi. » En l’occurrence, faire mieux passera sûrement par le fait de retrouver l’élite du basket européen, tant en club qu’en sélection, mais dans un rôle principal cette fois. « Je veux évidemment retourner en EuroLeague », dit-il sans détour. « C’est pour ça que j’ai choisi de venir à Gravelines, où je vais pouvoir m’améliorer physiquement et techniquement. Ma motivation est de retrouver le plus haut niveau, j’y travaille quotidiennement. »
Du haut de ses 26 ans, Aleksej Nikolic semble effectivement posséder à la fois les capacités et la marge de progression nécessaires pour se frayer un nouveau chemin vers le gotha continental. « À Bamberg, il a toujours répondu présent quand on lui a donné sa chance en EuroLeague, à tel point que c’était injuste qu’il n’ait pas eu plus de temps là-bas ou au Partizan », regrette Tilen Jamnik. « Je pense qu’il est déjà au niveau EuroCup mais il peut encore largement se développer et jouer beaucoup mieux que ça, surtout que c’est vraiment un gros travailleur. Il est capable de devenir un meneur EuroLeague à terme. Il ne sera sûrement pas le poste 1 qui tournera à 15 points de moyenne, mais il peut être un meneur efficace et fiable à ce niveau. » Sûrement devra-t-il repasser par l’EuroCup, où il n’avait d’ailleurs pas démérité avec le Partizan en 2018/19 (8,3 points à 48% et 2,6 passes décisives en 21 minutes), mais l’EuroLeague semble bien être un objectif réaliste. « C’est clair qu’il a les qualités pour y retourner », embraye Serge Crevecoeur. « C’est un super joueur, il a le physique, l’intelligence de jeu… Il faudra qu’il tombe sur un coach qui osera lui redonner sa chance mais c’est certain qu’il peut prétendre à cela. » Avant de conclure dans un sourire… « Mais il ne faut pas trop le dire, on aimerait bien le garder un peu à Gravelines. » Où l’on continuera quoiqu’il arrive à lui parler d’Istanbul 2017, où l’on continuera de se remémorer cette sublime finale rien qu’en le voyant jouer, mais où lui continuera surtout de travailler pour espérer re-shooter un jour des lancers-francs aussi importants que ses deux tirs dans la dernière minute d’une ruée vers la médaille d’or…
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