À Denain, le BCM Gravelines-Dunkerque retrouve un peu le sourire…

Anodin sur le papier, ce 1/32e de finale de Coupe de France revêtait d’une grande importance pour le BCM Gravelines-Dunkerque. En proie à de grands doutes avec une dernière place en Betclic ELITE et aucune victoire au compteur (au même titre que Boulogne-Levallois), les hommes de Sébastien Devos étaient venus trouver un peu de confiance dans le Hainaut. Chose faite avec ce succès 61-84.

« On essaie, avec Frédéric (Wiscart Goetz) de réagir à une situation dont nous ne sommes pas maitres. Les gars ont un peu la tête dans le guidon. Cette victoire fait plaisir, c’est ce qu’on attendait depuis quelques semaines pour créer un déclic, basculer dans le positif. Malgré tout on est humble. »

Les maritimes ont surtout mis la main sur la 2e mi-temps avec une défense retrouvée (seulement 26 points pris), eux qui encaissent en moyenne 84 points par match depuis le début de saison. Bien aidé, il faut le dire, par une équipe de Denain qui a oublié son collectif et vite baissé la tête au retour des vestiaires. Côté joueur, Hans Vanwijn a redressé la tête avec 16 points, 16 d’évaluation en… 16 minutes. Là aussi, un déclic ?

« J’ai trouvé une énergie positive chez les joueurs. Avec une vraie envie de se battre, de se projeter. Quand on est dans cette situation, ce sont les seules choses qui nous permettent d’avancer. Défensivement, nous avons montré de belles choses après la pause. Depuis des semaines, on explique aux joueurs qu’il faut davantage contesté les tirs. Sans ça, on a cette tendance a baissé la tête. »

Pour autant, Gravelines-Dunkerque reste une équipe « malade » et l’adversité promet d’être bien plus relevée samedi face à l’épatant promu saint-quentinois.

« Depuis le début de saison, on n’a pas toujours les mêmes joueurs au même niveau. Aujourd’hui, on a réussi à trouver une énergie collective. Est-ce un déclic ? Je l’espère ! Saint-Quentin se présente face à nous samedi. C’est un jeu propre, cohérent, une des meilleures équipes depuis le début de saison. »

À Denain,