À Cholet, au tour du jeune Léopold Levillain d’entrer dans la rotation : « Ce n’est que le début »
Léopold Levillain, ici au contre sur Prkacin.
La belle histoire de Cholet Basket en cette saison 2024-2025 est composée de chapitres individuels tout aussi réjouissants. Le dernier en date pour finir cette fin d’année 2024 est celui de Léopold Levillain, jeune Espoir que Fabrice Lefrançois a intégré dernièrement à sa rotation.
« Je ne pensais pas forcément réussir à impacter comme ça le collectif »
Lancé dans le grand bain contre Dijon en début de semaine (12 minutes), Leopold Levillain a de nouveau connu la joie de fouler le parquet contre Nanterre samedi 22 décembre. Et l’intérieur a une nouvelle fois délivré de bonnes minutes pour CB, réalisant sa première prestation significative chez les pros (4 points à 2/4 aux tirs, 3 rebonds et 2 contres).
Avec un temps de jeu légèrement supérieur au match contre la JDA (15 minutes), le Montpelliérain a donné de bons relais dans une raquette choletaise perturbée par les fautes (4 pour Vautier, Wheealer, Ebou-Ndow) et dépourvue de Jamuni McNeace. Au micro de Ouest-France, Léopold Levillain a confié sa réaction après cette 3e sortie réussie chez les professionnels.
« Je pense que j’ai mieux terminé le match que je ne l’ai commencé », analysait-il. « Donc oui satisfait, forcément mais surtout parce qu’on a réussi à gagner. J’ai réussi à scorer cette fois, mais c’est vraiment du bonus, ce n’est pas ce qu’on me demande de faire. Ce qui compte, c’est de défendre dur et apporter de l’énergie. »
Avec seulement cinq années de basket derrière lui et surtout un gros passé d’ancien joueur de rugby (jusqu’au niveau national avec Nîmes), Léopold Levillain vit donc une progression accélérée avec Cholet. L’ancien joueur du Stade Toulousain Basket, qui a rejoint l’Académie Gautier cette saison, est satisfait d’avoir d’ores et déjà un bon impact sur le collectif.
« Je ne crois pas que j’avais des attentes particulières, pour être très honnête. Après, je ne pensais pas forcément réussir à impacter comme ça le collectif. Quand tu es jeune, tu penses d’abord à toi, à jouer du mieux que tu peux. »
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