Vincent Collet n’est pas (encore ?) confirmé à la tête des Bleus pour 2024
Dans les couloirs du Sinan Erdem Dome, en 2017, Jean-Pierre Siutat n’avait même pas attendu trois heures avant de maintenir Vincent Collet en poste après l’élimination prématurée de l’équipe de France en 1/8e de finale du championnat d’Europe, l’autre échec majeur du sélectionneur normand à la tête des Bleus, quoique moins flagrant que cette Coupe du Monde. Six ans plus tard, si l’issue ne sera sans doute pas différente, la méthodologie, ou la communication, a évolué. Trois jours après le fiasco de Jakarta, l’ancien entraîneur des Metropolitans 92 n’est pas confirmé à la tête de l’équipe de France pour les Jeux Olympiques de Paris, contrairement à Jean-Aimé Toupane, « a priori » toujours en poste auprès des féminines l’an prochain.
« [L’avenir de Vincent Collet] fait partie des dossiers que l’on va ouvrir », a certifié le président de la fédération, Jean-Pierre Siutat, au cours d’un point presse tenu ce mercredi matin en Indonésie, promettant de « tout regarder et de ne pas mettre la poussière sous le tapis ». Une décision sera prise d’ici le 10 octobre, date butoir décidée en interne à la FFBB afin de tirer les leçons de ce raté et décider du plan de bataille pour les JO. « Pour l’instant, aucune décision n’a été prise sur personne, Vincent Collet y compris », a confirmé Boris Diaw, le manager général de l’équipe de France. « S’il peut être remis en question ? On peut tous l’être. On est tous remis en question, n’importe quelle personne du staff peut être remise en question. On a fonctionné comme cela chaque année. Mais à l’heure actuelle, ce n’est pas le cas. » Censé être à plein temps pour la FFBB la saison prochaine, le champion d’Europe 2013 est sous contrat jusqu’en 2024.
La possibilité d’un coach étranger ?
Si l’hypothèse de voir Vincent Collet coacher l’équipe de France en 2024 demeure largement la plus élevée, c’est aussi parce qu’il n’y a pas de successeur évident qui sort du lot. Seul le nom de Frédéric Fauthoux surnage, sans réellement se placer en évidence pour le moment. De quoi poser la question de l’arrivée d’un sélectionneur étranger ? « On ne s’interdit jamais rien », a répondu Jean-Pierre Siutat. « Pour les filles, nous avons bien été en contacts très avancés avec des coachs étrangers (avant d’embaucher Jean-Aimé Toupane, ndlr). Nous sommes ouverts à tout. L’important, c’est la performance. » Si Larry Brown a refusé le poste en 2009, l’année de l’arrivée de Vincent Collet, un seul technicien étranger a dirigé l’équipe de France : l’Américano-Lituanien Michael Ruzgis, éphémère sélectionneur entre 1946 et 1947. Un autre temps…
À Jakarta,
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