De retour en EuroLeague après quinze ans d’absence, la Virtus Bologne n’avait pas été épargnée par Monaco, le 7 octobre dernier (66-83) lors que la Roca Team faisait son premier pas vers son rêve de Final Four. Cinq mois plus tard, les joueurs de Sasa Obradovic sont dans les temps de passage espérés et l’ont emporté face aux Italiens (81-68) ce jeudi soir. À cinq matches de la fin de la saison régulière, le ticket pour les playoffs est quasiment acquis et les Monégasques sont installés dans le top 4, synonyme d’avantage du terrain en quarts de finale. Si le ciel semblé dégagé sur le rocher, un seul nuage ternit celui-ci : Mike James manque à l’appel. La star Monégasque n’a pas pris part à la rencontre en raison de sa suspension après une sortie un peu trop arrosée après sa victoire face au Panathinaïkos. En son absence, Elie Okobo et Jordan Loyd ont fait tourner la boutique et ont permis à la Roca Team de s’imposer face à Bologne à Gaston Médecin.
Le duo Okobo – Loyd à la baguette
Pourtant, en première période, les Monégasques ont dû faire face à la force collective des Italiens. Les visiteurs du soir auraient même pu prendre le large à la suite d’un tir à trois points de Marco Belinelli (31-26, 134). Mais ils ont connu un trou d’air (0 point inscrit en 6 minutes) qui a permis aux Monégasques de revenir et de virer en tête à la pause (41-37). Le début de la fin pour la troupe de Milos Téodosic (10 points et 8 passes décisives) qui a subi les assauts d’une Roca Team adroite dans le troisième quart (9/13, 69,2 %), qui ne s’est pas fait prier pour inverser la tendance et prendre 10 points d’avance avant d’entrer dans l’ultime acte de la partie (63-53, 30’). Un Elie Okobo taille patron s’est élevé dans les moments opportuns en attaque comme en défense, où le Bordelais est monté plus haut que Tornike Shengelia et l’a contré. Jordan Loyd (15 points à 3/6 à 3-points, 4 rebonds, 3 passes décisives et 1 interception) a joué a merveille sa partition et le duo Donatas Motiejunas (12 points et 2 rebonds) – Donta Hall (13 points et 7 rebonds) a fait le boulot a l’intérieur.
Un calendrier clement pour le sprint final
En somme, une affaire rondement menée par Monaco qui s’est appuyé sur son collectif et surtout une défense intraitable (seulement 46 points encaissés dans les 3 derniers quarts-temps) pour l’emporter et conforter sa quatrième place au classement. Au contraire de ses principaux concurrent, la Roca Team disposera d’un agenda « allégé » avec aucun choc face à un concurrent direct pour le top 4 alors que le Real Madrid et Fenerbahçe en découdront le 29 mars. Après Bologne, Sasa Obradovic et ses hommes recevront Valence, en ballottage défavorable pour les playoffs. Ainsi, la réception du Partizan Belgrade (6e, le 6 avril) et l’ultime déplacement chez l’Anadolu Efes Istanbul (9e, le 13 avril), double tenant du titre en péril après sa défaite face au Partizan Belgrade ce jeudi soir (84-97), apparaissent comme les derniers tests sur la route des monégasque, qui vont bel et bien se faire une place au soleil pour la deuxième année consécutive en EuroLeague.
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