Une victoire grecque aux multiples conséquences : le Brésil presque qualifié, l’Espagne au bord du gouffre
Nick Calathes et la Grèce peuvent encore rêver des quarts de finale
Un buzzer final et deux équipes frustrées. Voire peut-être même trois… D’un côte, évidemment l’Australie, qui a perdu une occasion de valider son billet pour les quarts de finale. De l’autre, la Grèce, certes victorieuse (77-71) mais passée à un panier de la qualification directe, avec deux dernières possessions mal gérées. Un ballon qui n’arrive jamais dans les mains de la star Giannis Antetokounmpo (20 points à 8/11, 7 rebonds et 6 passes décisives) pour finalement terminer dans les mains des deux plus mauvais shooteurs de la ligne arrière, Thomas Walkup et le Monégasque Nick Calathes. Après avoir compté 19 longueurs d’avance, les Grecs (qui devaient gagner de huit points pour se hisser dans le Top 8, ou de dix pour terminer deuxième) ont de quoi être frustré.
Mais il y a aussi l’Espagne… La Roja est la grande perdante de ce résultat, désormais condamnée à l’emporter contre le Canada pour survivre. Pour les champions d’Europe, l’affaire est même désormais ou tout blanche, ou toute noire. Une victoire et c’est la première place, une défaite et c’est la dernière place. L’histoire nous a appris à ne jamais parier contre les Espagnols mais il y a meilleur adversaire que le Canada pour jouer sa vie.
En revanche, il y a tout de même une nation heureuse. C’est le Brésil, large vainqueur du Japon plus tôt dans la journée (102-84), désormais presque qualifié en qualité de meilleur troisième. Le scénario qui élimine les Auriverde est hautement improbable. Un bonheur que les hommes de Vassilis Spanoulis ne connaîtront pas ce vendredi, peut-être samedi soir. Pour cela, il faudra miser sur une défaite du Soudan du Sud de trois points, ou plus, face à la Serbie.
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