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« Très peu de grandes dans les autres équipes » : Jean-Aimé Toupane explique la non-sélection d’Helena Ciak

Alors que Pauline Astier et Héléna Ciak ont été les deux dernières joueuses coupées de l'équipe de France qui va s'envoler pour Ljubljana lundi afin de démarrer l'EuroBasket 2023, le sélectionneur Jean-Aimé Toupane a détaillé les raisons de sa décision samedi soir en amical à l'issue de la victoire contre la Grande-Bretagne.
« Très peu de grandes dans les autres équipes » : Jean-Aimé Toupane explique la non-sélection d’Helena Ciak
Crédit photo : Guillaume Poumarède

Avant la rencontre amicale contre la Grande-Bretagne à Bourg-en-Bresse (76-54), Jean-Aimé Toupane a livré sa liste des 12 joueuses retenues pour l’EuroBasket 2023. Si l’absence de Pauline Astier n’a pas réellement fait débat, en raison de sa blessure récurrente à la cheville, même si cela ne risque pas de compenser le déficit de création, le sort réservée à l’historique Helena Ciak a été plus commenté. Cadre des Bleues depuis dix ans avec 137 sélections au compteur, l’intérieure de l’ASVEL (1,97 m) est la dernière coupée par le technicien tricolore. En conférence de presse à Ékinox, il a justifié sa décision par une volonté de s’adapter au small-ball des adversaires.

« C’est un choix de coach », a-t-il dit, dans des propos retranscrits par Basket Europe. « Concernant Helena (Ciak), nous sommes dans un contexte européen avec très peu de joueuses de très grande taille. Prenez l’Espagne par exemple, il n’y a qu’une seule grande mais elle joue au large. Plusieurs de nos joueuses polyvalentes vont jouer à l’intérieur et le fait qu’Helena soit une vraie 5, proche du panier, avec un peu moins de mobilité que les autres, a motivé mon choix. Mais c’est un choix pour cette campagne. Ça ne veut pas dire qu’elle ne sera pas dans les prochains rassemblements. C’est un choix de coach beaucoup plus stratégique car on a des postes 2 qui jouent 3, des postes 3 qui jouent 4, tout est décalé pour amener de la densité sur ces postes 3-4. Est-ce le contexte du pauvre ou le contexte général ? Je n’en sais rien. Mais c’est notre choix. On aurait aussi pu ne pas regarder les autres équipes. Mais prendre une grande pour la mettre en difficulté sur des petites et ne la faire jouer que 5 minutes, ça ne vaut pas le coup.

Quant à Pauline (Astier), c’est celle qui s’est le moins entraîné. Elle était en délicatesse avec sa cheville. Notre staff médical a fait un travail extraordinaire pour essayer de la remettre sur pied. Mais, dans une logique de compétition où nous allons jouer six matches pratiquement tous les jours, je ne voulais pas prendre de risque. Je préférais prendre une joueuse totalement valide. Mais, dans le futur, Helena et Pauline reviendront. »

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