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Tidjane Salaün commence doucement à trouver ses marques : « Je me sens plus à l’aise avec mon corps »

NBA - Alors que les deux-tiers de la saison approchent, Tidjane Salaün a fait le point sur ses progrès en tant que rookie, et notamment sur un passage de deux semaines en G-League qui lui a donné confiance.
Tidjane Salaün commence doucement à trouver ses marques : « Je me sens plus à l’aise avec mon corps »

Le Français est de plus en plus invité aux conférences de presse, signe de ses bonnes performances

Crédit photo : Charlotte Hornets

Tidjane Salaün (2,05 m, 19 ans) vit un début de carrière moins évident que ses deux compatriotes draftés dans le Top 6. Le rookie des Charlotte Hornets crève moins l’écran que Zaccharie Risacher (2,05 m, 19 ans) et Alexandre Sarr (2,16 m, 19 ans), notamment à cause d’une difficile adaptation au rythme de jeu rapide de la NBA. Mais peu à peu, il commence à trouver ses marques. Après trois mois de compétition, l’ancien choletais a été pour la première fois envoyé faire ses gammes en G-League mi-janvier. Il a passé deux semaines à s’entraîner avec le Greensboro Swarm, et a disputé quatre matchs pour des moyennes de 13,8 points (à 39,3% aux tirs dont 25,9% à 3-points), 7,8 rebonds, 1,5 passe décisive et 1,2 interception en 33 minutes. Une opportunité de jouer dans une équipe où on lui donne plus de responsabilités offensives, afin d’aider à son développement.

« Je comprends mieux comment marquer et aider mes coéquipiers »

La différence s’est faite ressentir dès la fin de cette parenthèse. En cinq matchs depuis son retour dans l’effectif NBA, Salaün tutoie les 10 points de moyenne (9,0 avec 4,8 rebonds). Il a pour la première fois dépassé les 40 points sur un échantillon de 4 matchs. Si les pourcentages ne sont toujours pas au rendez-vous – notamment à cause d’un vilain 1/12 aux tirs contre les Pistons – il est intéressant de remarquer que le rookie prend moins de tirs à 3-points en proportion. Notamment car son agressivité vers le panier est en progrès, comme l’illustre par exemple ce reverse lay-up en contre-attaque sur… Victor Wembanyama (2,24 m, 21 ans). Cette nouvelle attitude vient d’une prise de conscience physique, comme il l’a récemment expliqué dans un anglais toujours hésitant après son match à 16 points contre les Nets :

« Je me sens plus à l’aise avec mon corps. Le temps que j’ai passé en G-League m’a aidé à comprendre comment jouer de ma physicalité. Maintenant en NBA je comprends mieux comment marquer et aider mes coéquipiers. Je me sens mieux…

Le coach me donne des minutes si je joue dur en défense, et il me dit de m’amuser en attaque. Avoir un gros temps de jeu m’aide à grandir, à mieux comprendre le style NBA, que faire dans telle ou telle situation. Je commence à mieux comprendre quand faire une passe, shooter ou dribbler… »

La voie est libre aux Hornets ?

Arrivé comme le plus jeune joueur sous contrat garanti en NBA, la progression de Salaün est à envisager au long-terme. Au moment de sa Draft, les Hornets étaient conscients qu’il serait un diamant brut qu’il faudrait polir. Pourtant, il commence déjà à avoir une production brute signifiante, notamment car le staff lui offre du temps de jeu régulier. Il dépasse désormais les 5 points et 4 rebonds en 19 minutes de moyenne. Ses pourcentages sont encore très fluctuants (31,6% aux tirs dont 28,6% à 3-points), mais certains Top 10 de cette Draft comme Reed Sheppard (n°3, Rockets) et Cody Williams (n°10, Jazz) font encore pire, malgré qu’ils aient un an de plus.

Au retour du All-Star Week-End, dans une fin de saison où les Hornets vont vouloir aller chercher un haut choix de Draft, le Français devrait avoir encore plus d’opportunités de montrer ses progrès. Au vu du nombre de blessures dans l’effectif, il n’est même pas à exclure qu’il finisse la saison comme titulaire. Avec à ses côtés un Moussa Diabaté (2,08 m, 23 ans) qui lui n’en finit pas de surprendre.

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