Thomas Smallwood change de club
Thomas Smallwood retourne au CB Prat, en D3 espagnole
Revenu en Espagne après s’être distingué en Roumanie la saison dernière (14,5 points à 41% et 7,3 rebonds avec le Laguna Bucarest), Thomas Smallwood (2,13 m, 29 ans) n’a pas réussi le grand saut entre la Segunda FEB et la Primera FEB, soit la D3 et la D2.
Dominant en troisième division avec le CB Prat en 2022/23, au point de participer à la montée du club catalan (finalement non acceptée par les dirigeants), l’intérieur franco-britannique n’a pas spécialement pu reproduire le même schéma à l’échelon supérieur avec Carthagène (6,3 points à 47% et 2,3 rebonds).
« L’Espagne a été un déclic »
Tout juste libéré par son employeur, le Bordelais (né à Roanne) va ainsi retourner à Prat, où il se serait d’ailleurs bien vu rempiler en 2023, comme il l’avait expliqué à Tribune 47 l’année dernière. « J’étais assez ouvert pour rester, mais ils ne sont même pas montés au final. Pour des raisons financières et politiques. En fait, c’est la deuxième équipe de la Joventut Badalone qui est en première division. Les deux clubs sont connectés, on a joué avec des jeunes de la Joventut toute l’année. Je pense que, pour eux, ils préfèrent avoir une équipe en troisième plutôt qu’en deuxième division. »
🚨 Mercado #SegundaFEB: Thomas Smallwood regresa a la disciplina del @CBPrat
▶️ Lo hace desde el @cb_cartagena de #PrimeraFEB donde acaba de disputar la #F4CopaEspañaFEB
🗓️ 1995 | 📏 2,q3 m.
⛹️♂️ Pívot | 🌍 Francés📝 Más información ⬇️https://t.co/6PVIQxulyT pic.twitter.com/Sf3DA4m9RF
— CompeticionesFEB (@CompeticionFEB) January 30, 2025
Passé par les Espoirs de l’Élan Béarnais, rookie anonyme au Portel en 2019/20, avant de tenir un rôle de rotation à Tours (NM1) la saison suivante, Thomas Smallwood a vu sa carrière prendre une autre dimension depuis son départ de l’autre côté des Pyrénées. « L’Espagne, ça m’a plu parce qu’en tant que joueur, j’ai un profil un peu atypique pour un poste 5… C’est pour ça que ça a été difficile pour moi en NM1 aussi. Parce que la NM1, surtout sur les postes intérieurs, c’est très physique, athlétique. Ce n’est pas forcément là où je brille. C’est pour ça, je pense, que le coach avait du mal à m’utiliser en NM1. J’avais plus de mal à m’exprimer. L’Espagne, pour moi, ça a été vraiment un déclic. C’est pour ça que j’y suis allé et ça a bien fonctionné parce que c’est un championnat et un pays qui, sur le plan basket, il y a beaucoup plus d’importance sur l’aspect compréhension du jeu et technique que sur l’aspect 100% physique, athlétique. J’ai été beaucoup plus « respecté » là-bas et « apprécié » pour ce que je pouvais apporter à l’équipe. Et beaucoup mieux utilisé. J’ai pu me développer, prendre un peu confiance et me découvrir un peu sur ce que j’étais comme joueur au niveau professionnel. Les deux dernières années en Espagne, ça m’a beaucoup apporté. »
Commentaires