Première réussie pour Victor Wembanyama, Inglis et Francisco au rendez-vous

À la Panevezyo Arena, la Lituanie s’est inclinée face à l’équipe de France. Portée par un Victor Wembanyama déjà record (20 points et 9 rebonds), la France a infligé aux Lituaniens une véritable correction, en l’emportant avec le plus gros écart de l’histoire entre les deux pays (+25, 65-90). Un succès qui a permis aux Bleus d’être désormais premiers ex æquo du groupe K avec leur hôte avec un bilan de 7 victoires – 2 défaites. Les hommes de Vincent Collet sont mathématiquement à un succès qui leur offrirait la qualification pour la Coupe du monde 2023 avant la réception de la Bosnie-Herzégovine à Pau, lundi (20h30).

Cependant, outre la prestation des Bleus qui a, sans aucun doute, été scrutée, la prestation de Victor Wembanyama était attendue. L’intérieur de 18 ans ne s’est pas loupé et a inscrit 20 points à 6/13 aux tirs dont 1/2 à 3 points et 7/7 aux lancers francs, 9 rebonds dont 4 offensifs, soit 25 d’évaluation, la meilleure française, en seulement 23 minutes de jeu. Une prestation avec des chiffres impressionnants, mais qui a mis du temps à se dessiner du point de vue offensif durant quelques minutes puisque l’intérieur a quelque peu pioché et était souvent entouré de deux défenseurs. « Victor a très bien géré le match, il été sérieux et solide », a souligné Vincent Collet. « Il n’a pas essayé de montrer quoi que ce soit de spécial, il était juste lui-même et c’est suffisant pour dominer le match. La chose la plus importante était la victoire et il a le temps d’en montrer plus. Il n’a pas forcé, a accepté le combat et impacté le match en défense. »

Damien Inglis et Sylvain Francisco ont porté les Bleus

Si Victor Wembanyama était ciblé, Damien Inglis en a profité pour faire parler sa puissance (15 points et 8 rebonds) a marché sur ses adversaires, qui n’ont jamais été en mesure de le contrer, notamment lorsqu’il était dos au panier. Sylvain Francisco, lui, a sanctionné les Lituaniens derrière l’arc (21 points, 5/5 à trois-points). « Individuellement, je cherchais à savoir ce que la défense allait me donner. C’était le drive au début. Ensuite, ils m’ont laissé à trois-points pour voir si je pouvais shooter. Et j’ai sanctionné », a-t-il confié à sa sortie des vestiaires. Tandis que le sélectionneur Vincent Collet n’a pas manqué de souligner sa bonne prestation. « Il a un énorme talent offensivement avec une vitesse incroyable. Sur la première action, il a terminé au cercle et ensuite, ils ont été obligés de reculer. Mais par rapport à février, je trouve qu’il a haussé le ton défensivement. »

Deux prestations qui ont permis aux Français de prendre le large (41-60, 26’) pour ensuite l’emporter facilement et envoyer un message fort à son hôte du soir qui s’est fait doubler au classement et qui restera sous la menace lors de dernier journée de qualification. « Nous avons fait un match sérieux du début jusqu’à la fin », a déclaré Vincent Collet en conférence de presse. « Nous avons été défensivement en place, et nous n’avons pas donné de paniers faciles. On est là où on voulait être. Il faudra gagner lundi pour valider notre qualification. Mais surtout, au-delà, il y a la manière. Cela faisait longtemps, dans le cadre d’une fenêtre internationale, qu’on n’avait pas réussi ce type de prestation. »

Lundi soir à Pau (20h30), les Bleus tenteront de prendre leur revanche contre la Bosnie-Herzégovine, un adversaire contre qui ils se sont inclinés à Sarajevo en août dernier et qu’ils avaient ensuite battu en phase de poule de l’EuroBasket à Cologne (Allemagne).