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Pour son retour, Victor Wembanyama mène les Spurs vers la victoire contre les leaders de l’Ouest

NBA - Les San Antonio Spurs se sont offert cette nuit les premiers de l'Ouest, les Golden State Warriors, qui étaient certes en back-to-back (104-94). Victor Wembanyama a été « énorme » selon les mots de son meneur Chris Paul.
Pour son retour, Victor Wembanyama mène les Spurs vers la victoire contre les leaders de l’Ouest

Victor Wembanyama n’avait plus joué depuis huit jours

Crédit photo : NBA League Pass

Trois victoires d’affilée à domicile : ce n’était plus arrivé pour les Spurs depuis 2021. La franchise texane a livré une prestation très satisfaisante devant son public en battant de 10 points les Golden State Warriors, leaders de la Conférence Ouest avant ce match.

Un retour en grande forme

Un homme a largement contribué à cette victoire : Victor Wembanyama (2,24 m, 20 ans). Le phénomène français était de retour après avoir reçu un coup au genou face aux Lakers la semaine dernière (115-120). Le staff des Spurs lui a finalement donné le feu vert après trois matchs d’absence. Un repos bénéfique, alors qu’il semblait puiser physiquement en début de saison après un long été. Même si son temps de jeu devait être limité cette nuit pour permettre un retour en douceur, il a finalement joué 34 minutes tellement il était important sur le parquet. « C’est au-dessus de ma limite de minutes, mais je ne vais pas me plaindre » a-t-il rigolé.

En termes de tirs tentés, il est reparti sur les mêmes bases qu’avant sa blessure : 21 tentatives dont 13 à 3-points. Sur l’ensemble de la saison, ses tentatives à 2-points et à 3-points sont désormais… à l’équilibre (125-125). Ce qui montre l’évolution dans le jeu du pivot de 2,24 m.

« Il a fait preuve de maturité dans le quatrième quart-temps. J’ai apprécié ses rebonds, ses réceptions, ses passes… les gestes simples. C’est vraiment un point essentiel pour lui, car il réalise des actions extraordinaires et c’est complètement naturel pour lui. Alors, quand il montre une telle maîtrise des fondamentaux, il peut s’exprimer pleinement. »

Le coach Mitch Johnson dans une conférence de presse rapportée par Benjamin Moubèche

Sa ligne statistique est encore une fois complète : 25 points, 7 rebonds, 9 passes décisives, 1 interception et 3 contres en 34 minutes. Le leader des Spurs termine aussi avec un plus/minus de +16. Ce qui justifie que le staff ne l’ait pas ménagé plus que ça. En attaque, il est beaucoup resté au large. Mais a réussi de très bonnes passes quand il était pris à deux ou mis en difficulté. Son 3-points à trois minutes du terme (90-96) ainsi que sa passe décisive pour Harrison Barnes (22 points) deux minutes plus tard ont permis aux Spurs de creuser l’écart dans le money-time.

Défensivement, peu sollicité par ses adversaires directs (Trayce Jackson-Davis, Kevon Looney), il a été très présent sur les aides. Même parfois au large pour gêner des 3-points de Stephen Curry (14 points à 5/16). Sa longueur de bras et sa mobilité ont perturbé la plupart des attaques des Warriors, comme à son habitude. Côté Spurs, on peut aussi noter l’excellent match du rookie Stephon Castle. Le n°4 de Draft a marqué 19 points en plus d’être envoyé en mission défensive sur Curry tout le match.

La bonne dynamique des Spurs

Battre ces Warriors-là n’est pas quelque chose de facile. Seules deux autres équipes (Clippers, Cavaliers) l’ont fait sur ce premier mois de compétition. Encore plus de les maintenir à moins de 95 points, ce que… aucune autre équipe n’a réussi à faire. Mais ce 24 novembre, la tâche était quelque peu facilitée par le fait que la franchise californienne était dans la deuxième nuit d’un back-to-back en road-trip. Alors qu’ils menaient de 17 points dans le troisième quart-temps (64-81), ils ont lâché par la suite, probablement épuisés. Malgré tout, ce fait sera oublié dans quelques semaines et cette victoire restera comme une réussite dans le calendrier des Spurs. Elle pourrait même être fondatrice, après celle contre le Thunder sans Wembanyama il y a quatre jours (110-104). Les joueurs orphelins de Gregg Popovich ont désormais battu les deux leaders de l’Ouest.

Même si cela ne leur permet pas encore de rentrer dans les équipes playoffables (ils sont 11e avec 7 victoires pour 6 défaites), l’équipe semble avoir trouvé une identité de jeu. Les recrues estivales Chris Paul, Harrison Barnes et même Stephon Castle ont changé la donne. Ce dernier a déclaré en conférence de presse croire en la capacité des Spurs à « aller en playoffs cette année ». Ce que la franchise texane n’a plus réussi à faire depuis… 2018/19.

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