Paris vise l’exploit contre le Fenerbahçe : le rêve du Final Four passe par Istanbul

Déjà cette saison, Tiago Splitter et Paris ont su s’imposer dans des contextes relévés à l’extérieur
Le Paris Basketball débute ce mardi 22 avril son quart de finale d’EuroLeague face au Fenerbahçe Istanbul, deuxième de la saison régulière. Débarqué dans la compétition après son sacre en EuroCup 2024, le club parisien s’est offert un parcours retentissant, jusqu’à éliminer le Real Madrid pour rejoindre les huit meilleures équipes d’Europe.
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— Paris Basketball (@ParisBasketball) April 22, 2025
« On a le rôle parfait » : Paris veut frapper fort dès le début
Tiago Splitter l’a écrit à la main sur le tableau du vestiaire : « Final Four ». Un objectif assumé par un club qui n’en finit plus de défier la logique. Après avoir battu les mastodontes de l’EuroLeague comme Barcelone, Olympiakos, le Real Madrid ou encore Monaco, les Parisiens s’attaquent au Fenerbahçe, seul géant à leur avoir résisté cette saison. Fin mars, les finalistes 2024 des playoffs de Betclic ELITE avaient failli l’emporter. Mais c’était avant que Nigel Hayes-Davis ne rentre un 3-points venu de nulle part.
« On est dans le rôle parfait, celui d’outsider », glisse à l’AFP Yakuba Ouattara (1,90 m, 33 ans), bien placé pour en parler après ses campagnes avec Monaco. Il sait aussi que l’avantage du terrain peut parfois se transformer en pression, surtout quand l’équipe visiteuse n’a rien à perdre. « La pression sera sur eux, nous, on va juste jouer au basket », poursuit-il, en référence à l’atmosphère bouillante attendue mardi et jeudi à Istanbul.
İNANILMAZ BİR SON! 🟡🔵
NIGEL HAYES-DAVIS 🤯🤯🤯🤯 pic.twitter.com/Y5JknXrng2
— Turkish Airlines EuroLeague Türkiye (@EuroLeagueTUR) March 25, 2025
Splitter et l’héritage d’Iisalo
Créé en 2018, le Paris Basketball a rapidement bousculé la hiérarchie européenne. Grâce à un effectif stable, un projet structuré porté par David Kahn et une salle flambant neuve, le club de la capitale a conquis l’Europe. Le coach brésilien Tiago Splitter, arrivé l’été dernier, a su faire perdurer l’héritage tactique de son prédécesseur Tuomas Iisalo tout en insufflant sa touche. Résultat : un style de jeu agressif, rythmé, et surtout une identité forte.
Symbole de cette réussite : T.J. Shorts (1,75 m, 27 ans), troisième au classement du MVP, véritable chef d’orchestre d’un groupe à l’esprit irréprochable. « Ils ne mettent pas d’ego au milieu. Et ça, c’est notre plus grande force », assure le directeur sportif Amara Sy.
Jantunen et Lô incertains
Le défi est immense. Vainqueur de l’EuroLeague en 2017, le club turc reste une référence du continent, mené cette saison par Saras Jasikevicius, récemment élu coach de l’année. Lors des deux confrontations de saison régulière, Paris a perdu de justesse, à chaque fois dans des fins de match irrespirables.
Ce mardi, il faudra espérer que Mikael Jantunen et Maodo Lô, tous deux incertains selon L’Équipe, pourront tenir leur place pour apporter de la profondeur à la rotation. Mais une chose est certaine : Paris sera prêt à livrer bataille. « Depuis que je suis arrivé, j’ai vu leur esprit de compétition », assure Splitter. Et si une nouvelle surprise venait d’Istanbul ?
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