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Paris gâche le Carnaval gravelinois et empêche le BCM de regarder vers le haut

Alors que le BCM Gravelines-Dunkerque avait l'occasion d'équilibrer son bilan et de revenir à hauteur du Top 8, le club maritime a été surpris à domicile par le Paris Basketball (76-86). Un revers extrêmement problématique dans la course aux playoffs, face à des Parisiens qui se relancent après quatre défaites d'affilée.
Paris gâche le Carnaval gravelinois et empêche le BCM de regarder vers le haut
Crédit photo : Julie Dumélié

Quand on a passé de longues secondes à haranguer Sportica, à inciter le public à se lever en se frappant rageusement le torse à plusieurs reprises devant les kops déguisés pour le Carnaval, il est dommage de complètement s’oublier défensivement sur l’une des séquences les plus importantes du match. Pourtant, après avoir demandé aux supporters de se réveiller, Justin Robinson a été lui-même coupable d’une léthargie de deux secondes alors qu’il était censé suivre Gauthier Denis à travers un écran en sortie de temps-mort (67-72, 35e minute). Le sniper parisien (19 points à 5/8 de loin) n’en demandait pas tant pour trouver la cible, une puis deux fois, histoire de définitivement éteindre l’incendie (67-78, 37e minute). « Il est l’un des rares joueurs que j’ai vu shooter aussi vite », soupire Laurent Legname. « On connait son adresse, il joue très juste et ce soir, il nous a fait très mal. »

La défense du BCM portée disparue

Le BCM de Szilard Benke à terre (photo : Julie Dumélié)

Au final, cet oubli de Justin Robinson symbolise fidèlement la soirée traversée par l’équipe maritime, défaillante défensivement, incapable de tenir les duels en un-contre-un face aux talents parisiens et martyrisée sous les panneaux (22 rebonds à 42). « On s’est fait botter le cul, c’est aussi simple que ça », lâche le lutin américain. « En se lançant dans un concours d’attaque avec Paris, c’était sûr qu’on n’arriverait à rien. Il faut être très concentré défensivement face à eux et ils nous ont fait payer énormément d’erreurs. » Longtemps en dilettante, parfois de façon grotesque comme sur cette voie royale qu’a offerte Kenny Boynton à Amar Gegic pour monter au dunk et faire exploser l’écart (43-61, 27e minute), le BCM a trouvé la solution trop tardivement, se mettant à changer sur tous les écrans. Mais même leur tentative désespérée de retour, jusqu’à -5 donc, a mis en lumière ses autres carences du jour : un jeu offensif stéréotypé, beaucoup trop dépendant des exploits individuels de Kenny Boynton (21 points à 8/18) et du trio qu’il formait avec Justin Robinson et JaJuan Johnson. Que ce soit Matthieu Gauzin, Szilard Benke, Vafessa Fofana ou Romuald Morency, tous les lieutenants n’ont pas été au niveau. « Il y a clairement un manque d’impact offensif, on était trop tributaire de trois joueurs », reconnait Laurent Legname. « Surtout, on a perdu notre identité défensive. Je suis déçu de tout ça car on l’avait travaillé, ciblé, ça a été dit et redit avec mon staff. On ne peut pas se faire dominer comme ça sur des basiques. En Betclic ÉLITE, si on n’a pas cet esprit-là d’intensité et de dureté, on sait qu’on ne peut pas exister. »

Soit certainement un tournant raté pour le BCM qui, dans un Sportica en fête pour le Carnaval, était certainement face à un match tournant de sa saison : la réception d’un adversaire rongé par le doute, clairement à sa portée, pour enfin équilibrer son bilan, vivre une première série de trois succès d’affilée et revenir aux portes du Top 8. Bascule ratée pour des Nordistes, qui vont certainement devoir continuer à regarder dans le rétroviseur. « Quand je vois le match de ce soir, même si je sais que l’on est capable de mieux faire, le but est d’abord de se maintenir », répète le technicien varois.

Enfin le soir de la relance pour Paris ?

Avec 19 points, Gauthier Denis termine meilleur marqueur parisien (photo : Julie Dumélié)

Will Weaver a sûrement le même objectif mais lui a peut-être enfin fait basculer son année dans le beau sens. Engoncé dans une série de quatre revers de rang, le Paris Basketball a brisé sa mauvaise spirale, lancé par un Aamir Simms royal en début de match (10 points à 100% dans le seul premier quart-temps) puis porté par son impact physique et athlétique. Avec une nouveauté, aussi : seulement 76 points encaissés, presque le bout du monde pour la pire défense du championnat (91 unités concédées en moyenne). « On a développé un jeu plus lent que d’habitude », explique l’entraîneur américain. « On a étiré les possessions par rapport à ce qu’on a l’habitude de faire. Je suis très content de la façon dont on a joué ce soir et extrêmement fier de ce que les gars ont su produire. » Une belle récompense, également, du travail fourni pendant la trêve, après un revers extrêmement douloureux contre l’Élan Béarnais à domicile avant de partir en vacances. « C’est ce que l’on a mis en place ces derniers jours », acquiesce Gauthier Denis. « On essaye de mieux sélectionner les possessions où l’on joue en première intention par exemple. On a failli retomber dans nos travers à un moment donné à chacun vouloir sauver la patrie mais cette victoire est extrêmement importante pour repartir du bon pied. » Parole, pour le coup, de celui qui a véritablement sauvé la patrie parisienne…

À Gravelines,

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