Recherche
Logo Bebasket
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Mon actu
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • National
  • Pro Basketball Manager
  • Yourniverse
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Féminines
  • Interviews

Paris, une démonstration à temps partiel face à la JL Bourg en ouverture de la finale d’EuroCup !

EuroCup - Le Paris Basketball a dominé la JL Bourg dans le match 1 de cette finale européenne 100% française (77-64). Avec plus de 20 points d'avance dès la mi-temps (54-31), le club de la capitale a rapidement tué tout suspense dans cette première rencontre.
Paris, une démonstration à temps partiel face à la JL Bourg en ouverture de la finale d’EuroCup !

Sebastian Herrera et T.J. Shorts peuvent célébrer la première victoire parisienne

Crédit photo : Julie Dumélié

Du haut de leur virage, il n’aura fallu que quinze petites minutes aux Parisiis, les supporters les plus bruyants de l’Adidas Arena, pour faire l’analyse de la soirée. « Ils sont pas prêts », ont-ils rapidement scandé, alors que l’écart commençait tout doucement à devenir significatif (33-19). Le chant était aussi provocateur que juste : la JL Bourg n’était clairement pas prête à venir disputer une finale européenne, laminée dans tous les secteurs du jeu par le Paris Basketball pendant toute une mi-temps.

L’infernale intensité parisienne

Toute une mi-temps, moins 25 secondes. Soit l’intervalle où les Bressans auront mené les débats (0-1) dans la toute nouvelle enceinte de la Porte de la Chapelle, qui accueillait une finale européenne à peine 58 jours après son inauguration, preuve de l’alignement des astres au-dessus du Paris Basketball ces derniers temps. Passé ce premier lancer-franc de Kevin Kokila, le Paris Basketball a enclenché le mode rouleau compresseur, avec le rythme, devenu classique, des rotations incessantes de Tuomas Iisalo, qui avait changé tout son cinq avant même la 3e minute. « On était peut-être encore plus agressifs que d’habitude », reconnait Mehdy Ngouama. « On a dominé des deux côtés du terrain, comme on le voulait », synthétisait, effectivement, Nadir Hifi. Simple, non, dit comme ça ?

paris bourg match 1
Justin Simon et les Parisiens se sont éclatés en première période (photo : Julie Dumélié)

De l’intensité, toujours plus d’intensité : des courses, du rythme, de l’engagement et un grain de folie offensive pour asphyxier les Burgiens, incapables en plus de trouver un semblant d’adresse (0/7 à 3-points en un quart-temps) et faire monter l’écart dans des proportions rapidement vertigineuses (40-21, 16e minute). Tout en semblant prendre un plaisir monstre à enchaîner les stops… « C’est dur de faire aimer la défense à ses joueurs », pouvait savourer le Scandinave. « On est vu comme une équipe offensive mais on sait que c’est la défense et le rebond qui nous feront gagner. »

De l’espoir pour la JL Bourg ?

En somme, à l’entracte, il n’y avait déjà plus match. « On a vraiment eu une mauvaise première mi-temps », regrettait Frédéric Fauthoux. « On a trop respecté Paris, on n’a tenu aucun un-contre-un. » La raison, peut-être, d’un passage en zone après la pause, bénéfique pour adoucir la pilule (77-64, score final) et s’offrir une bonne base de travail pour la suite, avec une deuxième période remportée de 10 points. Pétaradante au cours du premier acte avec 54 points marqués, l’attaque parisienne a été contenue à 23 petites unités au retour des vestiaires. La preuve que la JL Bourg peut rivaliser avec Paris ? La preuve, surtout, que les hommes de Tuomas Iisalo étaient beaucoup moins concentrés une fois la victoire validée.

Anecdotique sur le papier, cette seconde mi-temps pourra tout de même servir aux deux coachs. À Freddy Fauthoux, intimement convaincu que la Jeu peut revenir à Paris, pour persuader ses joueurs que le coup reste jouable. Et à son homologue finlandais pour plancher sur les points d’achoppement observés lors des dernières séquences, avec notamment un flot trop élevé de balles perdues (9). Mais ce mardi, il y avait une équipe qui était réellement prête : Paris était favori, Paris a assumé. Le grand projet de la capitale n’est plus qu’à 40 minutes de sa première vraie heure de gloire. Rendez-vous vendredi ?

À Paris,

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion
marcosolo
Raccourcis : 31 pts marqués pour Bourg dans la 1ère mi-temps. 23 pts marqués pour Paris dans la 2ème mi-temps. C'était donc une démonstration (sic) de Paris.
Répondre
(1) J'aime
thorir
Bah, vous avez forcément déja vu des mi-temps ou des quart temps en trompe l'oeil quand un match est déja plié ? Parce que là c'était totalement ça et sur l'impression visuelle je vois pas trop quel autre terme serait plus adapté (?)
Répondre
(3) J'aime
marcosolo
Ah bon ? c'est donc ça la rigueur et l'esprit de Tuamas Lisalo ? Un peu surpris quand même d'autant de désinvolture de sa part....
(1) J'aime
jc87
Avec 23 points d'écart à la mi-temps le match était plié, c'était une évidence pour tous les spectateurs neutres. Paris s'est contenté de contrôler ce qu'aurait fait n'importe quelle équipe engagée dans une série avec des matchs rapprochés.
Répondre
(2) J'aime
samuel92
ah bon, on calcule le score finale de cette façon maintenant ? 77-64 à la fin dont 2 pts marqués par Bourg au buzzer alors que la plupart des joueurs ont déjà commencé à se serrer la main. Quand tu mènes de 22 pts à la fin du 3ème QT, tu te relâches forcément un petit peu même inconsciemment surtout dans un match où l'écart importe peu. Après, on verra vendredi voire lundi prochain si c'est la JL Bourg qui a trouvé la solution.
Répondre
(2) J'aime
dennisrod
Démonstration OUI ,mille fois OUI ! la seconde mi-temps est anecdotique,Paris avait une telle marge qu'il est normal,en vue du ou des matchs suivants,de lever le pied!
Répondre
(1) J'aime
jamesnaysmith
On a découvert ce soir, qu'il était possible de ne pas faire une seule faute pendant 6 minutes (Q2), en défendant toujours à la limite, chapeau.
Répondre
(1) J'aime
elsinger
Ca peut paraitre surprenant, mais les défenseurs sont rarement en retard, ou pris de vitesse, sur l'attaquant, donc (presque) toujours bien placés.
Répondre
(3) J'aime
ricolesbonstuyaux
Mais arrête avec ta mauvaise foi pathétique de bouffon ! Il y avait 10 fautes coté Paris et 12 côté Bourg à la mi-temps. Ta névrose te fait dire n’importe quoi, vas te faire soigner !
Répondre
(0) J'aime
lefreezident
Paris a un pied en Euroligue. Même si Bourg sera revanchard a ekinox, je vois Paris finir le boulot.trop d'armes trop d pression défensive côté Paris.
Répondre
(3) J'aime
ricolesbonstuyaux
Paris va effectivement vouloir finir le boulot vendredi soir mais la qualification en EL n’est pas pour autant assurée, même si c’est le souhait des dirigeants. Cela m’a été confirmé hier par la personne qui m’a appelé pour le renouvellement de mon abonnement.
Répondre
(0) J'aime
lulutoutvert
c'est clairement la défense leur point fort. Ca ne saute pas évidemment aux yeux tout de suite, car offensivement ils ont plusieurs cartes souvent décisives. Mais ils étouffent leurs adversaires, qui se cassent les dents, sur les multiples stops qu'imposent les parisiens. Hier, les Mike ou Morgan ont été transparents toute la 1e MT par ex. Car les remplaçants parisiens ne font pas baisser le niveau global (dont l'intensité) quand ils rentrent
Répondre
(3) J'aime
ricolesbonstuyaux
Et Salash : 0 point marqué !
Répondre
(0) J'aime
jc87- Modifié
Bourg doit faire abstraction de ce match et se concentrer sur le retour. S'ils arrivent à prendre le deuxième match ce sera certainement un match différent au retour à Paris. Néanmoins Paris est très chiant à jouer car ils sont tout le temps au taquet des deux cotés du terrain. Les temps faibles chez eux sont très rares et l'adversaire est totalement étouffé, par moment c'est très impressionnant.
Répondre
(3) J'aime
samuel92- Modifié
Énorme 1ere mi-temps des parisiens qui ont explosé les burgiens. La 2nde mi-temps est davantage encourageante pour Bourg qui a réussi à faire déjouer Paris sans doute un peu moins concentré..
Répondre
(0) J'aime