« On partage la souffrance de ses proches » : l’hommage des Bleus à Ludovic Vaty
Décédé jeudi, Ludovic Vaty était évidemment encore dans toutes les têtes de l’équipe de France. Face à la Côte d’Ivoire (87-77), les joueurs et le staff arboraient un maillot assorti d’une bandelette noire. Parmi eux, Nicolas Batum, double champion d’Europe juniors avec le Guadeloupéen, avait écrit « LUDO » en lettres majuscules au feutre blanc. L’ailier des Clippers, Isaïa Cordinier et Vincent Collet ont eu un mot pour Vaty après la rencontre.
Nicolas Batum : « Ce qu’on a vécu depuis 48 heures avec Ludo… C’est marqué là (il montre son maillot où est inscrit le surnom de son ancien coéquipier, ndlr). J’ai la chance de rentrer chez moi et de voir mes enfants demain. Voilà quoi. C’est dur, c’est quelqu’un que j’aimais beaucoup, avec qui j’ai vécu beaucoup de choses. On a joué ensemble en jeunes, on a grandi ensemble, on a fait la transition en séniors ensemble. Tu te dis que le basket, c’est bien mais… Demain, je rentre chez moi et j’ai la chance de rentrer chez moi. C’est une grosse perte pour tout le monde. Aujourd’hui, on a joué pour lui, on a gagné pour lui et on voulait le rendre fier, là où il est. »
En hommage à Ludovic Vaty, décédé jeudi, les Bleus jouaient avec un crêpe noir sur le maillot, sur lequel Nicolas Batum a inscrit le prénom de son ancien coéquipier. pic.twitter.com/iMbBc4FSsf
— Alexandre Lacoste (@Alex__Lacoste) September 2, 2023
Isaïa Cordinier : « C’est normal (d’avoir joué avec une bandelette noire). Des joueurs de l’équipe étaient très proches de lui, ont porté le même maillot que lui. Il a été assistant-coach sur une de mes campagnes en équipe de France juniors. Ça montre que le basket est une grande famille. On partage la souffrance de ses proches et on leur souhaite du courage. »
Vincent Collet : « Nicolas Batum a joué avec lui. Nous, les coachs, on le connaissait très bien, on l’avait croisé sur le terrain, il a fait des stages en équipe de France, il a joué avec nous jusqu’en 2013, jusqu’à à ce qu’il soit arrêté. Il était venu plusieurs fois sur les préparations. Ça nous touche, surtout à cet âge-là. On ne joue pas au basket pour en arriver à ça. C’est dur… »
À Jakarta,
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