Recherche
Logo Bebasket
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Mon actu
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • National
  • Pro Basketball Manager
  • Yourniverse
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Féminines
  • Interviews

ITW Nando De Colo : « Revenir en France, ce n’était pas une évidence »

Présent lors du Média Day de la LNB pour y représenter l’ASVEL, Nando De Colo s’est confié sur son arrivée au sein du club rhodanien ainsi que sur son impasse avec les Bleus cet été.
Crédit photo : Infinity Nine Média

Après une riche carrière à travers l’Europe où il a tout gagné, Nando De Colo (1,96 m, 35 ans) est de retour en France, à l’ASVEL. Pas pour prendre sa retraite, mais bien pour atteindre les objectifs du club durant les deux prochaines saisons. Une motivation sans faille et les mêmes ambitions pour le double vainqueur de l’EuroLeague. Présent au Media Day de la Ligue Nationale de Basket (LNB), il a balayé divers sujets comme son arrivée à l’ASVEL et son absence avec les Bleus à l’EuroBasket.

Nando, vous avez signé à l’ASVEL cet été. Revenir en France était important après de nombreuses années à l’étranger ?

Je suis heureux de pouvoir revenir en France. Ma priorité, c’était d’abord de rester dans un club qui évolue en EuroLeague. Il se trouve que le club en question évolue dans le championnat français, donc c’est un plus de pouvoir retrouver des salles que j’ai connues il y a plus de treize ans. Même pour la vie familiale, on est content de pouvoir venir en France.

Votre retour en France, à l’ASVEL, était une évidence ?

Pour être honnête, non. Ce n’était pas une évidence. J’ai eu des contacts avec Valence. Ils avaient un projet très intéressant, plutôt similaire à celui que l’ASVEL peut avoir aujourd’hui. Le seul hic, c’est qu’ils étaient sur une seule année d’EuroLeague. Ils ne savaient pas exactement ce que l’année 2023-2024 allait donner. Avec tout le respect que j’ai pour le club, je ne me voyais pas aller là-bas une année et ensuite devoir repartir si pas d’EuroLeague. C’était un objectif personnel de pouvoir rester en EuroLeague. J’ai aussi eu des contacts avec Monaco. J’ai évidemment eu la proposition du Fenerbahçe. Et puis l’ASVEL s’est positionnée. Tony (Parker, le président du club, ndlr) m’a exposé le projet.

Après avoir réfléchi avec ma femme, j’ai décidé de signer à l’ASVEL. Ils ont un projet très intéressant, qui ne va pas être facile, avec comme objectif, plutôt élevé, un top huit en EuroLeague. Il va falloir y aller par étapes. C’est une équipe qui veut évoluer. Je suis là pour apporter mon expérience et ce que je peux faire sur le terrain pour aider l’équipe. Comme on aime bien le dire en France, je ne suis pas à la retraite. J’ai deux années pour me donner à fond, que ce soit à l’entraînement et encore plus en match, pour encore faire évoluer tout ça.

« Je n’ai pas dit non à l’équipe de France, j’ai juste dit que je faisais une pause »

Nando De Colo
Nando De Colo sous le maillot de l’équipe de France lors des JO de Tokyo. (Photo : FIBA)

Vous étiez absent de la campagne des Bleus à l’EuroBasket cet été, auriez-vous eu des regrets si les Bleus étaient devenus champions d’Europe ?

Je ne suis pas une personne qui vit avec des regrets, ou alors j’essaye un maximum de ne pas en avoir. Cet été, j’ai fait l’impasse sur l’équipe de France parce que j’y suis depuis 2008 et que je n’ai pas raté un été. J’avais besoin de souffler, de passer du temps avec ma femme et mes trois filles. Je pense aussi à l’ensemble de ma carrière. Je n’ai pas dit non à l’équipe de France, j’ai juste dit que je faisais une pause pour pouvoir repartir encore plus fort dès 2023, à la Coupe du monde, et finir sur les Jeux olympiques de Paris 2024. Encore une fois, ce n’est pas juste pour faire des adieux à l’équipe de France. C’est clairement pour aller chercher des résultats et apporter ce que je peux apporter à l’équipe. Aujourd’hui, je pense que Vincent (Collet) sait ce que je peux apporter à l’équipe de France et on verra comment ça se passe d’ici l’été prochain. Dimanche, je n’étais pas pour l’Espagne et le regret de passer à côté d’un titre de champion d’Europe, n’était pas présent. Je savais que dès le départ que l’équipe était capable d’aller chercher ce titre, je l’ai dit plusieurs fois. Mais je n’ai aucun regret.

Propos recueillis à Paris,

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion