Alicia Tournebize et Robin Pluvy MVP, aux bons gênes familiaux
Étincelante en finale de la Coupe de France U18 féminine ce matin à Bercy avec un double-double (16 points et 14 rebonds), la jeune Alicia Tournebize (1,95 m, 15 ans) a marché dans les pas de sa maman. Fille de l’ex-internationale française, Isabelle Fijalkowski (204 sélection et deuxième meilleure marqueuse de l’histoire des Bleues), la jeune pivot berruyère n’a pas manqué son rendez-vous. Sous le regard de son illustre mère, présente dans les travées de Bercy, Alicia Tournebize a crevé l’écran. « Je sais que je peux être regardée différemment et que l’on en attend plus de moi avec le parcours sportif de ma maman, c’est pour ça qu’il faut je me surpasse à chaque match. »
Bourges l’emporte sur Charleville-Mézières en finale de la Coupe de France U18 féminine
Exactement ce qu’elle a su faire ce samedi matin pour abattre Charleville-Mézières. Avec surtout la faculté de se mettre au service du collectif pour permettre au Tango Bourges Basket de remporter sa 5e Coupe de France et a analysé sa performance en toute humilité en conférence de presse. « Avoir un grand gabarit ça aide, mais si l’équipe ne se bat pas ensemble, on ne peut rien faire. Aujourd’hui, c’est l’équipe qui a gagné : j’ai mis des points, car mes coéquipières m’ont fait des passes », a déclaré la principale intéressée.
REMEMBER HER NAME 🗣️
Alicia Tournebize (2007, 1.94m) – Fijalkowski’s daughter – is the French Cup U18 MVP 🏆🇫🇷
📊 16 PTS | 14 REB | 28 EFF pic.twitter.com/w7EkYadRgA
— Tom Thuillier (@tom_thuillier) April 22, 2023
Pluvy, star de Roanne
Quelques heures plus tard, nul besoin de chercher longtemps le lien familial, cette fois, en voyant Robin Pluvy (1,80 m, 17 ans) virevolter à la tête des U17 de la Chorale. Sous les yeux de son père, Laurent (ex-coach roannais, désormais à Andrézieux-Bouthéon, meneur de l’ASVEL lors du Final Four de l’EuroLeague 1997), cet « organisateur né » (dixit Marc Berjoan, le coach des Espoirs) a tellement régné sur la rencontre que l’entraîneur de Cholet a fini par lui assigner un défenseur en boîte individuelle à la fin, le coupant totalement du ballon, forçant la Chorale à terminer à quatre contre quatre. « Ils ont fait basculer un match dessus en quarts de finale donc on savait qu’on y aurait droit », expliquait son coach Loïc Bard.« On a un deal avec Robin. Il reste dans le cadre défensivement sur le demi-terrain. Et de l’autre côté, il fait ce qu’il veut. Il faut savoir accepter que les joueurs sont capables de mieux voir le jeu que nous. Aujourd’hui, il n’a pas la meilleure évaluation mais c’est lui qui a le plus pesé dans le jeu et c’est pourquoi il est MVP. »
Roannais depuis ses années U13, Pluvy termine avec 16 points, 5 rebonds, 6 passes décisives et 7 interceptions. « J’étais à l’aise sur le parquet », a-t-il indiqué au micro de la chaîne Youtube de la FFBB. « J’étais poussé par tout le monde et je me suis senti bien. Ça faisait un sacré moment que Roanne n’était pas venu à Bercy. On a travaillé tout au long de la saison pour arriver ici. C’est sûr que ça fait extrêmement plaisir de venir gagner cette Coupe de France. C’est super ! » Bon sang ne saurait mentir…
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