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Mike James, prolongation en vue à l’AS Monaco ?

Betclic ÉLITE - Alors que Mike James devrait devenir ce jeudi le meilleur marqueur de l'histoire de l'EuroLeague, le joueur star de l'AS Monaco pourrait prochainement signer une prolongation de contrat avec le club de la Principauté.
Mike James, prolongation en vue à l’AS Monaco ?

Un blason, un nom, un numéro qui pourraient rester associés encore quelques années

Crédit photo : Julie Dumélié

« On habite au même endroit, les dirigeants de l’AS Monaco savent où me trouver », glissait Mike James dans un sourire, le mois dernier, lorsqu’on l’interrogeait sur l’éventualité de le voir rempiler avec la Roca Team. Une possibilité qui devient désormais une vraie probabilité puisque L’Équipe annonce ce jeudi que les représentants du joueur sont actuellement en Principauté pour continuer d’avancer sur les négociations d’une prolongation de contrat pluriannuelle.

De ses envies d’ailleurs à une prolongation ?

Un dénouement qui serait tout sauf une surprise, mais tout de même un vrai retournement de situation en neuf mois. Les turbulences du printemps 2023, incarnées par sa suspension et son absence à la réception au Palais au lendemain du titre de champion de France, avaient donné lieu à un été illisible sur le marché des transferts, où le joueur n’avait pas caché ses envies de partir après la signature retentissante de Kemba Walker. « J’avais des interrogations sur mon avenir à Monaco, qui n’ont pas vraiment été répondues, mais ce n’est pas très grave », avouait-il à BasketNews à l’époque. « J’avais des questions, je n’ai pas eu de réponses, toujours pas d’ailleurs, donc je n’ai fait qu’examiner mes options. Je voulais savoir si j’avais un futur à Monaco. S’il n’y a pas de perspective pour moi au-delà de cette saison, alors je pensais qu’il n’y avait vraiment aucun intérêt à rester cette année. Je ne sais pas si je suis une pierre angulaire du projet, si je fais vraiment partie des plans du club mais on m’a dit que je n’étais pas autorisé à partir alors je suis ici… »

Pierre angulaire, symbole, emblème, porte-étendard, choisissez ce qui vous plaira mais Mike James s’est replacé au centre du paysage monégasque en quelques mois, à coup de performances éblouissantes en Betclic ÉLITE et, surtout, en EuroLeague (19,3 points à 46%, 4,5 rebonds et 5,3 passes décisives pour 21,5 d’évaluation). À tel point que le manager général, Oleksiy Yefimov, promettait de tout faire pour le conserver sur le Rocher. « Non seulement est-il à Monaco, mais surtout c’est la première fois dans sa carrière qu’il reste au même endroit plusieurs années d’affilée et il sera ici pour toujours. Du moins, c’est notre but, car ce serait trop fort de l’affirmer réellement. »

 

 

En fin de contrat le 30 juin 2024 avec Monaco, Mike James devrait s’inscrire dans la durée en Principauté (photo : Julie Dumélié)

De son côté, fort d’une relation privilégiée avec son coach Sasa Obradovic, qui ne cesse de l’encenser, Mike James (1,85 m, 33 ans) s’épanouit à l’AS Monaco, où il déroule le meilleur basket de sa carrière (même si lui clame le contraire, ce qui a un côté effrayant pour la suite). Humainement, s’il s’en défend, le natif de Portland semble bien avoir été métamorphosé par sa sanction disciplinaire du 14 mars 2023, beaucoup plus ouvert – lui qui était capable de se brouiller avec ses propres coéquipiers (comme Chima Moneke) –, affable et disponible. Des changements qui se traduisent sur le parquet avec une justesse nouvelle, et absolument remarquable. « Mike a, à la fois, beaucoup changé et est resté le même », décryptait récemment Matthew Strazel récemment sur le site officiel de l’ASM. « Il a gardé son agressivité, ce côté un peu froid avec les autres. Mais au contraire de l’année dernière, il s’est ouvert avec nous, ses coéquipiers. Je vais parler pour moi, on s’est encore plus rapprochés, Mike me donne davantage de conseils que lors de la saison précédente. Quand il voit que je perds la tête, et que je ne suis plus focus, il arrive à me trouver dans des petits moments pour me remettre la tête à l’endroit. Quand j’étais en équipe de France, on s’est appelé plusieurs fois, il prenait de mes nouvelles et voulait savoir comment ça se passait. Il s’est vraiment ouvert à nous, et ça se retranscrit sur son jeu. Il choisit mieux ses tirs, et ses pourcentages montrent qu’il fait une saison de dingue. Je veux le voir continuer ainsi, et j’ai hâte de le voir dépasser ce record, parce qu’il le mérite. »

Le dernier contrat de sa carrière ?

Retenu par le coin de la manche l’an dernier par son président Aleksej Fedorychev, qui l’avait invité dans sa résidence italienne au moment de sa suspension selon L’Équipe, lorsque tout menaçait de s’écouler, Mike James témoigne également d’un respect non feint envers son patron. « Sa relation avec moi a toujours été bonne. Ce qu’il a fait pour le basket monégasque est tout simplement incroyable. Ils ont gagné l’EuroCup il y a trois ans, on a fait les playoffs de l’EuroLeague il y a deux ans, le Final Four l’année dernière. Je ne pense pas que quiconque aurait pu prévoir cela. Bien sûr, le mérite est réparti entre plusieurs personnes, on ne peut pas tout lui attribuer à 100%. Mais si vous lui donnez 65% du mérite, vous ne serez pas loin de la vérité. Peut-être un peu plus… »

Mike James le 30 septembre 2021, soir de son premier match officiel avec l’AS Monaco ; depuis, il en compte 190 (photo : Sébastien Grasset)

Arrivé avec une réputation sulfureuse à Monaco en septembre 2021 (« un transfert historique en forme de pari majeur », écrivions-nous à l’époque), affublée d’une étiquette de joueur ingérable, Mike James fait désormais l’unanimité à travers le continent européen. Un plébiscite qui devrait être encore renforcé dès ce jeudi soir par son futur statut de meilleur marqueur de l’histoire de l’EuroLeague, avant peut-être d’être élu MVP de la compétition dans deux mois. Mais l’essentiel est ailleurs pour le combo-guard aux 58 matchs NBA : toujours pas sacré, il n’a plus qu’une obsession en tête. « Il me faut deux titres de champion d’Europe, j’en ai vraiment besoin de deux », n’a-t-il de cesse de répéter. Une première pierre a été posée l’année dernière avec son second Final Four en carrière (après Vitoria en 2016). L’ancien joueur du CSKA Moscou aura désormais encore quelques saisons devant lui pour accomplir ses objectifs avant que sa fenêtre ne se referme définitivement, lui qui a déjà annoncé que son prochain contrat serait le dernier de sa carrière. D’ici là, le meilleur joueur d’Europe pourrait continuer d’arpenter tous les parquets de France week-end après week-end. Si on nous avait dit ça il y a quelques années…

Commentaires


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bobby
Si Monaco lui propose aune augmentation qui correspond au salaire actuel de Walker, ils ont des arguments.
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