Massimo Cancellieri rend hommage à Thomas Drouot : « Il a fait le boulot pour deux ! »
Son départ fut une surprise pour tout le monde. Mardi dernier, alors que Massimo Cancellieri avait décidé de prendre du retrait en seconde mi-temps contre Ostende, Bruno Savignani avait assuré le coaching pour mener la SIG vers sa deuxième victoire en BCL. Mais dans la foulée, I’Italo-Brésilien est allé demander une résiliation de contrat à ses dirigeants, disposant d’une offre du Betis Séville. De quoi laisser Massimo Cancellieri un peu pantois, lui qui l’avait rappelé deux ans après la fin de leur collaboration à Ravenne. « La semaine dernière, on a fait un entraînement et Bruno vient me voir à la fin : « Écoute, j’ai quelque chose à te dire ». Euh, OK… »
Alors que Thierry Boess, l’habituel coach des Espoirs, assure l’intérim sur le banc et pendant les entraînements, le technicien italien a tenu à rendre hommage à son premier adjoint, Thomas Drouot, dans un discours qui tance avec les propos musclés que l’on peut apercevoir en match. « Je dois vraiment beaucoup remercier Thomas Drouot qui est resté tout seul pour faire tout le travail », soulignait l’ancien coach limougeaud après la victoire contre Saint-Quentin (78-66). « Vous savez que Bruno (Savignani) est parti, dans un moment très difficile pour nous. C’était compliqué de gérer ça. Personnellement, j’étais un peu… (il s’arrête) C’était difficile ! Thomas (Drouot) a fait le boulot pour deux, il a tout fait, il a presque dormi au Rhénus lundi soir. Merci, car avoir quelqu’un comme lui aide l’état d’esprit de l’équipe, surtout le staff. J’aimerais le remercier publiquement car il le mérite. »
Un nouvel adjoint en approche
Comme pour Léopold Cavalière, remplacé par Junior Etou, la SIG Strasbourg a vite réagi et est en instance de finalisation de signature avec un entraîneur, qui ne devrait cependant pas prendre place sur le banc samedi à Chalon-sur-Saône. « Heureusement que Strasbourg reste attractif, même s’il y a des gens qui n’aiment pas que je crie », sourit Massimo Cancellieri, qui ne fait pas l’unanimité au Rhénus, avec plusieurs décisions saluées par des sifflets tombés des tribunes. « C’est ma passion qui parle : si certains n’aiment pas, qu’ils ne viennent pas regarder le match ! » C’est déjà un peu ce qui s’est passé mardi soir avec un Rhénus à moitié vide, 48 heures après l’indigeste goûter dominical face à Dijon.
Cancellieri « fier » de ses joueurs
Vainqueur d’un match sous haute pression (78-66 contre Saint-Quentin), Massimo Cancellieri a également exprimé toute sa satisfaction en conférence de presse. « Je suis vraiment content pour l’équipe ! Les joueurs ont partagé le ballon, ont essayé de défendre et ont fait tout ce qu’on leur demandait. Jouer sans Paul (Lacombe), c’est un cauchemar mais les joueurs ont été incroyables ! Je suis fier d’eux, ils ont fait du bon boulot ! »
À Strasbourg,
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