Marième Badiane, onze jours chrono pour atteindre le Final Four de l’EuroLeague
Signée le 17 février par le Fenerbahçe, Marième Badiane est déjà au Final Four de l’EuroLeague
Il y a des joueuses qui doivent attendre des années avant de se qualifier pour un Final Four d’EuroLeague. Il y en a mêmes, une immense majorité, qui n’en voient jamais la couleur. Et il y en a d’autres, énormes chanceuses, qui n’ont même pas à patienter deux semaines une fois la première opportunité sérieuse venue. Marième Badiane (1,90 m, 29 ans) rentre dans cette catégorie de privilégiées.
En carrière, la Bretonne ne comptait que 14 matchs d’EuroLeague, vestiges d’une saison lyonnaise en 2019/20 où l’ASVEL n’avait même pas pu aller au bout de son quart de finale contre Orenbourg à cause du confinement. Il ne lui en a fallu que deux supplémentaires pour atteindre le Graal. Transférée de Lattes-Montpellier au Fenerbahçe Istanbul le 17 février, l’internationale française a largement contribué à la qualification du club champion d’Europe pour le Final Four. Lancée dans le grand bain dès le match aller contre Salamanque (4 points en 13 minutes), l’ancienne intérieure de Mondeville a été extrêmement précieuse mercredi lors de la manche retour en Espagne (9 points à 4/8, 2 rebonds et 1 interception en 19 minutes). Dans son sillage, le Fenerbahçe l’a emporté 73-67 et a composté le premier billet pour le dernier carré.
Troisième pour Valérie Garnier !
Une qualification qui représente également un vrai accomplissement pour le duo de Français à la tête de l’équipe stambouliote, Valérie Garnier – Camille Aubert. Revenue en Turquie en septembre dernier, un peu à la surprise générale, l’ex-sélectionneuse a réussi là où elle avait échoué en 2019 (élimination en quart de finale contre Prague). Après les éditions 2013 (3e) et 2014 (4e) avec Bourges, elle vivra ainsi le troisième Final Four de sa carrière, dix ans après le dernier.
Chez les autres Françaises :
Christelle Diallo entretient le rêve de SaragossePour connaître les autres Françaises présentes au Final Four, il faudra attendre. De même que Villeneuve-d’Ascq, Schio et Saragosse ont arraché un Match 3.
L’équipe italienne y est parvenue (73-61) malgré une Valériane Ayayi XXL côté Prague (19 points à 6/13, 7 rebonds, 5 passes décisives et 2 interceptions). Les Espagnoles l’ont fait in extremis (57-56 contre Mersin) en s’appuyant sur le talent offensif de Christelle Diallo (14 points à 4/10, 1 rebond et 1 passe décisive), meilleure marqueuse de son équipe. En face, Olivia Epoupa a été loin d’être aussi rayonnante qu’à l’aller (1 point à 0/1, 5 rebonds et 0 passe décisive).
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