L’EuroLeague reconnaît une erreur d’arbitrage dans la rencontre entre le Partizan et Monaco
Après la victoire du Partizan Belgrade contre l’AS Monaco le mardi 5 décembre 2023, plusieurs joueurs de la Roca Team ainsi que l’entraîneur Sasa Obradovic ont évoqué des erreurs d’arbitrage. EuroLeague Basketball est revenu sur ces faits, reconnaissant dans un communiqué une erreur d’arbitrage qui a eu un impact significatif sur le dénouement du match.
L’une des situations clés s’est produite avec 35,7 secondes restantes au chronomètre, alors que Perry Dozier Jr pénétrait vers le panier et entrait en contact avec Jason Blossomgame. Après avoir sifflé une faute offensive, les arbitres ont reconnu leur erreur après avoir examiné les images, concluant que le défenseur se trouvait à l’intérieur du demi-cercle de non charge. La décision a été corrigée en faveur d’une faute défensive sur Jason Blossomgame, accordant ainsi deux lancers francs à Perry Dozier Jr.
Le moment crucial a été identifié à 20,3 secondes du buzzer final, lorsque Zach Leday a pris un rebond défensif dans le camp du Partizan Belgrade. Les arbitres auraient dû sanctionner une violation des 8 secondes, offrant ainsi la possession à l’AS Monaco.
Erreur reconnue officiellement par @EuroLeague. Il fallait siffler les 8 secondes …#EuroLeague pic.twitter.com/swCkOTlwWZ
— EuroLeague France 🇫🇷 (@EuroLeagueFr) December 8, 2023
Ainsi, Donatas Motiejunas a stoppé le chrono en commettant une faute volontaire sur Allen Smailagic. Elle a initialement été qualifiée de faute personnelle, mais réévaluée comme une faute antisportive après examen des images. De quoi donner deux lancers francs plus la possession à l’international serbe, et ainsi la victoire aux locaux.
L’EuroLeague n’a cependant pas communiqué au sujet des fautes litigieuses sifflées contre l’AS Monaco dans le quatrième quart-temps. Malgré ces erreurs, la Roca Team aurait pu gagner, de l’aveu même de son coach Sasa Obradovic. « Nous pouvons être insatisfaits de certains coups de sifflets mais nous ne sommes pas non plus obligés de le crier sur tous les toits. Je pense surtout que l’on aurait pu mieux gérer certaines situations à la fin », a-t-il commenté, lucide, après la rencontre.
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