Recherche
Logo Bebasket
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Mon actu
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • National
  • Pro Basketball Manager
  • Yourniverse
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Féminines
  • Interviews

Les tops et flops de l’équipe de France face au Japon

Équipe de France - Voici nos tops et nos flops du match de l'équipe de France masculine face au Japon, gagné 94-90 ce mardi face au Japon.
Les tops et flops de l’équipe de France face au Japon

Nicolas Batum échange avec Rudy Gobert lors de France – Japon

Crédit photo : FIBA

24 heures après sa difficile victoire face au Japon (94-90, a.p.), voici nos tops et nos flops de ce deuxième match de l’équipe de France masculine dans ce tournoi olympique :

Les tops

  • La résilience des Bleus : L’équipe de France a eu de la chance pour s’imposer contre le Japon. Mais la chance, elle se provoque. En difficulté face à la sélection du pays du soleil levant, les Bleus se sont battus jusqu’au bout pour aller chercher la victoire, qu’ils ont finalement arraché après prolongation. « On a un état d’esprit », reconnaissait le sélectionneur Vincent Collet après le succès. « La cohésion est bonne, mais il faut qu’on ait plus que ça », a-t-il ajouté.
Les Bleus restent soudés même dans la difficulté
Les Bleus restent soudés même dans la difficulté (photo : FIBA)
  • L’apport du banc : 50 des 94 points de l’équipe de France sont venus du banc. Utilisé en troisième meneur après un passage discret contre le Brésil, Matthew Strazel a été le héros de la rencontre avec une action à 4 points en fin de temps réglementaire. Mais plus largement, le meneur de l’AS Monaco a fini deuxième meilleur marqueur avec 17 points. Autrement, Guerschon Yabusele a également été efficace. Excellent durant la préparation, le poste 4 shooteur avait manqué plusieurs tirs ouverts face au Brésil (4 points à 1/4 aux tirs en 16 minutes). Cette fois, il a été plus saignant, particulièrement en première mi-temps (13 points à 5/10 dont 3/6 à 3-points en 18 minutes). « C’était un gros travail avec mes coéquipiers et mes coachs, a-t-il apprécié. Ils m’ont donné confiance. Ils m’ont dit de ne pas arrêter, de ne pas continuer. Mes coéquipiers m’ont trouvé dans de bonnes situations. J’ai essayé d’être le meilleur sur le terrain pour aider l’équipe. »
Guerschon Yabusele France Japon
Guerschon Yabusele a retrouvé son adresse lors de France – Japon (photo : FIBA)
  • Le rapport passes décisives (27) / balles perdues (12) : Le staff avait donné comme objectif de descendre à 12 balles perdues. Malgré 45 minutes de jeu, ils y sont parvenus. Les Bleus ont surtout bien fait voyager le ballon pour trouver de bons tirs, particulièrement en première mi-temps, bouclée avec 49 points marqués. Après un quart-temps, l’équipe de Vincent Collet était à 10 passes décisives pour 2 balles perdues. L’adresse a fluctué (8/20 aux tirs au troisième quart-temps) mais l’envie de partager la balle était là. C’est d’ailleurs le collectif qui a amené la quasi-totalité des paniers sur cette troisième période (7 passes décisives). Reste qu’à titre individuel, les Bleus ont pêché dans le final. Ils n’étaient qu’à 11 points inscrits sur le quatrième quart-temps avant le 3+1 de Matthew Strazel à 10 secondes de la fin. Si Rudy Gobert (3 passes décisives) a justement ressorti le ballon sur son meneur, il s’est montré en difficulté pour transformer les bonnes actions (7 points à 3/6).

Les flops

  • L’incapacité à stopper les Japonais : L’équipe de France a comme objectif d’avoir la meilleure défense du tournoi olympique pour aller décrocher un bon résultat dans cette compétition. Sur le papier, l’association Wembanyama – Gobert fait rêver à ce niveau. Et pourtant… Après 10 minutes de jeu, les Japonais en étaient à 10/15 aux tirs. Comme samedi face au Brésil, la défense en protection sur les écrans porteurs n’a pas porté ses fruits et la staff a du passer au switch. S’en est suivi un 7-0 et plus globalement les Nippons ont été tenus à 6/20 aux tirs dans le deuxième quart-temps. Sur cette lancée, le staff a aligné un cinq small-ball Ntilikina – Fournier – Coulibaly – Batum – Wembanyama en deuxième mi-temps. Mais cela n’a finalement pas fonctionné… Reste à reconnaître que Rui Hachimura (14 points à 6/11 à la pause, 24 points à 10/16 lors de son exclusion) a réussi nombre de tirs difficiles. Toutefois, la défense française n’apparaît pas comme suffocante à ce stade.
Victor Wembanyama France Japon
Victor Wembanyama a démarré par un 4/4 lors de France – Japon, avant de finir à 6/13 (photo : FIBA)
  • 26 points dans la raquette, sur 94 : Sans créateur de très haut-niveau avec le déclin de Nando De Colo et Evan Fournier, l’équipe de France doit passer la balle à l’intérieur pour créer des décalages. Seulement, les Bleus n’ont pas réussi à s’imposer dans la raquette, contrairement à leur premier match. Ils n’ont ainsi marqué que 26 points sur 94 dans la peinture. Le naturalisé Josh Hawkinson a gagné plusieurs de ses duels avec Victor Wembanyama et Rudy Gobert. Mathias Lessort, utilisé seulement 7 minutes en première mi-temps, a marqué 6 points sur la période, avec deux paniers intérieurs dont au bout des 24 secondes.

 

  • Un staff qui continue à chercher la bonne formule : Quel cinq ? Quelle défense ? Il est impossible de reprocher au staff de ne pas tenter moult options. Mais comme l’indiquait notre consultant Guillaume Soares, Vincent Collet et ses nombreux assistants ont tenté 92 associations différentes avant la rencontre face au Japon. Ce match l’a encore illustré. Andrew Albicy, auteur d’une belle sortie contre le Brésil, a démarré dans le cinq pour la première fois. Peu à son aise, il a finalement joué seulement 9 minutes. Frank Ntilikina était le titulaire en deuxième mi-temps mais ses trois duels perdus en attaque l’ont ramené sur le banc. Finalement, troisième option à la mène sur cette rencontre, Matthew Strazel a été le héros du match. Titularisé lors de la préparation, il avait perdu du crédit lors de la série de défaites en préparation et une rencontre contre le Brésil. Bref, à l’heure où les choses très sérieuses démarrent pour les Bleus, le staff ne sait pas encore sur quel alignement se reposer pour être le compétitif possible. Et on peut les comprendre.

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion
vincou33
Très bonne analyse. J’ajouterais notre faiblesse à poser de Vrais Écrans de la part de nos grands, chose que j’étais loin d’imaginer.. j’aimerais vraiment voir une asso Lessort-Wemby…
Répondre
(3) J'aime
kbc29
Il n'y a aucune hiérarchie dans cette équipe, donc c'est compliqué pour les joueurs aussi.
Répondre
(2) J'aime
grant_5verdun
Pourquoi ne pas utiliser un peu plus Lessort? Gobert fait faire des fautes mais sa réussite famélique au LF est un gros point négatif à ce niveau.
Répondre
(1) J'aime
leon_21- Modifié
Perdre 12 ballons contre le Japon qui met très très très peu de pression en défense n'est pas un exploit et pour moi, cet aspect n'est pas résolu. Pas de hiérarchie, pas vraiment de leader, pas de jeu collectif, en attaque comme en défense. L'EdF dépend uniquement du rendement individuel de ces joueurs. Depuis Tokyo, le jeu et donc le niveau de l'EdF baisse à chaque compétition.
Répondre
(0) J'aime