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Trois demi-finales d’affilée pour les Bleus : « Des cœurs de gagnants »

Après la Coupe du Monde 2019 et les Jeux Olympiques 2021, les Bleus sont pour la troisième fois d'affilée dans le dernier carré d'une compétition internationale. Une prouesse qu'ils ont été les seuls à réussir.
Trois demi-finales d’affilée pour les Bleus : « Des cœurs de gagnants »
Crédit photo : FIBA

Dans un EuroBasket aussi excitant qu’imprévisible, l’équipe de France a montré, encore une fois, l’une de ses plus belles forces : le caractère. Miraculés par deux fois à Berlin, les Bleus de Vincent Collet ont réalisé une belle prouesse en réussissant à rejoindre les demi-finales d’une compétition internationale pour la troisième fois d’affilée. Une performance unique.

Après le dernier carré de la Coupe du Monde 2019, celui des Jeux olympiques de Tokyo en 2021, voici celui de l’EuroBasket 2022 pour les tricolores, dont le savant mélange de chance, de ténacité, d’opportunisme et de caractère a porté ses fruits, à l’heure où les Nikola Jokic, Giannis Antetokounmpo et Luka Doncic sont rentrés à la maison. Sans leurs deux métronomes, Nicolas Batum et Nando De Colo, ils étaient pourtant terriblement affaiblis. La France a balbutié à Cologne et a posé un genou à terre à Berlin, mais n’est jamais tombée. « C’est un EuroBasket relevé. Les équipes éliminées sont de très fortes équipes. Pour moi, sur le papier, la Serbie était numéro 1. Mais ça ne suffit pas de l’être sur le papier. On sait qu’à partir des quarts de finale, il y a une capacité à se sublimer qui est importante et une certaine façon d’approcher les rapports de force », analysait Vincent Collet.

« Trois demi-finales d’affilée, ça reste une performance ! »

Les Bleus en ont marre du bronze et de l’argent : maintenant, ils veulent l’or ! (photo : FIBA)

Une performance qui souligne l’expérience de l’équipe de France mais aussi cette culture de la gagne, avec laquelle Rudy Gobert a grandi chez les Bleus. « Je pense que nous avons des cœurs de gagnants. Je suis arrivé en équipe de France au sein d’une équipe qui avait une culture de la gagne et on a vraiment essayé de garder cette mentalité et de la transcender. Lors des années où les gens pensent qu’on va être moins forts ou que ça va être compliqué, nous revenons avec un objectif de médaille d’or. Parfois tu perds en finale, d’autres fois en demi-finales, mais au moins, on montre que l’on ne vient pas pour rien et qu’on essaye de construire quelque chose. […] Le talent ne fait pas tout. C’est le travail, les valeurs et la mentalité qui font qu’on continue à monter. Nous sommes tenaces et j’espère que nous ne perdrons pas cette force. »

Au-delà des rendez-vous dans les derniers carrés, l’équipe de France est avant tout portée par un but commun : aller chercher l’or. Cependant, l’équipe de France est inconstante mais les faits sont bel et bien réels. La France est à nouveau dans un dernier carré d’une grande compétition. « C’est agréable, forcément, on est satisfaits », reconnaissait le sélectionneur de 59 ans. « En revanche, on est aussi conscients de la façon dont ça s’est passé. Tout est à mesurer. Malgré tout, ça reste une performance d’être trois fois dans le dernier carré. On est la seule équipe européenne à avoir fait ça. Maintenant, ce n’est pas là-dessus qu’on s’arrête aujourd’hui, mon groupe et moi. On a surtout la détermination d’aller plus loin. Ce qui est devant nous, c’est une opportunité, rien de plus. »

À Berlin,

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