L’ASVEL frôle l’exploit face au Panathinaïkos

L’ASVEL battue 93-96 par le champion d’Europe
Inexistante à l’aller chez le Panathinaïkos Athènes (68-92), jamais autant dominée de la saison que dans l’antre du champion d’Europe, l’ASVEL a fait mieux au retour. Beaucoup mieux, même, mais cela n’a pas suffi pour terrasser l’armada grecque (93-96).
On a pourtant eu peur, à l’entame, en voyant le Panathinaïkos rapidement s’échapper, jusqu’à compter 17 points d’avance à la 12e minute (16-33). Kendrick Nunn était alors irrésistible (24 points à 8/10 et 6 passes décisives) mais les Villeurbannais ont eu le mérite de vite revenir (44-48, 18e minute), portés notamment par le record en carrière EuroLeague de Melvin Ajinça (18 points).
Bouillant de loin (6/7), l’ancien ailier de Saint-Quentin a même planté deux flèches lointaines d’affilée qui ont enflammé l’Astroballe et fait passer l’ASVEL (76-75, 34e minute). Mais cela restera malheureusement la seule fois du soir… Talent offensif supérieur, et bien aidé par le régulateur Kostas Sloukas à ses côtés (12 points, 5 rebonds et 6 passes décisives), Kendrick Nunn a sauvé le Panathinaïkos d’une vilaine déconvenue en terre rhodanienne (93-96).
Pour l’ASVEL, le play-in semblait déjà hors de portée depuis quelques semaines. Mais c’est une belle occasion de ratée de s’offrir une victoire retentissante face au champion d’Europe et, surtout, de se rapprocher de son meilleur bilan récent en EuroLeague : 13 succès. Battus pour la quatrième fois de rang, les hommes de Pierric Poupet restent scotchés à 11.
Commentaires