L’AS Monaco dominée à Madrid : Vassilis Spanoulis pointe l’arrogance de son équipe
Terry Tarpey et les Monégasques n’ont pas existé à Madrid
Voici donc venue l’époque du chassé-croisé entre représentants de Betclic ÉLITE à la tête de l’EuroLeague… Quand le Paris Basketball enchaîne deux défaites de rang, c’est l’AS Monaco qui lui chipe la place de leader, forte de deux démonstrations à Istanbul et face au Bayern Munich. Et quand le Paris Basketball ne joue pas, la faute à une épidémie qui a décimé ses rangs avant la réception du Fenerbahçe (reportée), il redevient tout de même premier ! Pour cause, privée d’Élie Okobo en plus d’Alpha Diallo et Nick Calathes, la Roca Team s’est largement inclinée sur le parquet du Real Madrid (72-94), marquant le premier vrai couac de l’ère Spanoulis en Principauté.
« S’emparer de la première place nous a peut-être fait penser que nous étions une super équipe »
Sous l’égide de leur nouveau technicien grec, les Monégasques s’étaient déjà inclinés. Il y eut un revers à domicile contre l’Olympiakos ou un effondrement à Paris, mais ce ne fut jamais par une telle ampleur. Dans le capitale espagnole, l’ASM a pris une leçon de basket, diffusant l’impression d’avoir laissé toute son envie, son énergie, ses jambes et ses nouvelles intentions collectives (17 passes décisives, contre 28 mardi) à Monaco. Un temps relégués à -32 (79-47, 31e minute), les coéquipiers de Mike James (19 points à 7/18, 4 rebonds et 8 passes décisives) n’ont jamais donné l’impression de pouvoir embêter des Madrilènes en plein redressement cette semaine.
« Le Real a été meilleur que nous », a admis Vassilis Spanoulis en conférence de presse. « Ils voulaient plus la victoire, en avaient plus besoin. Ils l’ont montré. On a joué beaucoup trop relâchés et ils nous ont surpassé dans tous les domaines du jeu. Comme je l’ai dit à mes joueurs, s’emparer de la première place nous a peut-être fait penser que nous étions une super équipe. Nous avons été un peu trop arrogants à penser que l’on pouvait gagner sans vraiment jouer au basket. On est retombé dans nos mauvaises habitudes et il s’est passé ce qui devait se passer… » Soit les mêmes maux fréquemment relevés par Sasa Obradovic ces dernières années. Kill Bill n’allait évidemment pas tout changer en un mois…
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