La Rochelle : une domination sans partage en Pro B… pour le moment
Mathéo Leray est l’une des nombreuses satisfactions rochelaises de la saison.
La Rochelle, à dix journées de la fin du championnat de Pro B, impose pour le moment sa domination. En 24 matchs, le Stade Rochelais n’a perdu qu’à trois reprises, et reste toujours invaincu dans sa salle Gaston-Neveur. Une quasi-invincibilité permise par une équipe très complète, étant la 5e attaque la plus prolifique (80,8 points marqués par match) et la défense la moins permissive (70,7 points encaissés par match). Malheureusement pour les Rochelais, ils dominent dans une saison où… seul le vainqueur des playoffs aura le droit d’accéder à la Betclic ELITE.
« Du mal à prendre conscience de notre réussite »
« On a du mal à prendre conscience de notre réussite, avouait le directeur général Aymeric Jeanneau à Sud-Ouest. On mérite notre place mais on n’est pas Monaco, on est en veille chaque week-end. C’est ce qui nous fait avancer. Et on a la chance d’une répartition des temps de jeu incroyable. On ressent peut-être un peu moins d’usure physique que d’autres. Quand tu es moins fatigué physiquement, mentalement tu es mieux. »
Au-delà de leur maîtrise collective, les Maritimes possèdent en plus le meilleur marqueur du championnat, Tray Buchanan (17,7 points par match). Un pari venu de Chypre qui marche, comme le sont le prêt de Mathéo Leray ou la signature après le début de la saison de Thomas Ville. « Le projet de jeu de Julien (Cortey) est très cohérent et le recrutement réussi », analysait François Sence auprès de Sud-Ouest, lui le coach de la montée en 2022, de passage à l’entraînement récemment.
À dix journées de la fin du championnat, La Rochelle est en bonne posture pour finir en tête. Le club rochelais possède quatre victoires d’avance sur Vichy, son dauphin (qui a un match en retard). Les hommes de Julien Cortey bénéficieraient alors de l’avantage du terrain durant l’intégralité des playoffs. Mais c’est tout ce que cette outrageuse domination du championnat apportera. Au départ des playoffs, tout sera remis à zéro ou presque.
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