« J’espère avoir une seconde chance » : l’acte de candidature de… Thomas Heurtel pour l’EuroBasket 2025
Thomas Heurtel fêtera-t-il une 100e sélection prochainement ?
L’actualité peut parfois être facétieuse… Alors que ce vendredi après-midi est marqué par l’annonce du départ de Vincent Collet, Eurohoops avait programmé une interview de Thomas Heurtel . Un entretien au cours duquel le meneur âgé de 35 ans a réfuté la thèse d’une retraite internationale.
En fin de contrat avec le Zénith Saint-Pétersbourg, l’enfant de l’Élan Béarnais recherche une nouvelle opportunité en EuroLeague. Une nouvelle destination qui le rendrait donc de nouveau éligible à porter le maillot bleu, après en avoir été interdit pendant deux ans suite à sa présence en Russie. Et après avoir largement contribué à la médaille d’argent des Bleus lors de l’EuroBasket 2022, Thomas Heurtel se verrait bien remettre le couvert à Riga l’an prochain pour le championnat d’Europe, dans un costume de vétéran.
« Ce serait un plaisir de revenir avec un rôle différent, comme celui de mentor »
« Jouer pour l’équipe nationale est toujours une grande fierté, donc je serais extrêmement fier d’avoir une chance de rejouer pour la France. C’est génial de revêtir ce maillot bleu et de jouer pour votre pays. J’espère que je pourrais avoir une seconde chance car je n’ai rien fait de mal. Ce serait un plaisir de revenir avec un rôle différent, comme celui de mentor. On manque de meneurs en France. »
Au micro d’Eurohoops, le héros de Madrid 2014, dont le compteur est désormais bloqué à… 99 sélections, est également revenu sur son absence des Jeux Olympiques 2024. Le joueur clame avoir ne pas avoir tenté la main de forcer la main de la fédération, jouant la carte de la transparence sur son avenir incertain. « Je suis très heureux pour mes coéquipiers et pour le staff technique du résultat final aux Jeux Olympiques. Mais c’était triste pour moi de regarder ça à la télévision. J’aurais aimé être avec eux. J’ai parlé avec Vincent Collet et Boris Diaw avant la compétition. Mais je ne savais pas encore si j’allais rester au Zénith Saint-Pétersbourg ou pas. Donc je ne voulais pas dire que j’allais partir, venir en équipe nationale et potentiellement revenir en Russie. La situation aurait été encore plus bordélique. Je n’avais pas encore décidé de mon avenir, ils m’ont dit que je ne pouvais pas venir. Aucun problème, je l’ai accepté. Ça m’a un peu attristé, mais je ne regrette rien. Je n’ai rien fait de mal, je ne peux pas contrôler ce que je ne peux pas contrôler. »
Commentaires