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« Je me suis impressionné moi-même » : la folle série de Stephen Curry, le bourreau des Bleus

JO de Paris - En plantant quatre banderilles lointaines dans le cœur des Bleus en finale olympique, Stephen Curry a privé l'équipe de France d'une potentielle médaille d'or. Il raconte ce moment d'histoire.
« Je me suis impressionné moi-même » : la folle série de Stephen Curry, le bourreau des Bleus

Stephen Curry a détruit le rêve olympique de Nicolas Batum et des Français

Crédit photo : FIBA

Un mélange d’émerveillement et de frustration. Comment pourrait-on qualifier, autrement, ce que l’on a vécu dans les trois dernières minutes de la finale olympique ? Un moment d’histoire, tout simplement, avec quatre tirs lointains consécutifs de Stephen Curry, dont un dernier d’une difficulté inouïe, afin de verrouiller la médaille d’or américaine de Team USA (98-87).

« Ce dernier shoot ? Je me suis impressionné moi-même sur celui-là », souriait le meneur des Warriors, en écho à ce tir pris en reculant, alors que Fournier et Batum se jetaient sur lui, qui a transpercé le filet après une parabole d’une beauté absolue. Il n’est pas le seul… Assailli par les micros en zone mixte, LeBron James s’est dit « émerveillé par son incroyable talent » tandis que son coach Steve Kerr, qui en a pourtant vu d’autres à Golden State, a souligné que « ce match faisait partie des meilleurs de sa carrière ».

Particulièrement maladroit lors de la phase de poules à Villeneuve-d’Ascq (5/19 à 3-points), le double champion du monde (en 2010 et 2014) avait donc gardé le meilleur pour la fin. « Il faut s’adapter à ce que le jeu vous donne », explique le double MVP de NBA. « À Lille, j’ai eu des shoots ouverts mais ça ne tombait pas dedans. » C’était pour mieux écœurer Serbes et Français sur les deux dernières marches : 17/26 de loin pour arracher l’or dans les dernières 48 heures du tournoi, dont un invraisemblable 4/4 pour repousser les Bleus dans les trois dernières minutes. « Cette séquence restera unique. Le jeu exigeait que je prenne ces tirs et j’ai pu les mettre. J’essayais de faire en sorte que l’on se calme. Tout ce que l’on voulait, c’était trouver un bon shoot. Ça faisait un bout de temps qu’on n’avait pas trouvé une possession correcte. Le momentum a rebasculé de notre côté. À un moment donné, l’esprit se vide, vous ne pensez plus à rien et c’est juste un shoot. » Quatre shoots même. Qui valent de l’or.

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