Jacques Alingue, au-delà de ses rêves : « Mon plan, c’était la Nationale 1 »
Vous avez 19 ans, vous n’avez jamais fait de basket en club et vous aspirez à devenir professionnel ? Aucun problème, vous pourriez même éventuellement devenir l’un des tous meilleurs défenseurs du championnat de France au fil des années. Ou pas… Si l’histoire de Jacques Alingue (2,01 m, 34 ans) est aussi remarquable, c’est justement parce qu’elle brille par sa rareté.
Après une enfance passée au Tchad, l’Avranchinais a débarqué en France afin de suivre des études de maths, dans l’objectif de devenir actuaire. Raté. 16 ans plus tard, le voici basketteur, cadre de l’une des équipes les plus solides de Betclic ÉLITE, Dijon. Lié avec la JDA jusqu’en 2024, Jacques Alingue nous a menés à travers les pages du basculement de son destin.
La découverte du basket sur des playgrounds tchadiens
« Je suis né à Avranches mais je n’y ai resté que quatre ans. Il reste quand même quelques amis de ma famille qui vivent là-bas, j’essaye d’y retourner dès que j’ai un peu de temps. J’ai vécu au Tchad, à N’Djaména, entre mes 4 et 18 ans. Mon père travaillait comme Directeur des Ressources Humaines dans une entreprise qui fabriquait du sucre. Je n’étais pas à plaindre car on vivait dans une résidence, là où il bossait. J’ai bien aimé car c’était vraiment familial, on était entre nous. Je me suis mis au basket car mes grandes sœurs jouaient, je les ai suivies naturellement. Il y avait un terrain à côté de chez nous. On passait nos week-ends là-bas, il y avait beaucoup du monde. Je participais aussi à un championnat scolaire, mais il n’y avait pas d’entraînements. Du coup, je n’ai fait que du streetball dans ma jeunesse, c’est comme ça que je suis venu au basket. Mais c’était vraiment pour passer le temps, il n’y avait aucun objectif particulier. On se retrouvait avec les gens du quartier et on jouait au basket pour s’occuper, parfois au foot. »
Le débarquement en Alsace,
du playground de la Citadelle à une première licence à 19 ans
« Après le Tchad, je suis parti à Strasbourg pour faire mes études, comme mes deux grandes sœurs avant, en maths-informatique. Je voulais faire de l’actuariat, des statistiques appliquées à l’économie. Mais la première chose que je repère en arrivant en ville, c’est un terrain de basket, la Citadelle. C’est là-bas où je me suis fait tous mes potes. À la Citadelle, il y avait aussi Frank Ntilikina. Je jouais avec ses grands frères mais Frank, c’était marrant, il était tout petit et il voulait tout le temps être avec nous. À chaque fois, on lui disait : « Ah non, vas y, t’as pas le niveau, dégage, le terrain des petits est là-bas » (il rit). Et maintenant, on se réveille la nuit pour le regarder jouer. J’avais un pote qui jouait à l’Électricité de Strasbourg et qui, un jour, m’a dit de venir. Avec eux, à 19 ans, ce sont les premiers vrais entraînements organisés que j’ai fait ! Tout mon basket à moi, c’était le streetball. Là, il fallait poser des écrans, respecter les systèmes, des trucs que je ne connaissais pas du tout en fait. J’avais beaucoup de mal, je n’avais aucun repère. C’était complètement un autre sport, surtout que je faisais beaucoup de 3×3, rarement du 5×5, à part quelques fois à la fac pendant les championnats interclasses. J’étais vraiment perdu mais j’ai essayé de m’adapter, pour essayer de devenir un basketteur. Mais au final, même si je m’entraînais avec eux, je n’ai jamais joué avec Électricité, ils étaient trop nombreux.
Ensuite, je me suis retrouvé à Haguenau, un peu par hasard. À la Citadelle, un gars me voit et me fait : « Je connais un coach qui recherche un intérieur, ça te dirait d’aller faire un essai ? » C’était à Haguenau, en Nationale 3. J’y vais et avant la fin du premier entrainement, le coach vient me dire que c’est validé. Moi, tout ce qui m’inquiétait à l’époque, c’est que je n’avais pas le permis (il rit). Mais on me répond qu’il y a des joueurs habitant à Strasbourg et qu’on ira tous ensemble. Tant mieux car je voulais juste jouer au basket. Ma première vraie licence, mes premiers vrais matchs ont donc été en NM3, sans aucun passé derrière. J’étais un peu foufou, je courais partout, j’avais des grosses qualités athlétiques, je mettais beaucoup de contres et de dunks. C’est comme ça que j’ai gratté un peu mon temps de jeu et que j’ai obtenu la confiance du coach. J’ai passé deux superbes années à Haguenau, j’ai rencontré des gens formidables : le président, Dominique Kieffer, actuellement directeur du centre de formation de l’ASA, le coach qui m’a recruté, Michaël Nachon, qui m’a formé sur le tas. J’avais des coéquipiers qui m’ont tout de suite mis à l’aise : Joseph Kalambani, qui est maintenant coach de Besançon, Kevin Godard. C’était un club familial, il n’y avait pas de pression, on était une bande de potes qui jouait tranquillement. »
Souffelweyersheim, l’école du haut-niveau
« En 2009, je me retrouve à Souffelweyersheim. Stéphane Éberlin me remarque et m’explique le projet : la montée en Nationale 1 alors que ça fait plusieurs années qu’ils échouent. J’avais le choix avec Gries, mais j’adhère de suite au projet du BCS car je savais qu’ils étaient tout proches de monter. J’étais ambitieux, je me dis que j’ai la possibilité de jouer en NM1 et de ne pas bouger de la région, ce qui était mon souhait à l’époque. Vu que le basket commençait à devenir sérieux, j’ai fait le choix d’arrêter mes études à cette époque. Je n’ai pas validé ma troisième année mais je savais que j’allais reprendre à terme. À Souffel, je tombe dans un club super. Je m’entendais très bien avec le président Eric Mittelhauser, on s’appelle encore régulièrement. Tout se passe super bien, c’était franchement top. J’ai eu de la chance dans la mesure où je me suis senti bien dans tous les groupes. J’étais le petit jeune, les joueurs plus expérimentés comme Sébastien Kancel ou Alexandre N’Kembé me prenaient sous leurs ailes. Même si on était en Nationale 2, il y avait une culture de la gagne à Souffel. On ne se prenait pas la tête, on jouait sans peur, même face à une équipe de Pro A, comme Dijon, que l’on avait battu en Coupe (seul fois de l’histoire où un club d’élite s’est incliné face à une NM2). Les résultats, ça forge le caractère !
Je dois énormément à Stéphane (Éberlin). C’est lui qui m’a inculqué cette culture de la défense, c’est lui qui m’a répété que ça devait être mon fonds de commerce, que je devais me reposer là-dessus pour gagner de la confiance et ensuite pouvoir faire autre chose, comme marquer des points. Il m’a vraiment formé. Sous ses ordres, j’ai été élu deux fois meilleur défenseur de NM1. Il me prenait souvent en exemple Flo Piétrus, il me disait que mon jeu devait se rapprocher du sien. Et on a même fini par jouer ensemble (à Strasbourg) ! »
Dijon, acte 1
« Quand je débarque en Pro A, j’arrive dans un club qui sort d’une très bonne saison, Dijon. Le coach était Jean-Louis Borg, tout juste élu entraîneur de l’année. Je signe en tant que rotation de Andre Harris. Il y a Zach Moss, Kris Joseph, Erving Walker, Kevin Joss-Rauze, c’est une très bonne équipe. La Pro A n’était pas le plan de départ. Mon plan, c’était la Nationale 1. Mais j’ai saisi les opportunités. Après notre montée en Pro B avec Souffel, j’y ai fait une saison et on m’a donné ma chance au-dessus. Ce n’était que du bonus, je n’avais rien à perdre. Je me suis dit : « Au pire des cas, je retourne en Pro B, je prends du plaisir ». Le but était de m’épanouir le plus rapidement possible.
J’avais un peu la pression, le début était compliqué mais j’ai fini par m’adapter, et ça s’est bien passé. C’était quand même un peu un autre monde. La transition avec le Palais des Sports de Dijon était énorme par exemple. Aux Sept Arpents de Souffel, une petite salle, le public était très proche des joueurs, les adversaires me disaient que ça sentait la friture. Jean-Louis Borg me disait parfois : « Eh oh, on n’est pas dans ton petit village de Souffel là ! »
À la fin de ma première saison, je suis parti faire une pige à Hyères-Toulon pour les playoffs de Pro B. J’avais la possibilité de jouer et c’était tout ce que je voulais. Ça s’est fait en 24 heures, j’ai appelé ma copine et elle a compris. Malheureusement, on a été éliminé dès le premier tour mais au moins, ça m’a permis de connaitre Axel (Julien) ainsi que Laurent (Legname) et ses principes de jeu.
Quand Laurent est arrivé à Dijon, il a capitalisé sur un noyau de joueurs, notamment David (Holston), Axel et moi. Il était rookie en Pro A, la première saison a été correcte, une année de transition. La suivante a été galère, très difficile, et c’est à partir de la troisième que l’on a vraiment commencé à briller, où l’on décroche la Coupe d’Europe. »
La série noire en 2018,
double rupture du tendon d’Achille
« La blessure est arrivée soudainement (rupture du tendon d’Achille, en mai 2018). Ça fait partie des règles du jeu, je l’ai pris avec beaucoup de hauteur. Je n’étais pas le premier, je ne serai pas le dernier. OK, le timing était malheureux (il était au sommet de sa carrière et venait d’être élu joueur du mois en Pro A) mais je ne suis pas quelqu’un qui me lamente sur mon sort. Je regarde toujours devant, je me suis dis que j’allais travailler comme un taré pour revenir à mon niveau. Deux jours après mon opération, j’étais à la salle de sport, déjà en train de bosser. Je devais signer à Strasbourg et la SIG accepte de garder mon contrat, ça me motive encore plus. Je voulais absolument revenir. Honnêtement, j’ai vraiment beaucoup travaillé. Je remercie le kiné Louis Feuillas de Strasbourg, on partait à 7h à la piscine, il était vraiment disponible pour moi. Je reviens en cinq mois, c’est un record ! Je me sentais super bien et deux semaines après, bim… C’était l’autre tendon d’Achille. Je ne pense pas que ce soit une compensation, il avait peut-être des fragilités. Avec du recul, je me dis que c’était une bonne chose car il aurait fini par péter quand même, et au moins, j’étais dans la continuité. Ça m’a fait perdre un an, pas deux. J’ai pris la deuxième rééducation de manière beaucoup plus cool, tranquille, que la première, où j’étais en mode agressivité. Je savais ce qu’il fallait faire. Je n’avais aucune pression : « Arrivera ce qui arrive. Si je trouve un club, tant mieux. Si je dois arrêter, j’ai mes études à côté. » Je ne me suis pas vraiment posé de question. Tous les chirurgiens et médecins me disaient que les tendons sont encore plus solides qu’avant, une fois réparés. J’étais bien revenu sur le premier tendon, je savais que ça allait être pareil sur le deuxième.
Il me reste un petit goût amer de ma saison à Strasbourg car j’aurais vraiment aimé y jouer (seulement deux matchs officiels). C’est l’équipe de ma ville, c’est le club que je regardais quand j’étais plus jeune. Je me rappelle de l’époque 2007 – 2008, quand j’étais dans les tribunes du Rhénus. Il y a un sentiment d’inachevé de ne pas avoir porté le maillot strasbourgeois plus longtemps, mais ça fait partie du métier. Après, j’étais même en discussion avec la SIG pour prolonger mais quand j’ai eu l’opportunité du Mans, je me suis dit qu’il fallait que je la saisisse.
Le Mans,
redevenir un basketteur
« Le MSB est un club qui m’a très bien accueilli. Ils ont vraiment eu de la patience avec moi. Contrairement à la première fois, j’avais beaucoup d’appréhension en revenant. Sur le terrain, j’hésitais un peu. Malheureusement, Le Mans marque aussi l’épisode le plus triste de ma carrière avec l’éviction de Dounia Issa. Il n’a pas eu de chance, avec beaucoup de blessés et une succession de défaites, qui a forcé le club à faire un choix. Ça reste quelqu’un que je respecte énormément, on se connaissait déjà en dehors et j’avais vraiment mal, pour lui et pour moi. C’est un très bon coach, j’aimais bien ce qu’il proposait. Ça a fait chier le club de prendre cette décision, ce n’est pas dans sa politique : je sentais que le président était touché car Dounia était au MSB depuis longtemps. C’est vraiment dommage, ça reste une mauvaise note dans ma carrière.
« J’avais deux ans de contrat au Mans. Je devais rester à la base car ça se passait super bien avec Elric Delord. Mais un jour, je reçois un coup de fil de Laurent Legname. « Je te veux dans mon équipe, je suis en train de faire un projet avec beaucoup de Français. » Sur le coup, je lui dis que je ne peux pas. « Ce n’est clairement pas possible, je viens de trouver la maternelle de mon fils, je me sens bien au Mans. » Il m’explique le projet en profondeur et me dit d’y penser, d’en discuter avec ma femme. Il me proposait deux ans de contrat, ce que je voulais avec Le Mans. Ma femme n’était pas totalement contre. J’ai dit au MSB : « Dijon m’offre deux ans de contrat, êtes-vous prêt à faire la même chose ? » Ils répondent que non, qu’ils ne peuvent pas avec les incertitudes du Covid. Ça m’a facilité les choses car j’étais un peu partagé. Je m’entendais super bien avec le club du Mans, avec les dirigeants. Mais le projet de Laurent était ambitieux, avec une Coupe d’Europe : pourquoi passer à côté de tout ça ? »
Dijon, acte 2
Laurent est vraiment quelqu’un d’une grande importance dans ma carrière, et je pense que je ne suis pas le seul joueur dans ce cas. Il a su m’exploiter à mon maximum. Il est très intelligent. On se connaissait par cœur, on s’entendait super bien. Jean-Louis Borg m’a donné ma chance mais c’est avec Laurent que je me suis le plus épanoui. La saison 20220/21 a été la meilleure pour la JDA Dijon. Deux finales, un podium de Champions League, ça reste historique.
Quant à cet exercice 2021/22, il est plutôt réussi. Même sans Laurent, on a reconstruit sur une base pour maintenir l’identité de Dijon. David, Abdoulaye (Loum) et moi, il fallait qu’on soit les garants de cette identité : être intraitable à domicile, se donner à fond sur le terrain. Il y a eu beaucoup de hauts et de bas, de moments de doute. On n’a pas eu de chance au début : des cas de Covid, Sek Henry qui se fait choper par la patrouille anti-dopage, des blessures… Au final, on a bien ajusté l’équipe avec l’arrivée de Khadeen Carrington qui nous a fait énormément de bien. On passe le deuxième tour de la Coupe d’Europe, on termine 5e et on va jusqu’en demi-finale : on a réussi à atteindre nos objectifs, on a eu les résultats que l’on voulait.
Nenad Markovic a une philosophie complète différente de celle de Laurent. Avant, c’était carré, tout le monde savait ce qu’il devait faire. Nenad laisse beaucoup plus de libertés mais l’état d’esprit est similaire : il faut beaucoup d’agressivité, d’engagement défensif. Et le budget plaquette n’a pas changé (il rit). Il y a quelques colères aussi. Heureusement, on avait déjà de l’entraînement avec Laurent. Nenad ne s’attaque jamais à la personne, c’est toujours dans le bien du collectif, comme Laurent d’ailleurs, dans le but de tirer le meilleur de nous-mêmes. Ce n’est pas un style de management qui me dérange. Il est old-school, un peu à la dur, mais il est juste et il a confiance en moi.
Dijon et moi, on a grandi ensemble. Je connais quasiment tout le monde là-bas. Quand je suis arrivé, il y avait quatre salariés, maintenant il y en a pratiquement une vingtaine. Le club a vraiment évolué. Le nouveau président (Thierry Degorce) a insufflé un nouveau souffle, une nouvelle énergie. C’est vraiment agréable de voir des clubs qui se structurent autant, notamment au niveau administratif. Les gens se sont habitués ces dernières années à voir Dijon performer alors qu’on ne fait pas partie des gros budgets. Mais on sait optimiser nos moyens et capitaliser sur les joueurs qu’on a. Un recrutement intelligent, une gestion intelligente, ça se ressent sur le terrain. C’est pour ça aussi que j’ai choisi de rester à la JDA, pour le projet. Ma famille se sent bien à Dijon. Je me vois bien accompagner le club dans son évolution et être le garant de la mentalité dijonnaise. Il y a une certaine base ici qu’il faut préserver. Gagner un titre avec la JDA, ce serait top. Je suis conscient qu’il y a des grosses armadas qui se construisent mais on n’a peur de personne. On va essayer de continuer à être le poil à gratter du championnat afin de, pourquoi pas, aller chercher un trophée. »
Un master en attente, une reconversion déjà anticipée
« J’avais repris mes études un peu avant Strasbourg. J’ai déjà un bachelor en marketing au CSNI, à l’INSEEC, et je viens de terminer un master dans un programme grandes écoles à Grenoble. C’était sur quatre ans, j’attends les résultats des examens mais normalement, ça s’est bien passé. Il y avait de la finance, du marketing, des négociations commerciales, un peu de tout. J’ai complètement changé par rapport à ce que je voulais faire avant, du marketing, mais je suis tombé amoureux de la finance. J’aimerais bien faire de la finance d’entreprise, ça m’intéresse vraiment beaucoup. Je discute beaucoup avec des gens qui sont passés par là comme Pape-Philippe Amagou, qui a fait son cursus à l’EDHEC. L’avantage de mon diplôme, c’est que ce n’est pas que dans le sport. J’irai là où j’aurais des opportunités, là où je serais le plus attiré, mais je suis ouvert à tout. D’ici là, je ne me pose pas de questions sur la suite. Déjà, j’ai perdu un an avec mes deux blessures. Je me sens toujours très bien. J’ai des projets qui se mettent en place, ça reste dans un coin de ma tête mais j’ai envie de continuer à jouer. Il me reste des choses à accomplir sur un terrain de basket. Déjà, je veux prendre le plus de plaisir possible et gagner le plus de matchs possibles. Ce n’est que du bonus car comme je l’ai dit, je visais vraiment la Nationale 1. Au final, j’ai fait une carrière en Betclic ÉLITE, ça m’a ouvert des portes et j’en profite.
C’est une fierté car ce n’était pas donné au début. Si on m’avait dit ça il y a dix ans, que j’allais être un joueur référencé, un ancien de Betclic ÉLITE, je n’y aurais pas cru. Ça m’a permis aussi de vivre des moments spéciaux et j’espère que ce n’est pas fini. Quand je discute avec les gens et qu’ils savent que je fais des études, tout le monde me parle de la fin. Ils savent que je me suis préparé : je regarde la fin, ok, mais je suis toujours un joueur de basket et j’en profite. Je sais que certains se sont blessés une fois et ne sont jamais revenus à leur niveau. Moi, je suis revenu de deux blessures à un niveau assez correct, je suis assez fier de ça. »
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