Recherche
Logo Bebasket
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Mon actu
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • National
  • Pro Basketball Manager
  • Yourniverse
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Féminines
  • Interviews

ITW Mathias Lessort qualifié pour sa première finale d’EuroLeague : « On a envie de plus ! »

EuroLeague - Mathias Lessort est revenu sur la qualification du Panathinaikos Athènes en finale de l'EuroLeague 2024. Meilleur marqueur et rebondeur de la demi-finale, l'international français va vivre sa première grande finale ce dimanche 26 mai.
ITW Mathias Lessort qualifié pour sa première finale d’EuroLeague : « On a envie de plus ! »

Mathias Lessort est satisfait d’avoir amené le Panathinaïkos en finale de l’EuroLeague, mais il ne veut pas s’arrêter là.

Crédit photo : BeBasket

Qualifié pour sa première finale d’EuroLeague avec le Panathinaïkos Athènes, Mathias Lessort est revenu sur la victoire en demi-finales contre le Fenerbahçe Istanbul (73-57). Déjà membre du cinq idéal de la saison régulière, Le pivot français a fini meilleur marqueur (17 points) et rebondeur (10 prises) de la rencontre. Loin d’être satisfait de son match, il veut désormais faire mieux dimanche pour aller chercher le titre. Le premier du Pana depuis 2011.

Mathias, vous êtes qualifié pour votre première finale d’EuroLeague. Comment vous sentez-vous ?

On est heureux d’être là. On s’est battu toute l’année pour pouvoir être à 40 minutes d’un titre. Mais au bout du compte, c’est un match de basket. C’est un match qu’on a joué toute notre vie. C’est sûr qu’il y a un enjeu différent, mais le contexte, c’est le même panier, le même ballon. C’est juste qu’il faut qu’on joue au basket.

Un leader qui attend mieux de lui même : « Je ne suis pas satisfait de ma perf' »

Vous avez mené tout le long sur cette demi-finale, ça veut dire quelque chose de votre performance. 57 points encaissés, c’est assez impressionnant.

Quand on défend comme on a défendu ce soir, je pense qu’on est vraiment difficile à battre. Nos chances de gagner sont multipliées par deux. C’est la clé pour nous. On sait qu’on a une des meilleures défenses en EuroLeague. Quand on garde une équipe en dessous de 70-65 points, c’est dur pour l’équipe en face de nous garder en dessous de cette barre-là. C’est la clé pour nous. C’est de continuer à défendre dur. Ça va être la clé pour nous dimanche aussi.

Tu parlais jeudi avant la rencontre de cette envie de marquer un peu l’histoire, de marquer l’EuroLeague. Un double-double, un gros match dans tous les secteurs. Tu fais une grosse performance.

Moi, je ne suis pas satisfait de ma perf’. J’ai eu beaucoup de pertes de balle (5). J’ai raté des tirs faciles pour moi. J’ai même raté des dunks. Je ne suis pas vraiment satisfait. Je suis content qu’on soit qualifiés. Je sais que je peux faire mieux. Je suis vraiment exigeant avec moi-même. Je suis heureux, mais je ne suis pas satisfait.

Tu disais ce jeudi que tu avais envie que ce soit le meilleur match de ta vie…

Je vais essayer de tout donner. C’est la clé. Je ne peux pas dire que ce sera le meilleur match de ma vie. Si c’est possible, ce serait magnifique. Mais ce qui m’importe c’est d’apporter la victoire. Les satisfactions personnelles, ce n’est pas ce qui compte. Il faut juste qu’on vienne, qu’on soit prêt à se battre, prêt à jouer dur. Et ça va être la clé pour nous.

Le début de match a été retardé de 25 minutes pour des raisons de sécurité. Finalement, cela vous a plutôt réussi, avec un 12-0 d’entrée.

C’était un bizarre pour un évènement comme le Final Four. On sait qu’il y a trois fanbases parmi les plus chaudes du monde. Déjà, on a vu à notre arrivée que c’était déjà chaud. Je pense que l’organisation aurait pu faire un effort sur la sécurité et mieux gérer ça. On sait que ça peut arriver dans tous les sens. En plus, il y a nos fans, les fans de l’Olympiakos. C’est dommage que des choses comme ça se passent encore dans des événements pareils. Mais on ne peut pas se concentrer là-dessus. Nous, on se concentre sur le terrain et on se concentre sur ce qu’on contrôle.

Est-ce que tu penses avoir construit que tu avais un peu déjà réussi à construire à Belgrade en termes de relations avec le public, de gains d’énergie à chaque match ?

Je suis juste moi-même. Je joue de la même façon. Et les fans, ils aiment bien ça. Ça fait qu’ils m’apprécient et qu’ils sont contents de m’avoir dans leur équipe. Je ne contrôle pas vraiment ça. Si les fans m’aiment ou s’ils ne m’aiment pas, je suis juste sur le terrain. Moi, je fais mon job. Je joue au basket. Je suis content qu’ils m’apprécient. C’est une bonne chose pour moi. Je suis vraiment heureux d’avoir leur soutien. Je les remercie beaucoup.

Vous les remerciez à chaque action, à chaque dunk…

C’est mon style de jeu. C’est mon jeu. Je dois donner de l’énergie à mon équipe, montrer l’exemple. C’est ce que je fais.

Et ta relation avec le coach, Ergin Ataman, qui a gagné l’EuroLeague deux fois récemment, quelle est-elle ? Quel style de coach est-il par rapport au Zeljko Obradovic que tu as côtoyé les saisons passées?

C’est le jour et la nuit avec Obradovic, sur et en dehors du terrain. On a une bonne relation. On s’entend bien. On communique. On fait ce qu’on a à faire. Il m’aide beaucoup.

Il ne va pas être forcément qualifié mais (Walter) Tavares, l’an dernier tu l’as croisé en quarts de finale de l’EuroLeague. Est-ce que tu peux nous parler de l’éventuel duel avec lui?

Franchement, je ne vais pas me concentrer là-dessus. On ne sait pas avec qui on va jouer. On ne sait pas si c’est le Real ou l’Olympiakos. Ça ne va pas être un match personnel. Moi contre Tavares, moi contre Mouss (Fall) ou peu importe. Ça va être le Panathinaikos contre l’une des deux équipes. On va se concentrer là-dessus et essayer de faire le meilleur pour gagner.

Mathias Lessort : « Mon pic, je ne sais pas où il sera, mais j’espère que je ne l’ai pas atteint »

Est-ce qu’il y a une fierté d’avoir ramené le Panathinaikos en finale de l’EuroLeague, un an après avoir rejoint cette équipe qui était dans les choix depuis des années ?

Oui, c’est sûr que c’est une bonne chose. On est heureux d’avoir réussi ça. Mais comme je l’ai dit, on en a envie de plus. Et on va essayer de faire en sorte que ce soit le cas.

Un mot sur Kendrick Nunn, qui joue sa première saison d’EuroLeague. Il a de l’impact encore ce vendredi (14 points à 5/10 aux tirs et 4 rebonds en 34 minutes) après avoir fini à vos côtés dans le cinq de la saison. Qu’est-ce qu’il vous apporte ?

Il est génial pour nous. Il nous apporte beaucoup. On a de la chance de l’avoir. Il y avait beaucoup d’équipes qui le voulaient. C’est pour une raison. On est vraiment heureux de l’avoir dans notre équipe.

A titre personnel, as-tu l’impression d’avoir atteint le pic de ton jeu ?

Je ne sais pas. L’année dernière, on me disait déjà que j’avais atteint mon pic. Cette année, je pense que j’ai encore progressé. Donc c’est le but de continuer à progresser chaque jour. Mon pic, je ne sais pas où il sera, mais j’espère que je ne l’ai pas atteint.

L’avis d’Ergin Ataman sur Mathias Lessort :

« Mathias me montre du caractère. Au Partizan, c’était un bon joueur. C’est notre premier transfert (l’été dernier). C’était ma décision. C’est un joueur d’énergie. Des fois, il n’est pas un pivot classique. Il donne tout, particulièrement du combat. Je serais très heureux s’il progressait sur ses lancers francs. Ce (vendredi) soir il fait 5/10, je pense qu’en finale sera prêt pour les lancers francs. »

 

A Berlin,

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion
silk
Quand je pense que Monaco n'a pas jugé utile de le conserver après sa victoire en Eurocup...
Répondre
(1) J'aime
grotext
Ils avaient besoin d'un nom ronflant pour l'Euroleague... Il pourrait être l'un de leur leader, il ne sera que leur bourreau. Ceci-dit, peu de spécialistes ont anticiper son évolution.
Répondre
(0) J'aime