« Il m’a tué le match » : le dossier Nakye Sanders en suspens à Strasbourg

Peut-on définitivement perdre sa place en 3 minutes et 16 secondes ? En regardant Nakye Sanders, on pourrait jurer que oui. Lancé dans le cinq de départ contre Limoges (80-87), le pivot strasbourgeois a signé une performance d’une faiblesse abyssale, dominé par Alexandre Chassang dans tous les compartiments du jeu. Furieux après l’avoir vu laisser l’ancien bressan armer en toute sérénité à trois points, Massimo Cancellieri a décidé d’arrêter les frais dès le premier temps-mort, à 4-13. Rideau pour Sanders. Définitivement ? « Je pense qu’il m’a tué le match », lâchait le technicien italien. « 4-13 après trois minutes, et pour le reste, je devais gérer un rookie (Dan Akin) pendant 30 minutes. C’est impossible. Akin a fait un match excellent. Il y a un problème avec la cheville de Sanders, mais honnêtement, je ne sais pas. Ça va être compliqué si ça continue. On va voir ce que l’on peut faire. Quand nous avons été au complet, avec Léo (Cavalière) et Dan (Akin) et Sanders en poste 5 contre Nanterre, ce n’était pas pareil. »

Une situation d’autant plus problématique que la SIG est désormais attendue à Antalya pour l’une des semaines les plus importantes de sa saison : potentiellement trois matchs en cinq jours afin de composter son billet pour la Champions League. Mais difficile de s’espérer un avenir continental avec un rookie, aussi méritant soit-il, comme seul joueur valide au poste 5…