Grismay Paumier : « À Champagne Basket, j’ai retrouvé ce que j’avais perdu »
Grismay, vous récupérez l’avantage du terrain au Colisée. C’est forcément une satisfaction ?
Bien sûr, ça fait plaisir. C’était un match que l’on attendait depuis un moment. Maintenant, on ne veut pas revenir ici mardi prochain donc on va faire du mieux possible dès samedi.
Vous avez mis les bons ingrédients, à commencer par une forte présence aux rebonds (38 à 25) ? Ce qui vous a permis de shooter 17 fois de plus…
Ça a été la clef. On a une équipe physique, on sait qu’on peut faire de bonnes choses dans ce domaine. Et je pense que ça va se jouer là-dessus aussi. En fin de match, on ne craque pas aussi quand Chalon revient. Ça vient de notre attitude car comme dit, de base, on ne voulait pas revenir ici mardi prochain !
Champagne Basket glace Chalon et pose une option sur la montée
Vous êtes à un match de la montée alors que ça a été une saison assez inégale pour Champagne Basket…
Exactement, ça a été un enchaînement de hauts et de bas. Mais c’est normal : quand on change une équipe entière, cela prend du temps pour trouver la bonne cohérence, la bonne alchimie collective.
« Maintenant qu’on est à un pic, il ne faut plus redescendre »
Vous ne regrettez pas votre choix d’être redescendu en Pro B après deux saisons à Limoges alors ?
Pas du tout ! Sincèrement, je ne regrette rien du tout. J’avais besoin de ça, de me sentir bien de nouveau. Ici, j’ai retrouvé ce que j’avais perdu.
Sentez-vous une vraie envie du club de retrouver la Betclic ÉLITE immédiatement ?
Bien sûr ! Dès la reprise, on a parlé de cela. Ça a été notre objectif depuis le début. On a connu des hauts et des bas mais maintenant qu’on est à un pic, il ne faut plus redescendre. Il faut garder cette attitude. Maintenant, on commence à bien se connaître. Au début, nous étions tous un peu timides mais maintenant, ce n’est plus le cas. On sait qu’on n’a rien à perdre.
Samedi, cela va être piégeux. Il ne faudra pas penser que le plus dur est fait…
Ça va être un match très compliqué mais on n’aura pas de pression ! Ce sont eux qui auront la pression, pas nous.
Pas de pression quand on mène 1-0 en finale, vraiment ?
Non, non, pas de pression, pour de vrai (il rit).
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