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Fabien Causeur, toujours à l’heure du Final Four : « Ça fait un mois que je ne jouais pas »

EuroLeague - Laissé sur le banc sur le mois écoulé, Fabien Causeur a contribué en la qualification du Real Madrid en finale de l'EuroLeague ce vendredi 24 mai, sur le terrain cette fois. Le Brestois revient sur la demi-finale.
Fabien Causeur, toujours à l’heure du Final Four : « Ça fait un mois que je ne jouais pas »

Fabien Causeur s’est encore montré pour le Real Madrid lors du Final Four de l’EuroLeague.

Crédit photo : Real Madrid

Entré en jeu à seulement deux reprises sur le mois écoulé, contre Grenade et Obradoiro en Liga Endesa, Fabien Causeur (1,96 m, 36 ans) a tiré son épingle du jeu. Auteur de 4 points, 1 rebond et 2 fautes provoquées pour 6 d’évaluation en 6 minutes dans le deuxième quart-temps, l’arrière breton a permis au Real Madrid de monter jusqu’à +25 (54-29) au milieu de cette période. Après la rencontre, le vétéran est revenu sur cette nouvelle réussite et sa contribution.

Fabien, le Real Madrid est en finale de l’EuroLeague pour la troisième année consécutive après votre victoire face à l’Olympiakos.

On enchaîne, c’est bien, je suis vraiment très content de rejouer cette finale. C’était un match compliqué, parce que mener de 20 points à la mi-temps c’est quelque chose de très, très bien. On sait tous ce que c’est quand l’autre équipe revient à 10 points, se rapproche, les fans commencent à être vraiment chauds et le momentum était clairement pour eux dans le troisième quart temps. On a fait beaucoup plus d’erreurs qu’en première mi-temps et surtout ils nous ont empêchés de courir. Je pense que dans la première mi-temps on a réussi à mettre quand même 10-15 points de contre-attaque, ce qui est énorme. Ils ont eu un peu ce rythme-là et à l’expérience, dans le dernier quart d’heure, on a mis deux ou trois tirs très importants. On a eu le jeu de pick and roll de Chacho (Sergio Rodriguez) qui nous a fait beaucoup de bien dans les dernières minutes.

L’expérience du Real Madrid, qui brigue un 12e titre en EuroLeague, c’est ça qui vous permet de vous sortir de cette passage difficile ?

Oui il y a ça, je pense qu’on est très soudés. Il y a toujours eu cette colonne vertébrale avec les trois Espagnols depuis maintenant beaucoup d’années. Moi aussi ça fait 7 ans que je suis là quand même. Donc évidemment je ne savais pas trop dans quelle situation j’allais être. Honnêtement ça fait un mois que je ne joue pas. J’étais très anxieux de savoir ce qui allait se passer. Je pense que dans le premier quart-temps, quand il reste 15 secondes et qu’il me met pour la dernière défense parce qu’il (Chus Mateo, le coach) ne veut pas la deuxième faute de (Dzanan) Musa, que je fais un contre, il s’est dit  »bon bah il est dedans donc je vais le laisser » en fait ça s’est bien passé. (Je suis) Content d’avoir pu partager le terrain et surtout content pour la victoire. C’est clairement le plus important avec cette équipe.

Au niveau confiance c’est toujours la même chose quand tu arrives au Final Four, dans ces derniers matchs, t’as toujours la même liberté mentalement ?

Je travaille toute l’année. Les gens qui me voient au jour le jour, ils me voient arriver une heure avant tous les entraînements, ils voient me rester 30 minutes après. Guerschon (Yabusele) m’a dit pendant le match que j’étais une caillera parce que  »ça fait un mois que tu ne joues pas. Tu rentres, tu défends tout le monde, tu mets le tir qu’il faut mettre. » J’ai travaillé toute ma carrière pour ça à chaque fois. Et évidemment jouer les Final Four c’est un rêve de gamin. J’ai regardé tout ça à la maison avec mes parents et j’ai appris avec eux énormément. Après maintenant, pour aller les jouer c’est autre chose, il y a un stress supplémentaire. Mais je pense que je crois énormément en mon travail, mes routines et ça me permet d’être prêt.

C’est plus facile cette année que par le passé ? Vous avez l’air encore plus fort. Vous avez récupérer des joueurs et le basket que vous développez est dingue !

On est favoris mais on connaît tous les systèmes de l’EuroLeague. L’année dernière on n’était pas favoris. L’Olympiakos a marché sur l’eau pendant tout le championnat, ils étaient clairement favoris, ils ont mené toute la finale et ils finissent par prendre un shoot à 2 secondes de la fin de (Sergio) Llull. C’est un peu cruel. C’est un événement ultra important, c’est vraiment génial pour les fans etc. Mais en tant que joueur c’est vrai que quand tu as dominé la saison, de tout jouer sur un match c’est dur. Donc on verra dimanche. Le premier (de la saison régulière) n’a jamais gagné depuis que ce nouveau format d’EuroLeague a été créé. On espère pouvoir être les premiers, mais si il y a une équipe qui peut le faire, je pense que c’est nous.

« Vincent et Guerschon sont comme des poissons dans l’eau maintenant »

As-tu l’impression que c’est le plus beau basket qu’on ait en Europe depuis des années ?

Je ne sais pas, je pense qu’on est là, on est en haut, parce qu’on a vraiment des gars qui sont super bien acclimatés. Je vais parler de Vince et de Guerschon, (je ne dis pas ça) parce que ce sont des compatriotes, mais on sent qu’ils sont comme des poissons dans l’eau maintenant. Les premières années sont toujours un peu plus compliquées. Quand c’est la première fois que tu vas sur la Final Four, c’est assez spécial. C’est difficile de rentrer dans cette compétition. Maintenant, ils en ont joué plusieurs. Surtout que l’année dernière, ils n’ont pas pu les jouer. Les deux n’ont pas joué parce que Guerschon était suspendu et Vince était blessé. Je pense qu’ils ont encore plus envie maintenant de prouver que ce sont des joueurs de ce niveau là.

Tu vas encore retrouver Kostas Sloukas en finale….

C’est vrai, c’est la troisième fois. Les deux premières cela s’est fini par une victoire donc j’espère que ce sera la même chose dimanche. Mais j’ai très peur de lui parce que aujourd’hui il n’a pas fait un très bon match et souvent il rebondit vraiment très très bien sur le match suivant, comme on l’a vu dans la série contre le Maccabi Tel-Aviv. Il y a un match où il a mis 0 point, le match d’après il en a mis 20. Ce sont des grands joueurs. Donc, bon, il va falloir être prêt. Il y a lui, il y a (Kendrick) Nunn, ils ont une superbe équipe. Il va falloir être très bon.

Commentaires


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grotext
Quelle carrière ce Fabien. Il a vraiment la belle vie, il joue 3 matchs par mois dans la meilleure équipe d'Europe, sort pour qu'on se rappelle de lui dans les moments chauds et amasse les trophées :D
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