« Ne plus vivre ce que j’ai vécu depuis deux ans en NBA » – Evan Fournier sur son arrivée à l’Olympiakos
Evan Fournier veut remettre du « feu » dans sa carrière.
Evan Fournier (1,98 m, 31 ans) est attendu comme une superstar à Athènes. Ses réseaux sociaux déjà inondés de messages de supporters du Pirée, des milliers d’entre eux devraient aussi se déplacer à l’aéroport pour apercevoir l’international français dans la soirée de ce mercredi 4 septembre. Un engouement qui ne fera certainement que conforter Evan Fournier dans son choix de rejoindre l’Olympiakos, club dont son admiration ne date pas d’hier.
« Olympiakos était ma priorité »
Dans une interview pour L’Équipe, Evan Fournier est revenu sur son choix de signer à l’Olympiakos, tirant ainsi un trait sur sa carrière NBA. Même si des offres ont émané de l’Association, pour jouer le titre aux Milwaukee Bucks ou entourer la jeune garde française des Washington Wizards (Alexandre Sarr et Bilal Coulibaly), comme révélait à First Team, l’arrière s’est donc tourné vers le Vieux Continent.
« J’avais déjà réfléchi dans mon coin sur le fait de rentrer en Europe. Si c’est pour vivre quelque chose de fort, des émotions, dans un endroit où c’est le feu, c’était 100% oui. J’aurais aimé vivre plus de choses en NBA, j’ai seulement fait cinq fois les playoffs. Mais tu ne contrôles pas tout de ton destin là-bas. Après les Jeux, j’ai dit à mon agent que j’étais chaud. Olympiakos était ma priorité. »
« Je ne veux plus vivre ce que j’ai vécu depuis deux ans en NBA.
Je me suis fais chier complet. »Evan Fournier
C’est donc après 12 saisons en NBA que l’ancien joueur du Magic d’Orlando Evan Fournier va effectuer son retour en Europe, lui qui a joué trois saisons en professionnel sur le continent (deux à Poitiers, une à Nanterre). Persona non grata sur ces deux dernières saisons aux New York Knicks (2022-2024), le Tricolore avait pu retrouver un semblant de rythme dans le marasme des Detroit Pistons (7 points en 18 minutes de moyenne sur 29 matchs). À 31 ans, l’enfant de Charenton, qui a également eu des contacts avec le Paris Basketball – « ils n’étaient pas intéressés » -, va devoir s’accoutumer à un basket bien différent du jeu outre-Atlantique.
« Je suis conscient que ce n’est pas la NBA. Il y aura un temps d’adaptation, mais tous les étés, je rentre jouer en FIBA les plus grosses compétitions, rappelle-t-il. […] Le truc numéro un, c’est que je veux gagner l’EuroLeague. »
« Si j’avais été champion d’Europe, j’aurai pris ma retraite »
Outre sa carrière en club, Evan Fournier a également abordé l’équipe de France au cours de son entretien avec le quotidien L’Équipe. Cet été, il a décroché sa 2e breloque olympique, la seconde en argent après les JO de Tokyo 2021. Au sortir de ce nouveau podium olympique, lui et son partenaire Rudy Gobert étaient restés flous sur leur avenir en équipe de France. La soif de victoires a fini par convaincre l’arrière. « Si j’avais été champion d’Europe, j’aurai pris ma retraite. Là, même si je n’y ai pas pensé, ce n’est pas le plan. »
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