Éternel Rudy Fernandez : l’Espagne au rendez-vous du dernier carré
« Pourquoi est-ce que Rudy Fernandez devrait arrêter ? Il réalise le meilleur tournoi de sa carrière.« Les mots de Sergio Scariolo parlent d’eux-mêmes. À 37 ans, Rudy Fernandez est le seul rescapé de toute une génération. Qui d’autre que lui pouvait représenter l’Espagne ?! Face à la Finlande, il a montré à quel point il était encore important dans cette équipe en plantant trois banderilles à 3-points à des moments clé du match. Mais aussi pour sa combativité sur le parquet, lui qui s’est retrouvé à de multiples reprises au sol pour sauver de précieuses possessions, interceptant cinq ballons et finalement jouer un rôle décisif dans la rencontre pour envoyer l’Espagne en demi-finales.
Mais voilà, l’Espagne n’a pas toujours eu ce visage. Notamment en première mi-temps où les hommes de Lassi Tuovi ont fait perdre la tête à une équipe espagnole en total manque de repères et qui a bien eu du mal à se mettre au diapason. Portée par Mikael Jantunen et Alexander Madsen, la Finlande a régalé en proposant un jeu particulièrement bien rôdé et fluide où le passing game était au centre. Malmenée, la Roja a su réagir en passant un 10-4 à son adversaire du soir, avant que Jantunen ne réponde avec un panier au buzzer magistral du centre du terrain pour rentrer aux vestiaires (43-52, 20′).
Les loups sont restés sans voix
Au retour sur le parquet, la donne semblait avoir changé. Si Lauri Markkanen n’a pas eu à s’employer jusqu’ici, les Finlandais en ont payé le prix fort. Les Ibériques ont étouffé les Scandinaves, qui se sont par ailleurs heurtés à Willy Hernangomez, au four et au moulin, pour permettre à son équipe de revenir dans le match (43-52 puis 57-57, 25′). La Finlande allait alors piocher et commettre plusieurs pertes de balles qui se sont avérées fatales. Et surtout qui ont été sanctionnées à chaque fois derrière l’arc. D’abord par Dario Brizuela et ensuite par l’éternel, Rudy Fernandez, auteur de son premier coup de canon dans un moment clé du match (70-65, 29′). À l’entame du money-time, Lauri Markkanen et les siens se sont accrochés, mais en vain. Les Esapgnols étaient intouchables, à tel point que Lassi Tuovi a bien failli défaillir sur un shoot à 3-points de Usman Garuba, son premier depuis le début de la compétition (80-73, 34′).
Finalement, comme si les maux n’étaient déjà pas assez profonds pour les Finlandais, Rudy Fernandez avait activé le mode « agence tout risque » en plongeant sur tous les ballons et en plantant un nouveau tir à 3-points pour créer un nouvel écart (90-82, 38′) avant de conclure sur un ultime coup de poignard pour plier boutique et filer vers les demi-finales (95-84, 39′).
À Berlin,
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