Recherche
Logo Bebasket
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Mon actu
  • Présaison
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • National
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Jeunes
  • Féminines
  • Interviews
  • Hooper
  • Joueurs

Du rêve new-yorkais au cauchemar : Victor Wembanyama en difficulté au Madison Square Garden

Attendu telle une rock star lors de la draft en juin dernier, Victor Wembanyama n'a pas brillé pour sa première au Madison Square Garden face aux Knicks de New York (défaite 126-105), ce lundi soir. Les Spurs ont même sombré face à Jalen Brunson (25 points) et ses hommes et enchaînent une troisième défaite de suite. Du rêve new-yorkais au cauchemar...
Du rêve new-yorkais au cauchemar : Victor Wembanyama en difficulté au Madison Square Garden
Crédit photo : Théo Quintard

Quand Victor Wembanyama s’est présenté sur la ligne des lancers francs après la faute d’Isaiah Hartenstein (72 – 99, 36’), le Madison Square Garden s’est mis à gronder. Les 19 000 fans new-yorkais ont d’un seul coup scandé « overrated, overrated » (surestimé, dans la langue de Molière) à l’attention du Français de 19 ans. « Les supporters des Knicks veulent vraiment le battre, plus que personne d’autres », disait Doug McDermott, ailier de New York en 2017-2018, juste avant la rencontre. L’affirmation s’est terriblement révélée juste…

À l’agonie comme les Spurs jusqu’à cette fin de 3e quart-temps, Victor Wembanyama semblait impuissant face à des Knicks appliqués sans pour autant être impressionnants, injouables. « C’est une expérience qui le fera grandir », assure Gregg Popovich, peu bavard en conférence de presse comme après chaque défaite.

« L’alien semble très humain »

Mais au pays de l’Oncle Sam plus qu’ailleurs, la culture de l’instant est légion. Les jugements et conclusions hâtives sont omniprésents. Surtout qu’après ces velléités et ces huées, Wemby est monté au dunk et a fait lever une partie de l’escouade new yorkaise au tout début de l’ultime période (86 – 106, 41’). L’un de ses rares faits saillants de Wemby dans la Mecque du basket (défaite 126-105). « Ça a été difficile mais le plus important, c’est la manière dont nous rebondirons », indique le natif du Chesnay (Yvelines).

Hormis ces quelques soubresauts dans l’ultime période, Victor Wembanyama a vécu un match compliqué. Sûrement le moins abouti depuis ses débuts en NBA, il y a presque un mois. « L’alien semble très humain face à Mitchell Robinson », ne peut s’empêcher de lâcher Stefan Bondy, journaliste et suiveur des Knicks pour le New York Post. En difficulté, il n’a inscrit son premier panier au cours du jeu qu’à la fin du 3e quart-temps avant de terminer à 14 points à 4/14 aux tirs, 9 rebonds et 2 passes en 30 minutes. Impuissant à longue distance (0/6) et maladroit de manière générale (4/14), il a scoré une bonne partie de ses points aux lancers francs avec un impeccable 6/6 sur la ligne.

New York, « le début de quelque chose de spécial »

Trop étanches en défense, les Spurs ont parfois pris l’eau, comptant jusqu’à 30 points de retard (93-63, 33’), avant comme souvent, de faire une petite série (20-7) et de revenir dans le dernier quart-temps (108-94, 41’). Si Wemby ne nie pas que la soirée a été compliquée, il préfère davantage se concentrer sur le positif : « Nous avons un grand potentiel défensif », estime-t-il. « Nous continuons d’apprendre, nous sommes l’équipe la plus jeune de la Ligue. »

Devant une ribambelle de stars américaines en courtside (Carmelo Anthony, le joueur des Yankee Anthony Volpe ou encore l’ancien footballeur de NFL Victor Cruz), Wemby a apprécié ce moment suspendu dans le temps, malgré la troisième défaite de suite, après Toronto et Indiana.

« Peu importe le nombre de fois que je jouerai ici, ce sera toujours spécial », avance-t-il. Car c’est au Barclays Center, dans le quartier de Brooklyn à New York, que Victor Wembanyama a été drafté ce soir du 22 juin 2023. « Mon rêve a commencé à New York », disait-il ce mercredi matin lors du shooting, après avoir diné la veille avec Tom Brady, sept fois vainqueur du Super Bowl. « La draft, c’était fou, l’un des moments les plus fous de ma vie et le début de quelque chose de spécial. » Face à Jalen Brunson (25 points) et sa bande, les planètes n’étaient pas alignées, l’étoile Wembanyma n’a pas brillé comme à l’accoutumé. Du rêve new-yorkais au cauchemar donc…

De notre envoyé spécial à New York,

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion