Dallas et Connecticut ravis d’avoir misé sur Carla Leite et Leïla Lacan
Draftées en 9 et 10e position, Carla Leite et Leïla Lacan ne rejoindront pas la WNBA cet été
Carla Leite, le meilleur choix au niveau contractuel pour les Dallas Wings
Carla Leite a dû rapidement évacuer l’excitation de la Draft pour se reconcentrer sur les playoffs de LFB, qu’elle a abordé de la meilleure manière avec Tarbes avec une victoire et un récital offensif individuel (21 points, 6 passes). Les dirigeants des Dallas Wings ont dû regarder sa performance avec satisfaction. Au lendemain de sa Draft, le GM de la franchise Gregg Bibb la décrivait comme « une très jeune joueuse internationale », une « vraie meneuse », « dynamique » et « avec du cran. » Des arguments suffisants pour la sélectionner en neuvième position.
Pourtant, la n°0 de Tarbes ne va pas rejoindre l’équipe texane cet été. À cause de ses obligations avec l’Équipe de France, comme nous l’a expliqué son agent. De toute façon, elle n’aurait pas pu rejoindre l’effectif des Wings, qui ne pouvaient intégrer qu’une seule rookie (la n°5 Jacy Sheldon). Le choix de “draft-and-stasher” Leite s’est donc fait dans une optique long-terme. Au vu de son cri de joie quand son nom a été prononcé le soir de la Draft, on peut en tout cas deviner sa joie d’avoir accompli son rêve. À Dallas, l’intégration de la native de Poissy sera facilitée par la présence d’une compatriote, la franco-mexicaine Lou-Lopez Sénéchal. Celle-ci avait été draftée en n°5 en 2023, mais n’avait pas pu jouer de sa saison rookie à cause d’une blessure. Les deux extérieures devraient enfin jouer le même maillot en 2025.
Leïla Lacan, la « deuxième meilleure extérieure de la Draft » selon le Connecticut Sun
Quant à Leïla Lacan, qui a un potentiel peut-être encore plus élevé que Leite, elle aurait sûrement pu être sélectionnée plus haut sans les complications calendaires. Car contrairement à Leite, elle a déjà connu ses premières sélections en Équipe de France A. Elle fait partie du projet mis en place par Jean-Aimé Toupane. Ce qui bouche son avenir en WNBA, en tout cas pour cette année olympique. Le Connecticut Sun est en tout cas convaincu d’avoir drafté « la deuxième meilleure extérieure de la Draft » derrière le phénomène Caitlin Clark, selon le GM Darius Taylor. « Juste grâce à sa capacité à jouer deux postes, à scorer aux 3 niveaux, et à défendre. Parce qu’elle joue des deux côtés du terrain. On est vraiment ravis d’avoir eu l’opportunité de la drafter ». Le dirigeant s’est ensuite livré à une description technique des qualités de la joueuse d’Angers. Ce qui prouve à quel point la franchise l’avait dans son viseur et avait étudié en profondeur son profil.
Et comme avec Leite à Dallas, l’impossibilité de la faire jouer cette année ne dérangeait pas le Sun. L’équipe, qui est allée jusqu’en demi-finale des playoffs l’été dernier, est « menée par des vétérans » et ne pouvait pas faire de place à une jeune joueuse. « Ça aurait été très difficile pour elle de jouer dans notre équipe. Drafter une joueuse qui pourra nous aider dans le futur est ce qui avait le plus de sens pour nous. » Lacan, dont le style de jeu devrait parfaitement coller à la WNBA, ne s’en est pas émue. Elle savait déjà qu’elle devrait attendre une année de plus pour accomplir son rêve. Auprès de l’Équipe, l’Aveyronnaise a expliqué qu’elle irait en WNBA « quand ça sera possible, quand tout sera aligné… Je ne peux pas me prononcer sur une année exacte. »
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