Congé maternité, salaire minimum… Le basket féminin dispose enfin d’une convention collective !
Entamées en 2017, les discussions pour une convention collective ont finalement abouties en 2024.
Avant le début d’une nouvelle saison de LFB ce samedi 28 septembre, le basket féminin a fait l’objet d’une grande avancée ces derniers jours. À l’occasion du match des championnes remporté par Bourges contre Villeneuve d’Ascq (80-49) samedi 21 septembre à Nanterre, la Ligue Féminine de Basket a annoncé la création d’une convention collective, permettant une professionnalisation du basket féminin et l’instauration de droits, comme le congé maternité. Jusqu’à lors, les joueuses dépendaient de la convention collective nationale du sport.
Mise en place d’un accord sectoriel ambitieux 📝
Cet accord vise à promouvoir l’équité, la structuration et l’attractivité du basket féminin de haut-niveau.
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— LFB (@basketlfb) September 21, 2024
Un long chemin pour y aboutir
À l’aube de la saison 2024-2025, ceci est désormais de l’histoire ancienne, avec une convention collective valable pour la LFB et la LF2, impliquant toutes les joueuses professionnelles, les jeunes joueuses en formation et les entraîneurs principaux et assistants. Ce type d’accord existe depuis une vingtaine d’années chez leurs homologues masculins. Mais dans le sport féminin, ceci est loin d’être commun, puisque seul le handball féminin en possédait une depuis 2021. « Une nouvelle historique dont peut se réjouir le sport français », déclarait Amara Sy, le président du Syndicat national des basketteurs (SNB) dans un communiqué commun.
Ainsi, parmi les grands points de cette convention collective, l’on trouve l’instauration de minimums salariaux, un congé maternité garantissant jusqu’à douze mois de salaire en intégralité sur la période, une garantie sur le maintien de salaire en cas de perte de licence et la création d’un nouveau statut de stagiaire pour les joueuses des centres de formation. Mise en place depuis le 1er juillet 2024, la concrétisation de ce projet historique a pris du temps, après avoir démarré les premières réunions officielles en 2017. « On s’est attachées à explorer les cas de figure qui n’avaient jamais été prévus jusqu’ici, on a pris en compte leurs problématiques de terrain, et complété le projet avec ce qui existait déjà chez les filles du hand, ou en WNBA », expliquait Julie Campassens, directrice du SNB, à L’Équipe.
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