Cinq françaises attendues lors de la March Madness NCAA 2025 : qui sont-elles ?

Maye Touré fait partie des cinq Françaises engagées lors de la March Madness
Alors qu’ils ne seront « que » deux Français à participer à la March Madness, les femmes font mieux que les hommes ! Pour cause, elles seront au nombre de quatre, voire cinq, si l’on compte la binationale Sarah Strong.
L’une d’entre elle a même été désignée par la FIBA comme l’une des dix joueuses européennes à suivre lors de cette March Madness, Mayé Touré (23 ans), native d’Athis-Mons. Si elle joue cette saison à Utah Utes, ce n’était pas le cas pour toute sa carrière universitaire. Actuellement dans son année senior, l’ancienne de Bourges a précédemment évolué quatre saisons chez les Rams de Rhode Island. Elle est recensée à 1,91 m par ESPN et joue au poste d’ailier fort. Elle tourne cette saison à 13 points, 6,8 rebonds, 1,3 passes décisives et 1,2 contres par match. C’est la deuxième meilleure scoreuse, la meilleure rebondeuse et contreuse de son équipe. Sa formation a réalisé une saison avec 22 victoires et 8 défaites.
Ensuite, pour rester dans la même partie de tableau, Célia Rivière (21 ans) est dans son année junior et évolue chez les Mountaineers de West Virginia. Elle est née à Paris et a évolué deux ans avec Lattes-Montpellier en LFB de 2020 à 2022, remportant même le Match des Champions en 2021. Mais la plus belle ligne de son palmarès reste cet EuroBasket U20 décroché en 2023 avec l’équipe de France. Cette saison, Rivière passe plus de 10 minutes sur le parquet, en tournant à 3,3 points, 2,6 rebonds et une passe décisive en moyenne.
Take me Home 💙💛 #committed #mountaineers @WVUWBB pic.twitter.com/4PBwRB955V
— Célia Rivière (@celia_xrvrx) April 20, 2024
Après avoir joué pour les universités de Northwestern et Temple, Inès Piper (23 ans) va conclure sa carrière universitaire en apothéose avec les South Florida Bulls. Fille de Fred Piper (six saisons LNB avec Cognac, Paris, Roanne et Évreux) et Nabila Dekkiche, chargée de mission à la FFBB, l’ancienne ailière d’Alfortville, Orly et de Lyon tourne à 4,7 points, 3 rebonds, 1 passe décisive et 1 interception de moyenne en 16 minutes par match.
À 23 ans également, Ténin Magassa est dans la même situation avec Oklahoma State. Aperçue en LF2 avec Calais en 2019/20, l’intérieure d’1,95 m s’est imposée comme l’une des meilleures protectrices de cercle de NCAA (8,7 points, 5,8 rebonds et 2,3 contres de moyenne) au fur et à mesure de ses cinq saisons universitaires. La native de Morsang-sur-Orge a joué précédemment à Dayton et Rhode Island.
Enfin, Sarah Strong (1,88 m, 19 ans) évolue sous les couleurs de Team USA mais dispose de la nationalité française, elle qui est la fille de l’ancienne star gravelinoise Danny Strong et Allison Feaster, triple MVP de LFB avec Valenciennes. Sensation de la saison 2024/25 de NCAA, elle a été la meilleure débutante de la saison (16,1 points à 57,4% de réussite aux tirs, 8,3 rebonds, 3,4 passes décisives, 2,4 interceptions et 1,6 contre).
Commentaires