Cholet finaliste la tête haute : « On peut se regarder dans le miroir »
T.J. Campbell : « En effectif réduit, c’était difficile. Nous avons essayé de tout donner mais il nous manquait un peu d’énergie à la fin. Ils ont rentré des gros shoots, il faut leur attribuer du mérite aussi. On n’a pas su faire les stops qu’il fallait à la fin. Je suis fier de mon équipe. Sans Justin Patton, nous avions moins d’assise défensive. C’était difficile pour Neal Sako de jouer 40 minutes. Bien sûr qu’on peut retirer du positif de cette campagne continentale, du fait d’être allé jusqu’en finale. On n’a juste pas su finir le boulot mais nous pouvons être heureux de notre parcours. Maintenant, il faut se recentrer sur le championnat de France. Nous avons de gros objectifs en Betclic ÉLITE aussi, nous sommes troisième pour le moment mais on va essayer d’aller en finale. »
Perry Ellis : « On a tout donné, moi le premier. On échoue tout près de ce que l’on voulait. L’absence de Justin Patton a été prépondérante tant il est un membre important de notre équipe. Défensivement, c’est un animal et il nous a vraiment manqué. Mais les blessures font partie du sport. Tout le monde a essayé de step-up mais nous étions un peu trop courts. »
Boris Dallo : « Je suis fier de mes gars. Cette saison a été un long voyage : il y a eu des hauts, des bas, de lointains déplacements, du sang, de la sueur, des sourires, de la colère… Mais malgré les blessures, c’était bien ce que l’on a produit. J’ai dit aux gars que demain, on pourra tous se regarder dans le miroir. Cette saison, on a pu voir le caractère de notre équipe. Encore aujourd’hui où l’on voulait se battre et c’est ce que l’on a fait. On voit que l’on peut aller à la guerre avec ces gars. Le match a été très disputé. Avec l’absence de Patton, il fallait compenser. On a juste été short sur les détails, sur la rotation, etc. Maintenant, il faut plus se concentrer sur le process que sur le résultat final. Il faut retirer du positif de ce match-là, notamment du fait qu’on a démontré pas mal de caractère malgré un effectif très réduit. Ce ne sont pas des excuses mais il ne faut pas négliger les blessures. Ça fait deux mois qu’on compense, qu’on essaye de bricoler à droite et à gauche. On a essayé d’offrir le plus beau spectacle possible aux supporters. Ce n’est pas la fin que l’on souhaitait mais il faut les remercier pour l’engouement. Je pense qu’on peut être fiers de notre parcours quand même. »
Laurent Vila : « Nous sommes déçus pour le club, les supporters et pour nous. C’était une longue campagne européenne. On a progressé au cours de cette compétition. Nous sommes fiers d’être arrivés en finale, notre parcours restera un bon souvenir. Ce soir, on savait que le manque de rotation faisait partie des circonstances du match. Malgré ça, on a tenu bon jusqu’au bout. Bien entendu que ça aurait été mieux d’avoir plus de ressources mais les choses ont été faites plutôt correctement. Il y a peut-être quelques situations défensives où on a manqué de réactivité et quelques shoots où a manqué d’appui à cause de cela. En première mi-temps, nous étions vraiment dans les clous : on a su protéger Neal, défendre correctement, marquer 42 points. Mais dans le troisième quart-temps, ils reviennent très forts et on fait moins circuler la balle. Sur l’ensemble de la deuxième mi-temps, il y a beaucoup de tirs à trois points, beaucoup d’échecs aussi… Même si on n’a pas gagné, notre équipe a été forte. On a été tout proche de faire la différence. On peut avoir des regrets. Il faut digérer cette tristesse pour concrétiser ce bon parcours en FIBA Europe Cup, avancer et se remettre à travailler. Je pense qu’on a des ressources pour récupérer mentalement car on a le soutien des supporters et de la direction. Mais ce ne sera pas un chemin facile… »
Jérôme Mérignac (président) : « Bravo à cette équipe de Wloclawek. Ils ont fait le boulot, en plus en venant gagner chez nous avec la liesse et la ferveur qui va avec. C’est sûr que ça a tiré la couenne des joueurs vu qu’il nous manquait quelques rotations. Mais on y a cru, surtout qu’on est repassé devant. On shoote à 20%, eux à 44%. Ça veut dire qu’il nous manque deux paniers. Bon, voilà… Bien sûr que nous sommes fiers. Les gars se sont battus jusqu’au bout et ils ont montré les valeurs du club. On les remercie mais la défaite est amère. »
Commentaires