Battue par Landerneau, l’ASVEL féminin a payé les péripéties de son voyage en République tchèque
Dans le cas de l’ASVEL féminin en cette fin novembre 2024, l’excuse d’un déplacement long et épuisant en EuroCup féminine peut être une explication très raisonnable pour expliquer la déconvenue du week-end en LFB. Battue par Landerneau dans sa salle de Mado-Bonnet samedi 23 novembre (67-83), la formation lyonnaise a davantage passé son temps dans les aéroports plutôt qu’à s’entraîner depuis sa victoire en EuroCup à Chomutov le mercredi 20 novembre.
Jonglage entre aéroports, avions et hôtels
Reprenons la chronologie des événements pour Yoann Cabioc’h et ses joueuses au sortir de leur victoire en République tchèque. Le jeudi 21 novembre, leur avion au départ de Prague a dû faire demi-tour en raison de la neige tombée en France, fermant l’aéroport de Roissy. Après 5 heures d’attente dans l’avion, les Villeurbannaises sont finalement reparties à leur hôtel. Le vendredi 22 novembre, l’ASVEL féminin a pu regagner la France en toute fin de journée en faisant un détour par la Pologne et Varsovie, à 24 heures de son match contre Landerneau. Alors forcément, l’entraîneur Yoann Cabioc’h n’en voulait pas à ses joueuses à l’issue de la défaite contre l’équipe bretonne.
« On n’avait pas la même énergie que d’habitude et je vais mettre cela sur le compte de notre déplacement. Où on a été bloqué durant 48 heures. Où on a dû jongler entre les aéroports, les avions, les hôtels. Où on a dû revenir sur Prague, ne pas pouvoir s’entraîner deux jours. On n’avait pas l’énergie disponible, malgré notre bonne volonté. »
Cette semaine, l’ASVEL féminin ne devrait pas connaître la même déconvenue en accueillant les Polonaises de Gorzow Wielkopolski ce mercredi 27 novembre. Il vaut mieux, avant d’affronter Bourges dans ce qui constituera le choc de la 8e journée de La Boulangère Wonderligue le samedi 30 novembre (20h).
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